lundi 31 mars 2008

Les cimetières de la ville d’Edmonton en Alberta

Sur le site Internet de la ville d’Edmonton en Alberta, une section est réservée aux sept cimetières. Par ailleurs, comme l’information n’est pas accessible pour les inhumations de moins de 25 ans, seules les informations relatives à cinq d’entre eux sont accessibles, soit près de 60 000 inhumations.

Le moteur de recherche permet quatre possibilités et ce pour le prénom et le patronyme :

begins with
contains
ends with
equal to.

De telles possibilités permettent souvent de retracer une information, particulièrement dans le cas d’un patronyme qui est ou peut être déformé [voir le message publié le 6 octobre 2007 sur ce blogue pour un exemple aux États-Unis].


[Summary :

A website on burial information in Edmonton Municipal cemeteries.]

dimanche 30 mars 2008

Deux lettres de transport pour des canots

Parmi la collection de 135 000 images du Musée McCord de Montréal, deux d’entre elles présentent un intérêt particulier.

Il s’agit de deux documents de la Compagnie du Nord-Ouest qui font état du contenu de canots devant partir. On y retrouve notamment les noms des hommes qui composent l’équipage.

Pour canot no 17, le document date de 1806 il est précisé qu’il est envoyé de «…Fort William à Fort Frances, lac la Pluie» ; les membres d’équipage sont :

Frs. Comtois
J. Bte St. Cire [St-Cyr]
J. P. Harnois
L. Ambault [Imbault ?]
Andre Harnois
J. P. Bouché [Boucher].
Dans le cas canot no 25, le document date du 6 mai 1802 et l’équipage est composé de :

Amable Lavallé [Lavallée]
Jos Le Tendre [Letendre]
Michel Veillette
Antoine Le Fevre [Lefebvre]
Jos A. La Fontaine [Lafontaine]
Jos Maheux
J. B. Veilleux
J.B. Clement
Joachim Jourdain.
Commentaires :

- cette activité date du Régime français et a été intimement liée au trafic de la fourrure;
- Fort Frances est situé au nord-ouest de l’Ontario. Il s’agit d’un ancien poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson;
- il est facile de s’imaginer la force requise par les membres de l’équipage pour faire avancer ce canot (on estime généralement qu’un ballot de marchandise pesait environ 90 livres) et particulièrement lors des portages; sur un autre plan, il est possible de recréer les dimensions d’un canot sur la base du contenu détaillé;
- noter que les deux lettres de transport sont des formules en partie préimprimées;
- une vérification dans les greffes de notaires permettrait peut-être de localiser des contrats d’engagement relatifs personnes concernées.
Nos remerciements à Diane Maheux Jacques pour sa collaboration à la transcription des patronymes.


[Summary :

Bill of lading for two canoes.]

samedi 29 mars 2008

Le site du Club des cartophiles québécois

Les internautes passionnés par l’univers diversifié des cartes postales connaissent le site du Club des cartophiles québécois (CCQ).

Les rubriques les plus intéressantes sont : Bulletin où le texte de 14 articles publiés est accessible en ligne, et Galerie comprenant l’image de 24 cartes postales. Parmi ces dernières, la première d’entre elles représentant une famille devant une maison de colons près de Senneterre et datée de 1934 est particulièrement belle et riche d’enseignements.


[Summary :

The online wesite of the Club des cartophiles québécois.]

vendredi 28 mars 2008

Un descendant à Ottawa

La recherche dans un annuaire permet à l’occasion de localiser une personne dans un endroit différent de celui de sa demeure habituelle et à une date différente de celle des recensements disponibles.

À titre d’exemple, une recherche dans les annuaires canadiens permet de connaître qu’un Cayouette a étét un résident de la ville d’Ottawa . L’information est tirée de l’annuaire Ottawa Street Directory for 1874-1875 disponible en ligne. L’image de la page 29 de cet annuaire fait état de la présence d’«Elie Cayonette, joiner» qui réside sur la rue Clarence, un peu après l’intersection avec la rue Cumberland.

