samedi 31 janvier 2009

Les parents de la mariée résident au Michigan

Les registres de la paroisse Ste-Germaine de Lac Etchemin pour le 30 octobre 1882 font état de l’acte de mariage suivant :

«M 14 Théodore Morin et Delima Goupil

Le trente octobre mil huit cent quatre vingt deux, vu la publication par trois dimanches consécutifs, de la promesse de mariage entre Théodore Morin, domicilié en cette paroisse, fils majeur de Etienne Morin, cultivateur, et d’Angélique Bernard de cette paroisse, d’une part, et Delima Goupil domiciliée à Notre Dame de Lévis, fille mineure de David Goupil, et de Rosalie Laflamme, ci-devant de cette paroisse, maintenant de Tawas, Etat du Michigan Etats Unis, d’autre part, vu le certificat de la même publication, faite au prône de la messe paroissiale de Notre Dame de Lévis certificat délivré par le Révérend Messire A Gauvreau, prêtre et curé de cette paroisse, par lettre à nous adressée en date du vingt trois octobre, vu qu’il ne s’était découvert aucun empêchement au dit mariage et vu le consentement du père de la partie mineure, nous prêtre, curé soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Louis Laflamme, oncle de l’épouse et d’Etienne Morin, père de l’époux, lesquels, ainsi que les époux, ont déclaré ne savoir signer. Lecture faite.
Fortunat L. Pelletier ptre
».
Pour une personne qui fait de la recherche aux États-Unis, la mention du lieu de résidence des parents de la mariée facilite grandement la recherche. Plusieurs actes des registres de l’état civil du Québec recèlent de telles indications fort utiles que seule une lecture du texte même de l’acte permet de découvrir.


[Summary :

The church record for the marriage of a woman in Lac Etchemin, Québec whose parents now lives in Michigan, United States.]

vendredi 30 janvier 2009

La bénédiction de la première pierre de l’église de Boucherville

Les registres de la paroisse de Ste-Famille de Boucherville pour l’année 1712 font état des informations suivantes :

«Je prêtre soussigné certifie que la susdite copie de l’acte de benediction de la premiere pierre de l’église de la Ste Famille de Boucherville, est conforme à l’original gravé sur une plaque de plomb enchasseë dans la premiere pierre benite, qu’on a poséë dans les fondements au milieu de ? vis a vis le grand-autel, je certifie le tout être veritable comme aÿant été presens en prêtre officiant à la ceremonie de cette benediction faite par mr. Francois Vachon de Bel-mon grand vicaire du diocèse de quUébek Le vingt six de juin 1712 Le soir après les Vêpres; en foi de quoi j’ai signé le présent certificat dans la maison presbyteriale le septieme jour de juillet mil sept cent douze.
P Dauzat pretre missionnaire
».
Stricto sensu, de telles informations ne devraient pas figurer dans des registres de l’état civil. Mais au Québec, ces registres sont pour la plupart des documents religieux auxquels l‘autorité civile accorde une valeur légale.

Sur un autre plan et notamment pour l’histoire locale, il est heureux que de telles informations aient été conservées pour la postérité. L'acte de bénédiction était rédigé en latin.


[Summary :

The church record for the consecration of the first stone of the steeple in Boucherville, Québec.]

jeudi 29 janvier 2009

Décédé sur les chars en revenant des États-Unis

Les registres de la paroisse de Cap St-Ignace pour le 9 janvier 1899 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 2 Elzéar Lemieux 19½ ans

Le neuf janvier mil huit cent quatre vingt dix neuf, nous vicaire soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse (lot de famille) le corps d’Elzéar Lemieux, fils légitime de Vincent Lemieux et de Sophie Marois décédé dans les chars en revenant des Etats Unis, le six courant, âgé de dix neuf ans & demi. Présents Achille
Guimont, Charles Jalbert Joseph Fournier & autres soussignés. Lecture faite.
Achille Guimont Joseph Fournier Chs B Jalbert Alphonse Bernier Eugène Blanchette Odilon Blanchet ptre
».
Prendre le train constituait le moyen de transport privilégié pour les Québécois qui se sont rendus aux États-Unis. Y décéder durant le trajet est exceptionnel. Le coroner indique qu’il est «Mort subitement de méningite cérébrale dans un train revenant des USA».

Il est peu fréquent d’indiquer dans un acte de sépulture qu’un corps a été inhumé dans un lot de famille.


[Summary :

The church record of a man who died on a train in Vermont and was buried in Cap St-Ignace, Québec.]

mercredi 28 janvier 2009

Juste Cayouette

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska pour le 29 mars 1799 font état de son baptême :

«L'an mil sept cent quatre vingt dix neuf le vingt neuf du mois de mars par nous prêtre soussigné a été baptisé juste né de cette nuit du légitime mariage de françois Caillaouet cultivateur de cette paroisse et de marie josephte Tardif son épouse. Le parrain a été isidor Potvin et la marraine Marie Josephte tardif tante de l'enfant. Le pere absent tous ont déclarés ne sçavoir signer de ce requis suivant l'ordonnance.
O. L. Langlois Ptre
».
Noter l'absence du père, la profession de ce dernier «cultivateur», et le prénom erroné de sa mère, «Marie Josephte» et non «Marie Catherine». Juste Cayouette se marie, le 11 septembre 1821, à Québec (Notre-Dame) avec Marie-Angélique Chaillé, fille de Joseph Chaillé et de Marie-Angélique Grenier.