À première vue, la présence d’Élie Cayouette à Ottawa étonne puisqu’il est né et est décédé à Ste-Justine au Québec. D’ailleurs, les recensements du Canada de 1901 et de 1911 confirment sa présence dans cette localité.

Par ailleurs, de l’information en provenance de la tradition orale dans cette famille était à l’effet qu’Élie Cayouette était un menuisier de talent et qu’il avait participé à la construction des édifices du parlement canadien à Ottawa. Sa mention dans cet annuaire confirme l’information tirée d’une autre source. Par ailleurs et sur un autre plan, cette variation du patronyme, Cayonette, se retrouve parfois dans certains documents.

Joseph-Élie Cayouette est l’époux de Marie-Salomée Richard et fait partie de la quatrième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

A mention of a descendant in an Ottawa street directory.]

jeudi 27 mars 2008

Un permis d’inhumer est parfois requis

Les registres de la paroisse St-Casimir de Ripon en date du 4 mai 1871 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 8. Ferdinand Grandmaison

Le quatre mai, mil cent soixante et onze, nous pretre soussigné, curé de Ripon avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Ferdinand Grandmaison, fils de Moise Grandmaison, noyé accidentellement le deux du courant à l’âge de seize ans. Étaient présents Moïse Grandmaison et Michel Laurio qui ont déclaré ne savoir signer.
Thos Caron ptre
».

Dans ce même registre et au regard de cet acte, le document suivant a été placé :

«Province du Canada
District d’Ottawa

En vertu de mon Enquête le jour et an ci dessous mentionnés tenue sur le corps de Ferdinand Grandmaison

Le 2e jour de mai courant 1871
Ayant procédé à la dite Enquête suivant la loi, le dit corps est maintenant confié à votre juridiction d’après le verdict suivant :
Noyé accidentellement.

Les présentes sont pour certifier que vous pouvez légallement enterrer le dit corps.

En ainsi faisant, ceci vous servira de Warrant.
Donné sous mon Seing et Sceau à St-Casimire de Rippon en 4eme jour de mai 1871
W Longpré
Dpt coronaire
».


Commentaires :

- un bel exemple pour illustrer que la tenue d’un registre de l’état civil dépend parfois de dispositions légales comme dans le cas de mort violente;
- habituellement dans un tel cas, le contenu de l’acte de sépulture fait état que l’inhumation du corps fait suite à l’émission d’un warrant;
- dans ce cas-ci, le curé a jugé bon de joindre au registre le texte de la lettre qui fait office de warrant.

[Summary :

A warrant for the burial of the corpse of a drowned person. ]

mercredi 26 mars 2008

Quelques collections du Missouri Digital Heritage

L’état américain du Missouri a mis en ligne sous la rubrique Missouri Digital Heritage diverses bases de données. Trois d’entre elles peuvent présenter de l’intérêt pour un chercheur en généalogie. Elles ont pour titres :

- Missouri Birth & Death Records Database Pre-1910
- Missouri Death Record Database 1910-1957
- Naturalization Records Database (1816-1955).
Les résultats obtenus permettent notamment d’avoir accès à l’image du document original.


[Summary :

Three useful online databases for genealogical research in Missouri.]

mardi 25 mars 2008

Un drame sur le fleuve Saint-Laurent

Depuis le début de la Colonie, le fleuve Saint-Laurent est une artère majeure de communication. Les habitants l’ont utilisé à diverses fins mais à un prix parfois élevé. La consultation des registres de l’état civil permettent parfois de le constater. L’exemple suivant en témoigne.

Les registres de la paroisse St-Marcel de L’Islet font état pour le 29 septembre 1903 de l’inhumation suivante :

«S. 6 Joseph Médard Lauridan Dulac

Le vingt neuf septembre mil neuf cent trois, nous soussigné, curé de Saint-Paul de Montmigny avons inhumé dans le cimetière de Saint Marcel de L’Islet le cors de Joseph Médard Lauridan Dulac, navigateur fils de feu Francois Xavier Dulac et de Flavie Veilleux, noyé accidentellement vis à vis de Sorel le dix-sept du mois présent, retrouvé le vingt-cinq du mois présent il était âgé de vingt et un ans sept mois, vingt huit jours. Cette inhumation est faite en vertu d’un permis d’inhumer émané par A. L. Fleury coroner pour le district de Richelieu, à la date du vingt six du mois
présent. Furent présents à l’inhumation les Révérends Martial Dubé, prêtre et curé de Sainte-Apolline, François Xavier Adolphe Dulac, prêtre et curé de Saint-Marcel frère du défunt, Joseph Edmond Dulac frère du défunt, Joseph Éméry Dulac, frère du défunt, Ludger Guimont beau frère du défunt et un grand nombre de parents et amis du défunt dont quelques-uns ont signé avec nous .Lecture faite.
J. M. Dubé ptre curé de Ste Apolline
F. X. A. Dulac
ptre¨curé de St-Marcel
J. Edmond Dulac
? Dulac
J . Émery
Dulac
Adéline Dulac
Léa Dulac
Ludger Guimont
Madame Edmond
Dulac
Madame Émery Dulac
Alphonse guimont
T. E. Martin E.E.D.
A.D,
Bélanger ( ?)
Gabriel Savard L.E. Richard Ptre

Commentaires :

- l’enquête du coroner a été requise en vertu du fait qu’il s’agissait d’une mort violente;
- le nombre de signatures (15) est important mais pas exceptionnel; la présence de trois prêtres s’explique par le fait que le défunt est le frère de l’un d’entre eux;
- à noter la façon dont deux des épouses ont signé, une pratique qui n’a plus court de nos jours.

[Summary :

The church record for a drowned man in the St-Lawrence River.]

lundi 24 mars 2008

Découvrez vos ancêtres français

Le 20 mars 2008, La Maison de France au Canada lançait une nouvelle base de données afin de permettre aux passionnés de généalogie de retrouver facilement le lieu d'origine de leurs ancêtres français.

Sous l’appellation Découvrez vos ancêtres français, la recherche se fait par patronyme. Les résultats se présentent sous la forme suivante :
le nom de l’ancêtre,
le lieu d’origine en France
le département
la région
la date de naissance [année].
De plus, il est possible de télécharger et d’imprimer un «carnet généalogique» sur un ancêtre, lequel contient divers renseignements touristiques et historiques. La démarche exige cependant de faire une demande en ligne en fournissant votre nom et votre courriel. On peut penser que ces dernières informations seront versées dans une liste d’envoi pour des informations ltérieures.

Commentaires :

- l’environnement de cette base de données marqué par un site à vocation essentiellement touristique gomme toute son utilité;
- cette base contient de l’information sur 9 335 pionniers originaires de
France;
- sur ce dernier plan, cette base de données est plus complète que le fichier Origine [voir le message publié le 14 décembre 2007] ;
- par ailleurs, comme l’information fournie sur un ancêtre est limitée, on peut s’interroger pour quelles raisons aucun lien n’a été prévu avec les résultats plus complets du fichier Origine pour les ancêtres qui y sont présents. Cette situation est d’autant plus étonnante que ces deux bases ont une partie de leur financement provenant de France et que le responsable de la base de données est le coordonnateur du ficher Origine; bref, la France a raté là une belle occasion de travailler «sur le sens».
Somme toute, une banque de données de peu d’utilité dans sa forme actuelle pour une recherche en généalogie.


[Summary :

An online database on Québec’s pionners originating from France.]

dimanche 23 mars 2008

Un rapport d’experts relatif à la subdivision d'une maison

Le 6 mars 1827, Jean-Baptiste Caillouette et Jean-Marie Gagné, maître-charpentier du Faubourg St-Roch, comparaissent à titre d'experts devant le notaire Louis Panet [acte # 2283]. Ils se conforment ainsi à l'ordonnance datée du même jour et émise par le juge James Kerr de la Cour du Banc du Roi.