Juste meurt et est inhumé à Lévis (Notre-Dame de la Victoire) le 26 juillet 1854 :

«Le vingt six juillet mil huit cent cinquante quatre nous prêtre soussigné avons inhumé dans le cimetière du lieu le corps de Juste Cayouette décédé le même jour en cette paroisse, agé d'environ cinquante quatre ans, époux d'Angélique Chayer de Ste-Claire. Présents Abraham Turgeon qui n'a su signer et Etienne Samson soussigné.
Etienne Samson Y. Brunet ptre
».

Juste Cayouette a connu une vie fort occupée, notamment à Québec et à Ste-Claire de Dorchester. Nous reviendrons plus tard dans d’autres messages sur ce descendant de la troisième génération des descendants de la Gilles Caillouet qui est également notre arrière arrière grand-père. Pour mémoire, le message publié le 6 juillet 2007 le concernait.


[Summary :

The informations about Juste Cayouette.]

mardi 27 janvier 2009

Inhumé deux ans après son décès

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 28 juin 1869 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. J Bte Ouellet

Le vingt huit juin mil huit cent soixante neuf, je prêtre soussigné curé de cette paroisse ai inhumé Jean Baptiste Ouellet fils de Jean Chrysostôme Ouellet et de défunte Sara Gagnon, assasiné en l’année mil huit cent soixante sept agé d’environ vingt six ans, pêcheur de morue, de cette paroisse. Témoins Tiburse Dubé, et J. Bte Michaud qui n’ont su signer de ce enquis.
Ch. Bégin ptre
».
Comme les enquêtes de coroner ne font pas état de ce dossier, on ignore les circonstances de ce décès et les raisons de l’inhumation du corps deux ans plus tard. Une vérification dans les archives judiciaires permettrait peut-être d’apporter des éléments de réponse.


[Summary :

The church record for the burying of a man slain in Rivière Ouelle, Québec.]

lundi 26 janvier 2009

L’inhumation du seigneur de Kamouraska

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouaraska font état pour le 7 février 1839 de l’acte de sépulture suivant :

«Spt : Louis Paschal Achille Taché (âgé de 26 ans) - Seigneur de Kamouraska - assassiné le 31 janvier

Le sept février mil-huit-cent-trente-neuf, nous curé soussigné de Kakouna avons inhumé dans l’Eglise de cette paroisse près du banc seigneurial Louis Paschal Achille Taché Ecuyer Seigneur de cette paroisse assasiné le trente et un de janvier dernier comme il appert par le certificat du coronaire conservé dans nos archives en date du six du courant, époux de Dame Joséphine Eléonore Destimauville âgé de vingt six ans et onze mois. Parmi le grand concours des personnes notables du comté qui ont été présentes, les suivantes ont signé avec nous, les Honorables Jean Baptiste Taché Ecuyer Lieutenant colonel de milice, Les Honorables Messieurs Amable Dionne et Charles Eusèbe Casgrain, membres du Conseil spécial de sa Majesté, en cette province, Messieurs Jacques Varin curé, archiprêtre, Thomas Roy vicaire, du Joseph Major Joseph Dionne, des Capitaines Philippe Beaulieu, Cyprien Lebel, Antoine Roy, Vincent Dubé, Charles Hilaire Tetu, Benjamin Dionne Ecuyers, de Pantaléon Brossard et Thomas Michaud Écuyers medecins, de Messieurs Michel Lebel, Charles Chapais, Edouard Michaud notaire. Quatre mots rayés nuls. Un interligne valide.
JB Taché N. Dionne C.E. Casgrain Thos. Roy Ptre Vic J Dionne J Varin ptre curé C.H. Têtu Benj. Dionne P. Beaulieu Vincent Dubé Cyprien Lebel J. Ch . Chapais P. Brossard E. Michaud Michel lebel P Cuertier
».

Commentaires :

- les circonstances de cet assassinat par George Holmes ont notamment été décrites brièvement dans le texte du Dictionnaire biographique du Canada relatif à son épouse;
- ce drame a donné lieu notamment à un roman célèbre de l’écrivaine Anne Hébert paru à Paris en 1970 sous le titre Kamouraska et qui a été porté au cinéma en 1973 par le cinéaste Claude Jutra;
- la mention des personnes dans cet acte permet de connaître les notables du comté à cette époque.
[Summary :

The church record for the burying of the slain lord of Kamouraska, Québec.]

dimanche 25 janvier 2009

Un marin Irlandais est inhumé à Rivière Ouelle

Les registres de la paroisse de L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 22 juillet 1881 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 25 James Armstrong Irlandais matelot (21 ans.)

Le vingt deux juillet mil huit cent quatre vingt un, nous prêtre curé de cette paroisse avons inhumé dans le cimetière attenant à l’église le corps de James Armstrong Irlandais de nation, catholique, matelot à bord du navire "Star of England" de Londres Capitaine A. Parsons, décédé la veille pendant qu’on le transportait aux chars pour se rendre à l’Hopital de Marine de Québec, âgé de vingt et un ans. Présents Magloire Laboissonnière et Cyprien Richard qui n’ont su signer.
E.V. Dion ptre
».
L’aspect étonnant dans le texte de cet acte tient à la précision de certains détails fournis dont le nom du navire, le nom du capitaine, la destination du malade et le moyen de transport qui devait être utilisé [le train ou plutôt «les chars»].