Cette ordonnance est à l'effet de constater si une maison pouvait être commodément divisée entre les deux co-propriétaires et d'en déterminer la valeur. Cette maison de 15 pieds de large par 26 pieds de profond est située au Faubourg St-Roch; son emplacement de 20 pieds de front par 60 pieds de profondeur est borné par devant à la rue Garant, au sud par Joseph Dash, au nord par Germain Dubeau. À la suite de leur visite, les deux experts sont d'avis que cette maison ne peut être divisée; de plus, ils estiment que, prenant en compte son mauvais état, la valeur de cette maison est de 40 livres.

Le fait d’être requis pour effectuer un tel travail prouve que ces deux personnes étaient reconnus par leurs pair en raison de leur compétence en la matière.


[Summary :

A report on the possibility for dividing a house.]

samedi 22 mars 2008

Une économie d’actes

Les registres de la paroisse St-Alphonse du Caplan en date du 14 janvier 1901 font état de l’acte suivant :

«B1. 2 . S. 2 + 3 Marie Adèle + Marie Lucie Lebrun 2 jours

Le quatorze janvier mil neuf cent un, nous prêtre curé soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse les corps de Marie Adèle + Marie Lucie Lebrun, nées le dix du même mois et ondoyées à la maison par le curé soussigné; filles de John Lebrun, cultivateur et de Célestine ( ?) Leblanc de cette paroisse; parrain Jean Leblanc, oncle des enfants, décédées le dix du même mois à l’age de deux jours. Étaient présents le père des enfants et quelques autres qui n’ont su signer. Lecture faite.
L. P Canuel ptre curé
»

Commentaires :

- de tels cas ne sont pas traités de façon uniforme dans les registres des paroisses du Québec;
- parfois, des actes de baptême et de sépulture sont rédigés pour chacun des enfants concernés;
- d’autres fois et comme dans l’exemple cité, un acte unique est rédigé ;
- à noter que le curé fait une erreur sur l’âge de ces deux enfants.
[Summary :

An only church record for the baptism and the burial of two twin sisters.]

vendredi 21 mars 2008

Les Guillotinés de la Révolution Française

La Révolution française a été un événement marquant de l’histoire de la France. De nombreuses personnes y ont laissé la vie.

La consultation du site Les Guillotinés de la Révolution Française permet d’en connaître davantage sur le sort de ces personnes.

Les résultats sont présentés sous la forme d’une liste alphabétique et accompagnés d’une courte description. Pour certains, un texte plus étoffé est disponible et pour quelques uns, l’image d’un document source est disponible en ligne.

Des rubriques présentent également les sources, l’histoire et une chronologie de la Révolution française et d’autres liens traitant de ce thème.


[Summary :

A website on people who died in the French Revolution.]

jeudi 20 mars 2008

Deux parrains et une marraine

Les registres de la paroisse St-Alphonse de Caplan en date du 2 avril 1893 font état du baptême suivant :

«B. 2.

Le deuxième jour d’avril, mil huit cent quatre-vingts treize, nous soussigné, prêtre missionnaire, avons baptisé Henry, Constant, Charles August, né le vingt huit mars dernier, fils légitime de Napoléon Auguste Musely, particulier, et de Emma Daimeds, de cette mission. Les parrains ont été nous-même, prêtre baptisant, conjointement avec Charles Mussely de Musselyville, tous deux oncles du baptisé; la marraine a été Marie Mussely, de Musselyville, cousine germaine du père du baptisé; qui ont tous, ainsi que le père, signé avec nous. Lecture faite.
N. A. Mussely
M Mussely
C Mussely H.J. Mussely prtre miss



Commentaires :

- habituellement, le Code de Droit Canonique prévoit qu’une personne baptisée n’a qu’un parrain et une marraine ;
- le fait qu’un des parrains soit à la fois, prêtre, officier de l’état civil et oncle de l’enfant explique vraisemblablement cette situation particulière.

[Summary :

A church record for a baptism with two godfathers.]

mercredi 19 mars 2008

Un acte d’ondoiement?

La consultation des registres de l’état civil permet à l’occasion de faire des découvertes intéressantes au plan de leur tenue.

Ainsi, les registres de la paroisse St-Alphonse de Caplan pour le 18 octobre 1892 font état de l’acte suivant :

«Le dix huit octobre, mil huit cent quatre vingt douze, nous soussigné, prêtre résidant de cette mission avons ondoyé Alphonse, immédiatement après sa naissance, fils légitime de Edouard Lust, belge, laboureur et de Sylvie Desmet, de cette paroisse. Le père, présent à l’ondoiement a signé avec nous. Lecture faite.
E Lust H. J. Mussely, ptre miss


Le jour suivant dans ces mêmes registres, on peut lire l’acte suivant :

«Le dix neuf octobre, mil huit cent quatre-vingt douze, nous soussigné, prêtre résidant de cette mission, avons inhumé dans le cimetière de la paroisse de St-Charles de Caplan le corps de Alphonse, fils de Edouard Lust et de Sylvie Desmet, décédé en cette mission, le jour même de sa naissance. Était présent le père de l’enfant qui a signé avec nous. Lecture faite. Le présent acte est aussi inscrit aux registres de la paroisse de St-Charles de Caplan.
E Lust H. J. Mussely, ptre miss


Dans les registres de la paroisse St-Charles de Caplan pour le dix-neuf octobre 1892, on retrouve l’acte suivant :

«B. 36. S. 15 Alphonse Lust

Le dix neuf octobre, mil huit cent quatre-vingt douze, nous, prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière du lieu le corps de Alphonse, fils légitime d’Edouard Lust et de Sylvie Desmet, cultivateur de la mission de St-Alphonse de Musselyville, décédé la veille, une demi heure après sa naissance. Fut présent à la sépulture Edouard Lust, père de l’enfant, lequel a signé. Lecture faite.
E Lust H. J. Mussely, ptre miss



Commentaires :

- plusieurs éléments de ces actes détonnent au regard d’une bonne tenue des registres de l’état civil;
- les deux actes de la paroisse de St-Alphonse de Caplan sont les premiers à être enregistrés dans cette paroisse; est-ce la raison pour laquelle ils ne sont pas identifiés dans la marge?
- le premier acte est particulièrement étonnant; en effet, le fait qu’un enfant a été ondoyé est normalement mentionné dans son acte de baptême; l’officiant fait alors état qu’il supplée aux cérémonies du baptême de l’enfant ondoyé;
- aussi, rédiger un acte où l’officiant ne fait état que de l’ondoiement est particulier; le fait que le nom du parrain et de la marraine fait en sorte que l’acte ne peut être considéré comme un acte de baptême;
- la reprise de ces deux actes dans les registres de la paroisse voisine est également étonnante même si une mention en ce sens est faite dans les registres d’une de ces
paroisses; de plus, il y a lieu de noter que le libellé de ces actes diffère quelque peu;
- la mention de la nationalité du père fait référence à une particularité de cette paroisse qui a été fondé en octobre 1891. En effet, la consultation de la banque de données Topos sur le web permet d’apprendre que l'abbé Henry-Joseph Mussely arrive de Belgique avec 25 compatriotes et fonde en cette terre gaspésienne la colonie de Saint-Alphonse-de-Liguori qui deviendra, en 1902, la municipalité de Musselyville. Étant donné l'origine de ces pionniers, la colonie était parfois appelée Petite-Belgique.

[Summary :

A peculiar church record for the death of an infant.]

mardi 18 mars 2008

L’engagement d’un apprenti

Au Québec, la formation des ouvriers et artisans a souvent été favorisée par la technique de l’apprentissage.

La consultation d’un document (# 13210) faisant partie du greffe du notaire Roger Lelièvre de Québec en témoigne. Ce document est de fait un contrat d’engagement de Jean Lapierre, garçon majeur demeurant au Faubourg St-Jean, à titre d'apprenti charpentier et menuisier auprès de Jean-Baptiste Caillouette.

Cet engagement a débuté le 7 juin 1825 et doit durer 3 ans. Jean-Baptiste Caillouette s'engage notamment à le loger, le nourrir et lui donner 2 livres par année.