[Summary :

The church record of a sailor died in Rivière Ouelle, Québec.]

samedi 24 janvier 2009

La sage-femme la grosse joyelle

Les registres de la paroisse de St-François du Lac pour le 15 juin 1762 font état de l’acte de baptême suivant :

«S

Lan mil sept cent soixante deux le quinze de juin a été baptise par moy pretre recolet faisant les fonctions curiales Exupere fils de francois Detours et de josephte pauperette ses pere et mere en legitime mariage de ce matin, la mareine a été exupere couturier veuve lariviere et jay été le parrain la marreine et la sage femme la grosse joÿelle ont déclaré ne sçavoir signer de ce ? suivant lordn
f felix Berey
».
Nommer la sage-femme de cette façon témoigne vraisemblablement que cette dernière devait être «en santé» selon l’ancienne expression.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in St-François du Lac, Québec.]

vendredi 23 janvier 2009

Bénoni Caillouette

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska font état pour le 10 octobre 1797 de son acte de baptême :
«Lan mil sept cents quatre vingt dix sept le dix du mois doctobre par nous prestre soussigné a été baptisé denis ne dhyers fils du legitime mariage de francois caillouet et de marie catherine tardi son épouse le parrain a été jacques smit maistre navigateur et la mareine marie catherine sirois femme dalexandre tardi lesquelles ont suivant l'ordonnance
James Smith Trutaut pre
».

Dans la marge, le curé a écrit le patronyme «Caiaouet». Il s'est marié sous le prénom de «Bénoni», le 16 janvier 1826, dans la paroisse St-Georges de Cacouna avec Tharsile Saindon, fille de Louis Saindon et de Geneviève Côté. Nous avions déjà noté dans le message publié le 18 janvier 2009 que son frère aîné Joseph avait également marié Nathalie Saindon, une autre fille de ce dernier couple.

Ce changement de prénom de Denis à Bénoni est évoqué dans l'acte de baptême de Marie-Eugénie Martel, fille de Gabriel Martel et de Marie-Léontine Boucher, en date du 22 janvier 1862. Le parrain y est alors décrit comme «Bénoni Denys Caillouëtte».

Il est également prénommé Bénoni dans son acte de sépulture dans la paroisse de St-Arsène le 16 novembre 1881 :

«Le Seize Novembre mil huit cent quatre-vingt-un, nous Prëtre Curé de Saint Simon soussigné avons inhumé dans l'église de cette paroisse le corps de Bénoni Caillouette, époux légitime de défunte Tharsille Saindon; décédé le treize du présent mois, en cette paroisse, âgé de quatre-vingt-quatre ans et trois mois. Présents Charles Eugène Pouliot, Antoine LeBel et Jean Baptiste Pelletier qui ont signé. Lecture faite
C.E. Pouliot Ant. LeBel J.B. Pelletier
Marcel LeBel F.M. Fournier, ptre Thos. Bérubé ptre
».
Ce descendant de Gilles Caillouet a connu une vie fort active, nous y reviendrons plus tard dans d’autres messages.


[Summary :

The informations about Benoni Caillouette.]

jeudi 22 janvier 2009

Les premiers canadiens d’origine chinoise 1858-1947

Depuis peu, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a mis en ligne diverses informations sur l’histoire politique et sociale des premières communautés chinoises au Canada.

On y trouve des informations diverses : livres, images, photos, documents gouvernementaux et des liens Internet.

Il faut souligner l’initiative de BAC d’avoir réuni et mis à la disposition du public ces informations difficiles à trouver ailleurs. D’une certaine façon, ce devoir de mémoire répare en partie pour le traitement hautement discriminatoire et carrément raciste que le Canada a longtemps réservé aux représentants de cette communauté.

Un des éléments les plus intéressants réside dans les documents relatifs à la taxe d’entrée. Consignées à la main dans les Registres généraux sur l’immigration chinoise, on retrouve les informations suivantes : le paiement de la taxe d’entrée, le lieu et la date de naissance , la grandeur et autres caractéristiques, le port d’entrée, et la destination prévue au Canada.

On y trouve de l’information sur plus de 95 000 personnes arrivées au Canada entre 1885 et 1949. Noter que le Québec [de fait, surtout la ville de Montréal et, à un moindre degré, celle de Québec] a été moins touché que d’autres provinces canadiennes, particulièrement dans l’Ouest.

Nous avions fait part dans un autre message [publié le 11 juillet 2007] de l’existence de registres particuliers de l’état civil pour la Mission chinoise dans la ville de Québec. Ces registres font partie de la Collection Drouin et portent sur les années 1925 à 1941. L’intérêt pour des fins de recherche tient au fait que certains des patronymes dans ces actes sont écrits en chinois et y sont parfois associés à des informations sur d'autres personnes résidant en Chine.

Le site est bilingue.


[Summary :

Informations on the social and political history of Canada’s early Chinese communities.]

mercredi 21 janvier 2009

Un enfant anonyme félonieusement tué

Les registres de la paroisse de St-Pierre de la Rivière du Sud pour le 6 octobre 1862 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 15 Anonyme

Le six octobre mil huit cent soixante et deux, nous prêtre soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse un enfant anonyme félonieusement tué comme il appert par le verdict du Coroner pour le District de Montmagny, en date du sixième jour du présent mois. Présens à l’inhumation Hubert Morin et Joseph Fortin qui n’ont su signer.
F. Morin ptre
».
On comprend mieux l’état d’esprit du prêtre officiant après la consultation des enquêtes du coroner. On y apprend qu’il s’agit d’un enfant mâle «noyé avec une corde autour du cour et une roche».