Commentaires :

- à cette époque, la formation de type professionnelle se faisait auprès d’un maître qui exerçait sa profession, une situation fort différente de ce qui existe aujourd’hui;
- dans le cas d’un enfant mineur, le père signait le contrat d’engagement et «plaçait» ainsi son fils dans le but de lui assurer un bel avenir;
- cette façon de transmettre les connaissances qui date du Moyen Âge accordait des avantages importants aux maîtres et, en France, ces derniers regroupés en association avaient une influence déterminante sur l’économie d’une localité; le contexte fort différent du Québec a fait en sorte que ce genre de situation ne s’est pas reproduite ici;
- les greffes de notaires du Québec fourmillent de contrats analogues.


[Summary :

A contract for an apprentice carpenter.]

lundi 17 mars 2008

Le site Yukon Genealogy

Pour une recherche sur une personne ayant séjourné ou travaillé au Yukon, il est possible de consulter deux bases de données sur le site Yukon Genealogy.

Ces deux bases de données sont :

- Dawson City Museum Pan for Gold;

- Yukon Archives Genealogy.

La recherche par patronyme est possible; il est conseillé de faire une recherche dans chacune de ces bases de données.


[Summary :

A website to assist family history researchers to find information about ancestors who may have lived or worked in the Yukon Territory.]

dimanche 16 mars 2008

Les demandes de terres du Bas-Canada

Une des bases de données de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) porte sur les demandes de terres du Bas-Canada.

Cette base de données contient des pétitions pour des demandes de concessions ou de baux de terres et d’autres documents administratifs et ce pour l’obtention de terres de la Couronne. Il est à remarquer que ces terres ont été attribuées après 1763 selon le système des cantons au lieu de celui des seigneuries comme du temps de la Nouvelle-France.

Le moteur de recherche donne accès à plus de 95 000 références concernant des individus ayant vécu dans la province actuelle du Québec entre 1764 et 1841.

Les résultats fournissent l’information suivante : le nom du demandeur, l’année, le volume, la page, le numéro du microfilm et la référence.


[Summary :

An online database on Lower Canada land petitions.]

samedi 15 mars 2008

Un changement important à noter

Le 13 mars dernier, un communiqué émis par The Generations Nerwork, Inc, l’organisation qui coiffe notamment le site d’Ancestry.com faisant état d’un changement important.

À compter de la semaine prochaine, le site de rootsweb fera désormais partie de celui d’Ancestry.com. Les internautes qui ont déjà visité le site rootsweb avait remarqué la présence insistante de la publicité d’Ancestry.com et l’invitation constante à faire des recherches sur ce dernier site payant.

Il faut interpréter cette décision comme une décision d’affaires ayant pour objectif d’augmenter la circulation sur le site d’Ancestry.com, ce qui aura pour effet de faire monter le prix de la publicité.

Par ailleurs, plusieurs chercheurs s’interrogent avec raison sur ce que l’avenir réserve à ce volet gratuit d'Ancestry.com. Est-ce un prélude à son éventuelle disparition complète? De même, qu’en sera-t-il du USGenweb Project qui y était hébergé ?

Un dossier à surveiller de près au cours des prochains mois.


[Summary :

Rootsweb move to Ancestry domain.]

vendredi 14 mars 2008

Le numéro spécial hors série de la revue The Beaver

Dans le but de commémorer le 400e anniversaire de la Ville de Québec, la revue The Beaver, qui se présente comme Le magazine d’histoire du Canada a préparé un numéro spécial hors série de 100 pages intitulé Québec a 400 ans. Une version anglaise de ce même numéro a paru sous le titre Quebec at 400.

Depuis la parution de son premier numéro en octobre 1920, c’est la première fois que cette revue publie en français; l’occasion était belle. Il y a lieu de se réjouir de ce que la direction de la revue a fait appel à des collaborateurs francophones chevronnés, dont Jacques Lacoursière à titre de Corédacteur en chef. Cette façon de faire n’est sûrement pas étrangère au traitement fort correct du contenu. À notre avis, le meilleur article est celui de Denis Vaugeois, intitulé Champlain, le vrai (page 22).

Il est intéressant de comparer les titres et les thèmes des articles rédigés par les auteurs francophones et anglophones; il y a là le reflet d’une différence de perception et de quelques relents des «deux solitudes».