[Summary :

The church record for the burying of an anonymous child in St-Pierre de la Rivière du Sud, Québec.]

mardi 20 janvier 2009

Une femme assassinée à Québec en octobre 1810

Les registres de la cathédrale anglicane Holy Trinity de Québec font état pour le 7 octobre 1810 de l’acte de sépulture suivant :

«Hamelin buried

Charlotte Hamelin of the city of Quebec, aged unknown, was wilfully murdered October the fifth, and was buried October the seventh in the year of our Lord one thousand eight hundred and ten. By me father Jehosaphat Mountain officiating minister at Quebec.
Present James Berry private soldier 10th ? his mark + Cha. Linton, Sexton
».
L’utilisation de l’expression «wilfully murdered» [mise à mort délibérément] dans cet acte est justifiée. Vérification faite dans les enquêtes du coroner, il s’agit d’un meurtre, la victime ayant été violée et étranglée et présentait une blessure à la gorge.


[Summary :

The church record of a woman murdered in Québec City.]

lundi 19 janvier 2009

On déménage dans le cimetière de Val Brillant

Les registres de la paroisse St-Pierre de Val Brillant pour le 21 novembre 1898 font état de l’information suivante :

«S. 23 Exhumation et réinhumation des corps de Eusèbe Pelletier et al.

Le vingt-un novembre mil huit cent quatre dix-huit, après avoir obtenu la permission de Monseigneur l’Evêque de St Germain de Rimouski le sept septembre mil cent quatre vingt douze et de l’autorité civile, du Protonotaire de Rimouski en date du dix septembre mil huit cent quatre vingt dix-huit, nous, curé soussigné, avons fait l’exhumation des corps suivants identifiés par les soussignés savoir : Eusèbe Pelletier, Alphonsine Pelletier, Télesphore Pelletier, Eugenie ? , Rosalie Paradis, Georgiana D’Amour, Julien D’Amour, Juliette Gagné, Éléonore Banville, Amable Bélanger, Christine Corneau, Ephrem Lebel, Georgiana Lebel, Leocadie Roy, Joséphine Godreau, Jean-Baptiste Pelletier, Cyrile Dubé, Paul Thivierge et environ soixante deux corps qui n’ont pu être connus et identifiés, les dits corps ont été inhumés dans le cimetière de cette paroisse, en présence de Jean Pelletier et de Zebulon Campbell qui ont signé avec nous, qui ont signé avec nous. Lecture faite.
Jean Pelletier Zebulon Campell P Brillant pcuré
».
Aucune indication n’est fournie pour expliquer les raisons de déplacer environ 80 dépouilles à l’intérieur de ce cimetière. Noter que le tout est classé comme un acte de sépulture, ce qui est inexact.


[Summary :

The church record for the translation of many corpses within the cemetery of Val Brillant, Québec.]

dimanche 18 janvier 2009

Joseph Caillouette

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska pour le 6 décembre 1795 font état de son baptême :

«Lan mil huit cents quatre vingt quinze le six du mois de decembre par nous prestre soussigné a été baptisé joseph né damidy fils du legitime mariage de francois caillaouest et de marie catherine tardie son epouse le parin a été benoni tardie et la mareine marie joseph beaulieu lesquelles ont tous declare ne scavoir ecrire de ce enqui suivant lordonnance.
fran Cois Coilloyte
[point sur le y] Trutault pr».
Noter qu’il s’agit du deuxième enfant de cette famille à porter ce prénom, une pratique rencontrée dans plusieurs familles qui avait pour but notamment de rappeler le souvenir d’un enfant défunt. Le premier Joseph avait été inhumé dans cette même paroisse le 10 juillet 1786.

Le 6 septembre 1824, il se marie sous le patronyme Caillouet dans la paroisse St-Georges de Cacouna avec Nathalie Saindon, fille de Louis Saindon et de Geneviève Côté.

Ce descendant immigrera aux États-Unis en Illinois où il sera inhumé à Beaverville (Iroquois County). Il est l’ancêtre de plusieurs des Caillouette vivant actuellement aux États-Unis.


[Summary :

The information about Joseph Caillouette.]

samedi 17 janvier 2009

Un parrain fort jeune

Les registres de la paroisse de St-François du Lac pour le 18 juillet 1764 font état de l’acte de baptême suivant :

«L’an mil sept cent soixante quatre le dix huit de juillet soussigné curé de Sorel en labsence de messire parent curé de cette paroisse a été baptisée marianne le meme jour du legitime mariage de Joseph Abraham et de lisette le parrein a été le sieur Joseph antoine crevier de st francois, fils accompagné de madame la mere vu qu’il est fort jeune et la mareine marie joseph joyelle femme de abraham Desmarais grande mere du d enfant lesquels excepte madame de St francois ont déclaré ne scavoir signer de ce requis lecture faite suivant lordonnance».