Une lecture fort agréable agrémentée de quelques illustrations. De plus, plusieurs des auteurs ont eu la bonne idée d’indiquer à la fin de leur article les coordonnées d’ouvrages traitant du contenu traité : une invitation à approfondir le tout.

Le site Internet de la revue est bilingue; la présence d’un index permet notamment une recherche par mot clé dans le contenu des articles.


[Summary :

A special collector’s issue of The Beaver on Québec City.]

jeudi 13 mars 2008

Des actes notariés plus riches que d’autres

Parmi les documents du greffe du notaire Antoine-Archange Parent en date du 15 janvier 1822, on apprend que Jean-Baptiste Caillouette et son épouse, Marie-Thècle Levasseur abandonnent et transportent la propriété d'un terrain en faveur d'Edward Bowen, un des juges de la Cour du Banc du Roi et agissant pour les héritiers de Charles Dumesnil dit Lamusique.

Jean-Baptiste Caillouette reconnaît alors devoir payer à ce dernier, au 1er juillet, une rente hypothécaire annuelle de 9 livres. Cette rente concerne un terrain qu'il a acquis en vertu d'un acte passé le 24 décembre 1819 devant le notaire Étienne Boudreault. Ce terrain est situé au sud du chemin Ste-Foy qu'il touche par le devant et est borné par la rue Ste-Julie par l'arrière, au nord-est par Thomas Paul et par William J. Cohen et au sud-ouest par madame Vincent. Jean-Baptiste concède qu'il ne peut rencontrer le paiement de cette rente en raison de l'état actuel de ses affaires. Aussi, il cède et transporte ses droits sur ce terrain et verse également 13 livres et 10 chelins à titre d'arrérages de rente.

L’intérêt de cet acte notarié tient essentiellement à ce qu’une liste des propriétés de Jean-Baptiste Caillouette y est jointe en annexe. La consultation de cette liste nous apprend qu’en janvier 1822, il est propriétaire :

- d'un emplacement rue St-Joseph dans le Faubourg St-Roch vendu à François Marceau le 17 décembre 1820 devant le notaire Étienne Boudreault (# 250);
- d'un autre emplacement situé dans le même Faubourg, rue St-François, et acquis de Pierre-Olivier Brunet par contrat devant le même notaire le 12 janvier 1820 (# 250); [Le 1er août 1822, il est mentionné comme propriétaire d'un terrain situé du côté sud de la rue et portant le numéro 4. Source: le texte du Writ of execution contre Toussain Ouellet paru dans la Gazette de Québec.]
- d'un troisième emplacement dans le même Faubourg, rue des Fossés, et vendu à Charles Rochet en 1818 par contrat devant le notaire Charles Dugal (# 100);
- d'une terre située à Kamouraska et vendue à Antoine Lavoie en 1813 par contrat devant le notaire Paschal Taché (# 65);
- d'une autre terre située également à Kamouraska et vendue à Joseph Lavoie en 1813 devant le même notaire (# 70).

La seule consultation d’une telle liste permet d’éviter de longues recherches pour retrouver la même information.


[Summary :

Some notarial acts are more interesting than others.]

mercredi 12 mars 2008

Un écheveau d’alliances stratégiques

Ces derniers mois, on a assisté dans l’univers de la généalogie en Amérique du Nord à une série d’alliances stratégiques entre divers intervenants.

Entre autres alliances, mentionnons celles convenues entre WorldVitalRecords.com et plus d’une trentaine de partenaires depuis sa fondation dont Find My Past, Genealogical Publishing Company, Archive CD Books Australia, British Origins, Immigrant Ships Transcribers Guild, Archive CD Books Canada, Eneclann, Quintin Publications, Gould Genealogy, Familias Argentinas, Godfrey Memorial Library, NewspaperARCHIVE, Find A Grave, Allcensus, SmallTownPapers®, Accessible Archives, The Statue of Liberty-Ellis Island Foundation, Inc., the Moravian Heritage Society, et FamilySearch™; à cela il faut ajouter que, récemment, cette organisation a offert à ses abonnés un abonnement à tarifs réduits aux produits d'Ancestry.com!