[Summary :

The church record for the baptism of a girl in St-François du Lac, Québec.]

vendredi 16 janvier 2009

Une rectification ultérieure du prénom et du nom de famille

Les registres de la paroisse de L’Ange Gardien pour le 15 septembre 1878 font état de l’acte de baptême suivant :

«B. 31 Joseph Parent

Le quinze septembre mil huit cent soixante dix huit, nous prêtre soussigné avons baptisé Joseph Albéric, né le même jour, du légitime mariage de Simon Napoléon Parent, étudiant en droit, et de Clara Gendron de la paroisse de Beauport. Le parrain a été Simon Polycarpe Parant et la marraine Esther Chamberland, qui n’ont pu signer ainsi que le père. Lecture faite.
Narc. I. Gauvin ptre
».
Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :

«Rectifié par suite d’un jugement dont copie est ci-annexée rendu par Son. Honneur Sir CAP Pelletier un des juges de la Cour Supérieure à Québec le dix neuf juin mil neuf cent cinq, Ex Parte Simon Napoléon Parent requerrant No 58 Bureau du protonotaire Québec 27 juin 1905 ».

Commentaires :

- les demandes de rectification de nom ne sont pas fréquentes dans les registres de l’état civil au Québec. Ce qui est particulier ici réside dans le fait que la demande porte à la fois sur le prénom et le nom de famille;
- les résultats de la rectification ont été mis en gras dans la transcription du contenu de l’acte;
- le fait que la demande soit formulée par un «étudiant en droit» n’est pas fortuit; d’ailleurs, reçu plus tard avocat, Simon-Napoléon Parent a notamment été maire de la ville de Québec et député libéral de Saint-Sauveur;
- le baptême d’un enfant de Beauport dans la paroisse voisine de L’Ange Gardien s’explique par le fait de l’absence de prêtre dans la première paroisse à cette date;
- la mention à l’effet que certaines des personnes présentes au baptême dont le père n’ont pu signer est trompeuse; une telle situation aurait été étonnante de la part d’un étudiant en droit. De fait, ce dernier a signé au bas de son acte de mariage, le 17 octobre 1877, avec Clara Gendron dans la paroisse de La Nativité de Notre-Dame de Beauport;
- comme de nombreux autres au Québec, le patronyme Parent a subi des transformations et des modifications plus ou moins nombreuses ou heureuses.
Nos remerciement à Gisèle Vézina pour avoir porté cet acte à notre attention.

[Summary :

A name change in L’Ange Gardien, Québec.]

jeudi 15 janvier 2009

Le recensement du Canada de 1916

Le site FamilySearch vient de mettre en ligne les images du recensement du Canada de 1916. Noter que ce recensement ne couvre que les provinces du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta.

L’index permet une recherche par nom. Une recherche sur une base géographique est également possible en balayant les images.

À titre d’exemple et pour le patronyme Caillouette, on trouve Frank Caillouette, célibataire né en Illinois de parente nés au Canada, immigré en 1908 et naturalisé en 1912. Ce dernier réside en Saskatchewan, dans le district 22 Maple Creek, township 5, range 22.

Il fait partie de la cinquième génération des descendants de Gilles Caillouet; il est le fils de Félix Caillouette et de Marie-Louise Tremblay, baptisé le 13 novembre 1861 sous le prénom de François-Xavier à Beaverville, Illinois, Iroquois County.

Il s’agit du même Frank Caillouette dont nous avions parlé dans un message daté du 22 novembre 2007 et portant sur le Saskatchewan Homestead Index. Un autre exemple de l’intérêt de croiser l’information provenant de sources différentes.


[Summary :

Canada Census 1916.]

mercredi 14 janvier 2009

Un cimetière des étrangers à L’Ange-Gardien?

Les registres de la paroisse L’Ange-Gardien pour le 28 juillet 1851 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sept : d’un inconnu. peut être Ls Vésina du Cap St-Ignace

Le vingt huit juillet, mil huit cent cinquante et un, a été inhumé dans le cimetière des étrangers en cette paroisse avec la permission du coroner le corps d’un homme trouvé noyé à l’Ange-Gardien le samedi précédent. L’inhumation s’est faite en présence de Joseph Maheu et François Giroux paroissien du lieu.
Jos : Assselin ptre curé
».
Une interrogation : l’utilisation de l’expression «cimetière des étrangers» signifie-t-elle qu’un terrain spécifique existait à cet effet? ou une autre façon de nommer la partie non consacrée du cimetière utilisée dans la plupart des paroisses dans de tels cas?

Noter que, sur la même page du registre et en date du 17 juillet 1851, cette même expression est également utilisée dans un acte de sépulture d’un autre homme inconnu trouvé noyé.

Le nom évoqué dans la marge pour l’identification du noyé origine vraisemblablement de l’enquête du coroner qui a été alors menée.

Nos remerciements à Jean-Pierre Fortin pour avoir porté cet acte à notre attention.


[Summary :

The church record for the burying of a man drowned in L’Ange-Gardien, Québec.]

mardi 13 janvier 2009

Marianne-Suzanne «Cayouette»

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska font état de l’information relative aux actes de l’état civil la concernant :

«Lan mil sept cents quatre vingt quatorze le cinq du mois de juillet par nous prestre soussigné a été baptise marianne susanne né dhyers au soir fille du legitime mariage de francois caillouet et de marie catherine tardie son épouse le parin a été jean marie chouinard et la mareine marie theotiste tardi tante de lenfant lesquelles ont declaré ne scavoir ecrire excepté le pere de ce enquis suivant lordonnance
franCois Coilloyte
[point sur le y] Trutaut pre».
L'inscription marginale se lit «Barianne susanne Caillaouet»! Le 10 janvier 1814, cette fille se marie [sous le patronyme Cayouette] après dispense du troisième degré de consanguinité dans cette même paroisse avec Antoine Tardif, fils d’Antoine Tardif et de Marie-Ursule Mivile-Deschènes. Dans cet acte de mariage, le père est prénommé «François Xavier».

Cette fille meurt et est inhumée le 26 avril 1832 toujours à Kamouraska:

«Le vingt-six avril mil huit cent trente deux nous vicaire soussigné avons inhumé dans le cimetière le corps de Marie Suzanne Cayouette décédée avant hier agée de trente huit ans épouse d'Antoine Tardif journalier en cette paroisse présens Joseph Paradis Joseph Béchard & Jean Baptiste Lagacé qui n'ont su signer.
F.X. Delage ptre vic
».
Son baptême sous le patronyme Caillouet, son mariage et son inhumation sous celui de Cayouette illustrent bien une tendance lourde qui affectera la plupart des descendants de Gilles Caillouet au Québec.


[Summary :

The information about Marianne-Suzanne «Cayouette».]

lundi 12 janvier 2009

Trouvé noyé dans «La Petite Anse» de Rivière Ouelle

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 1er juin 1880 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 13 Noyé Un navigateur de l’Ile aux Grues

Le premier juin mil huit cent quatre vingt en vertu d’un "warrant" du coroner, ci-annexé, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps d’un navigateur de l’Isle aux Grues lequel a été trouvé noyé dans l’endroit de cette paroisse appelé "La Petite Anse", s’étant noyé dans le courant d’avril dernier. Presents Magloire et Albert Laboissonniere qui n’ont su signer.
E. Z. Dion ptre
».
Dans un acte comme celui-ci, une vérification additionnelle est requise si l’on veut localiser précisément l’endroit désigné par ce toponyme.


[Summary :

The church record for the burying of a sailor drowned in Rivière Ouelle, Québec.]

dimanche 11 janvier 2009

L’inhumation des débris d’un corps consumé

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal pour le 18 mai 1765 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. mde Labrosse

Le dix huit mai dix huit soixante et cinq par moy ont été portés dans le cimetière de cette paroisse les debris d’un corps consumé dans lincendie arrivé ce même jour en cette ville qu’on dit etre celui de femme de Charles Jourdain dit Labrosse agée d’environ
témoins etienne geoffroy bedeau soussigné
egeofroi Jollivet ptre
».
Noter le libellé particulier de cet acte et la prudence avec laquelle le prêtre officiant décrit la personne défunte.


[Summary :

The church record of the burying of the corpse of a woman burnt to death in Montréal, Québec.]

samedi 10 janvier 2009

Pour en connaître davantage sur les évêques du Canada

Lors de la consultation des actes de l’état civil du Québec, il arrive à l’occasion de rencontrer des mentions ou des signatures d’évêques. C’est le cas notamment avec certains actes de mariage qui ont donné lieu à certaines dispenses. Il en est de même avec d’autres documents tels les ordinations de prêtre ou le compte rendu d’une visite épiscopale.

La consultation de l’ouvrage suivant permet au chercheur de mieux placer dans son contexte ces mentions :

Jean LeBlanc
Dictionnaire biographique des évêques du catholiques du Canada.
Les diocèses catholiques canadiens des Églises latine et orientales et leurs évêques : repères chronologiques et biographiques 1658-2002.
Ottawa, Wilson et Lafleur, 2002, 881 p.
Pour l’essentiel, l’information est présentée sous la forme de courtes biographies. On y a regroupé des informations diverses dispersées dans plusieurs sources. Des précisions sont également fournies sur leur devise et leurs armoiries.

D’autres listes intéressantes : les diocèses et leurs évêques, et un index des noms.


[Summary :

A book on the Canadian bishop’s biographies.]

vendredi 9 janvier 2009

Comment expliquer cela?

Les registres de la paroisse de St-Eusèbe de Verceuil de Montréal pour le 18 mai 1899 font état de l’acte de baptême suivant :

«B. 65 Joseph Antonio Hubert Pepin

Le onze mai mil huit cent quatre vingt dix neuf, nous, prêtre soussigné avons baptisé Joseph Antonio Hubert, né hier fils légitime de Joseph Lucien Wilfrid Pepin, marchand, et de Eva Collette de cette paroisse. La parrain a été Joseph Cassaubon, commis, et la marraine a été Alma Dubord, son épouse, de Sainte Brigide de Montréal. Lesquels ainsi que le père ont signé avec nous. Lecture faite.
Alma Dubord Jos. Casaubon W. Pepin Jos. E. Bruyère ptre
».
À la suite de cet acte de baptême, on trouve l’acte nul et incomplet suivant :

«B. 66 Joseph Antonio Hubert Pepin



Alma Dubord Jos. Casaubon W. Pepin Jos. E. Bruyère ptre
».
Dans le but de bien marquer que cette dernière inscription est nulle, l’information dans la marge et l’espace en blanc sont barrés d’un large trait.

L’aspect le plus curieux de cette dernière inscription tient au fait que les mêmes quatre personnes qui ont signé l’acte précédent signent à nouveau au bas de ce projet d’acte !


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in St-Eusèbe de Verceuil in Montréal, Québec.]

jeudi 8 janvier 2009

Marie-Josephte Caillouette

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska pour le 18 février 1793 font état de son acte de baptême :

«Lan mil sept cent quatre vingt treise le dix huit du mois de fevrier par nous prestre soussigné a été baptisé marie joseph né dhyers au soir fille du legitime mariage de françois caillouet et de marie catherine tardie son epouse le parin a été alexandre tardie et la mareine marie charlotte roy femme de jacques smitte lesquelles ont declaré ne scavoir ecrire de ce enqui suivant lordonnance.
fran Cois Coilloyte [point sur le y] Trutault pr
».
Dans la marge au regard de cet acte, le patronyme est écrit «caillaouette». Le 17 février 1817, cette fille se marie sous le patronyme Caillouette dans cette même paroisse avec Étienne Paradis, fils d’Ignace Paradis et de Modeste Thériault.

Marie-Josephte meurt, le 19 mai 1832, dans la paroisse St-Pascal de Kamouraska :

«Le neuf mai mil huit cent trente deux nous pretre soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Marie josephte Caillouette épouse d'Etienne Paradis décédée le sept du courant en cette paroisse âgée de trente deux ans. Présent François Guilmont et jean Baptiste Paradis qui n'ont su signer.
Geo. Derome Ptre curé
».
Contrairement à ce qui est mentionné dans son acte de sépulture, elle était âgée de 38 ans et 2 mois à sa mort. Son décès survient douze jours après la naissance de son fils Bénoni; ce dernier meurt, le 1er mai 1832, à l'âge de sept jours.


[Summary :

The informations about Marie-Josephte Caillouette.]

mercredi 7 janvier 2009

Cinq fils exhument leur père à Saint-Pamphile

Les registres de la paroisse de St-Pamphile (comté de L’Islet) pour le 31 août 1894 font état de l’acte suivant :

«Exhumation de Frs. Gagnon

Le trente et un août mil huit cent quatre vingt quatorze, a eu lieu l’exhumation de François Gagnon, époux de Geneviève Dubé, mort depuis le premier de juillet mil huit cent quatre vingt trois : le même François Gagnon a été inhumé de suite près de son épouse dans le même cimetière, qui est celui de la paroisse de Saint Pamphile : Geneviève Dubé, épouse du dit François Gagnon a été inhumée le six juin de la présente année. L’exhumation et l’inhumation ont été faites par les cinq fils de feu François Gagnon, Joseph, Michel, Amable, Pierre et Louis. Les papiers civil et ecclésiastique ont été obtenus à cet effet. Je, soussigné, déclare avoir été présent à l’exhumation et à l’inhumation. Aucun n’a su signer lecture faite.
S. H. Lessard ptre
».
Cette démarche inusité des cinq fils de ce couple a eu pour effet de rapprocher leurs parents dans la mort. Noter que le libellé du texte n’est pas standard au regard des actes habituels des registres.


[Summary :

The church record for the exhumation of a man in Saint-Pamphile, Québec.]

mardi 6 janvier 2009

Qui est William Kelly?

Les registres de la paroisse de St-Pamphile (comté de L’Islet) pour le 9 mai 1901 font état de l’acte ce sépulture suivant :

«S. 15 William Kelly

Le neuf mai, mil neuf cent un, nous, soussigné, curé de cette paroisse, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de William Kelly , décédé la veille en cette paroisse, à l’âge de trente deux ans. Le défunt s’est dit résidant de Fredericton, Nouveau Brunswick, Canada, et nous n’avons pu nous procurer les noms de ses père et mère. Etaient témoins Delphis Anctil et Adélard Pelletier, qui n’ont su signer, lecture faite.
S. H. Lessard ptre
».
Identifier correctement ce mort nécessitera de mener une enquête généalogique. Le contenu de l’acte fournit quelques indices à cet effet.

Sur un autre plan, l’origine de ce défunt illustre que des mouvements de population ont eu lieu entre le Nouveau-Brunswick et le Québec.


[Summary :

The church record for the burying of a man in St-Pamphile, Québec.]

lundi 5 janvier 2009

Décédé à 101 ans et 3 mois

Les registres de la paroisse St-Pierre de Val Brillant pour le 3 décembre 1894 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 17 Abraham St-Onge 101 ans & 3 mois

Le trois décembre mil huit cent quatre vingt quatorze, nous, curé soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Abraham St-Onge, époux de Léa Vaillancourt, décédé le trente du mois précédent à l’âge de cent un ans et trois mois. Présents Joseph Duchamplain, qui a déclaré ne savoir signer, et James Campbell, soussigné, lecture faite.
James Campbell P Brillant ptre curé
».
Noter que le nom de cette paroisse autrefois appelée Cedar Hall a été modifié en Val Brillant pour honorer le curé qui a officié à cet acte de sépulture.


[Summary :

The church record for the burying of a man aged 101 years and 3 months in Val Brillant, Québec.]

dimanche 4 janvier 2009

L’évêque chante un Libera pour un insigne bienfaiteur

Les registres de l’Hospice Saint-Joseph de Montréal pour le 7 octobre 1872 font état de l’information suivante :

«L’an mil huit cent soixante douze, le septième jour du mois d’octobre, nous soussigné, Evèque de Montréal, sommes descendu dans la voute de l’Eglise de l’Hospice de St Joseph, qui renferme les dépouilles mortelles d’Olivier Antoine Berthelet Ecuyer, Chevalier de Pie IX, fondateur de la dite Eglise et de l’Abbaye y attenant, où étant, Nous avons dit le Libera, et autres prières pour le repos de l’âme de cet insigne bienfaiteur que nous avons tant aimé pour pour les admirables vertus qu’il a pratiquées et pour les œuvres éminemment princières qu’il a faites, à la plus grande gloire de Dieu et au soulagement de toutes les misères qui accablent notre pauvre humanité.
Que Dieu qui est souverainement bon, lui accorde en récompense un lieu de rafraichissement de lumière et de paix.
Qu’il repose en paix cet homme juste et charitable et qu’il prie pour
nous.
+. Ig. Ev. de montréal
».

La présence de l’évêque explique vraisemblablement le caractère ampoulé du texte. En même temps, la présence d’un doublon étonne.


[Summary :

The report of a tribute paid to a benefactor by the Bishop of Montréal, Québec.]

samedi 3 janvier 2009

Marie-Judith Caillouette

Les registres de la paroisse St Louis de Kamouraska pour le 11 septembre 1791 font état de son baptême :

«Lan mil sept cent quatre vingt onze le onze du mois de septembre par nous pr soussigné a été baptisé marie judith né dhyers fille du legitime mariage de francois caillaouette et de marie catherine tardie son epouse le parin a été louis roy et la mareine charlotte tardie lesquelles ont delaré ne scavoir ecrire le pere a signé suivant l'ord.
franCois coilloyte
[point sur le y] Trutault pr».
Le 21 novembre 1826, cette fille se marie [sous le patronyme Caillouet] dans la paroisse de Notre-Dame de Liesse de Rivière Ouelle avec Jean Lévesque, fils de Pascal Lévesque et de Marie-Anne Lambert.

Son acte de sépulture n'a pas été retrouvé.


[Summary :

The informations about Marie-Judith Caillouette.]

vendredi 2 janvier 2009

Un métier de grande ville

Les registres de la paroisse St-Eusèbe de Verceuil de Montréal pour le 21 novembre 1906 font état de l’acte de baptême suivant :

«B. 279 M.M. Amiza Thouin

Le vingt et un Novembre mil neuf cent six, nous soussigné prêtre vicaire, avons baptisé Marie Mérilda Amiza, née ce jour fille légitime de Jérémie Thouin et de Emerilda Dansereau de cette paroisse. Le parrain a été Jéremie Dulude, detective et la marraine Cordélia Thouin de la paroisse de Saint-Vincent de Paul, lesquels ont signé avec nous ainsi que le père. Lecture faite.
Cordelia Thouin Jerémie Dulude Jérémie Thouin A. Duplessis ptre vic
».
Avoir un parrain qui exerce la profession de détective est peu fréquent et ne se rencontre que dans les grandes villes comme Montréal.


[Summary :

The mention of a detective in the church record for the baptism of a boy in Montréal, Québec.]

jeudi 1 janvier 2009

Une visite épiscopale à la mission du Lac Témiskamingue

Les registres de la paroisse de Ville Marie pour le 13 juillet 1893 font état du texte suivant :

«Acte de la Visite épiscopale à la mission du Lac Témiskamingue

Narcisse Zéphirin Lorrain par la grâce de Dieu et la faveur du Saint Siège Apostolique, évêque du Cythère et Vicaire Apostolique de Pontiac.

Le vingt cinq juin mil huit cent quatre vingt treize, Nous avons fait notre visite pastorale à la mission du Très Saint Rosaire du Lac Témiskamingue. A cette occasion, le sacrement de confirmation a été administré à cinquante quatre personnes. (54).
Le dimanche à la grand-messe, il nous a fait plaisir de voir l’église se remplir de fidèles venus, plusieurs d’une grande distance, malgré la pluie let le mauvais état des chemins.
Depuis notre dernière visite, un clocher remarquable par son élégance, a été bâti sur l’église; et nous sommes heureux d’apprendre que des préparatifs sont actuellement à se faire, afin de terminer l’intérieur de cette même église, commencée il y a six ans, en l’année 1886, et occupée pour la 1ere fois au mois de déc. 1887.
A notre retour de notre visite à Abbitibi, et à la Longue Pointe, nous avons profité des quelques jours de loisir que nous avons passé, ici, en attendant le temps de la visite à la Tête du Lac, pour visiter les colons établis dans les cantons Guigues & Duhamel. Grande et agréable a été notre surprise en voyant les progrès immenses faits par la colonisation durant les six dernières années, dans ces contrées nouvelles. Nous souhaitons de tout cœur qu’un plus grand nombre de canadiens des vielles paroisses de la Province de Québec viennent s’emparer des terres si fertiles que leur offrent les bords du Lac Témiskamingue.

Il serait désirable que tous les catholiques de cette mission fussent amenés, maintenant, à payer régulièrement leur support aux Pères qui les desservent.

Donné à la Baie des Pères sur le lac Témiskamingue ce treizième jour du mois de
juillet, mil huit cent quatre vingt treize.
N. Z. Lorrain évêque de Cythere, Vic. Apost. de Pontiac #
».
Une évocation du contexte difficile dans lequel se développait la colonisation dans ce coin du Québec. La présence d’un tel texte illustre bien le fait que les autorités religieuses ont toujours considéré les registres comme des documents ecclésiastiques publics auxquels le pouvoir civil reconnaît de surcroît une valeur de document civil public.

Consulter Wikipédia pour en connaître davantage sur cet évêque.


[Summary :

A short account of the pastoral tour by a catholic bishop in Ville Marie, Québec.]