La seule lecture de la liste précédente fait déjà apparaître l’écheveau des alliances entre les principaux intervenants du secteur. On peut notamment ajouter les alliances stratégiques suivantes entre :

- Footnote et NARA, Allen County Public Library;
- Family Search et Ancestry.com, Footnote, WorldVitalRecords.com, Godfrey Memorial Library, Heritage Quest/Proquest, Kindred Konnections;
- National Archives and Records Administration (NARA) et Footnote; et un projet présentement en elaboration avec Ancestry.com;
- Library of Congress et Flickr.
Commentaires :

- il faut noter le grand nombre d’alliances stratégiques et qui implique des organisations du privé et du public; bien entendu, la nature de ces alliances varient d’un intervenant à l’autre; se faire une idée juste du réseautage en cours devient de plus en plus difficile pour un observateur;
- des joueurs majeurs dans le domaine sont concernés; en filigrane dernière se profilent les investissements importants requis en ressources technologiques et financières pour la mise en état, la mise en ligne et l’indexation des bases de données;

- on assiste donc à un mouvement de fond qui ne disparaîtra pas;
- les implications de telles alliances sont importantes pour le chercheur (qui prend en compte son intérêt ?) et les organisations en cause (notamment les publiques pour lesquelles des façons de faire différentes sont maintenant possibles pour assurer une meilleure diffusion de leurs informations);
- au net, le tout se soldera par davantage de bases de données en ligne; par ailleurs, il reste à voir si la facture suivra éventuellement;
- sur un autre plan, les implications pour le bénévolat seront à évaluer avec précision [à titre d’exemple, se référer à notre message du 9 mars 2008 intitulé Un appel fort particulier à des bénévoles].


[Summary :

Recent strategic alliances in the genealogy sector.]

mardi 11 mars 2008

Les cimetières de la ville de Niagara Falls en Ontario

Le site Internet de la ville de Niagara Falls en Ontario renferme une rubrique intitulée Genealogy and Family Search. Cette rubrique permet une recherche dans les cimetières propriété de cette municipalité.

La recherche par patronyme est possible et les occurrences fournissent les informations suivantes : le nom du défunt, la date d’inhumation, le nom du cimetière, la section, le lot, le nombre de tombes et le type d’inhumation. Un plan détaillé du cimetière est disponible de même que la photographie du monument, le cas échéant.

Un des meilleurs sites de cimetière qu’il nous a été donné de visiter.


[Summary :

A website to search through cemeteries maintained by the City of Niagara Falls in Ontario.]

lundi 10 mars 2008

Un baptême furtif

Lors d’une recherche, il arrive à l’occasion que la localisation d’un acte en particulier pose des difficultés. L’exemple suivant illustre bien une telle situation.

Pour le 24 avril 1815, les registres de la paroisse St-Pierre et Paul de Baie Saint-Paul font état du mariage suivant :

«Mariage de jacob Fortin et d’Émérancienne Bouchard

Le vingt quatre d’Avril mil huit cent quinze après la publication de trois bans de mariage faite au prône de nos messes paroissiales. ? les trois derniers dimanches consécutifs, Entre Jacob fortin fils majeur de feu charles fortin et de défeunte charlotte Moreau ses père et mere natif de la paroisse de St- jean Port joli Cote du sud, résident en cette paroisse d’une part, et Émérancienne Bouchard fille mineure de jean Bouchard et de défeunte Ursule Tremblay ses pere et mere de cette paroisse d’autre part. Ne s’étant trouvé aucun empêchement quelconque audit mariage et les parties ayant reconnu pour leur propre et légitime enfant et reconnaissant comme tel marie josephte ici présente, Baptisée ce jour, née dans cette paroisse le deux du présent mois, nous Curé avons reçu leur mutuel consentement selon les formes présentes par notre mere la Sainte église, du consentement des parents et en présence du coté de l’époux d’Augustin Néron et d’Etienne Lajoïe ami de l’époux; et du coté de l’épouse de jean Bouchard pere er de françois Lavoïe cousin de l’épouse dont quelques uns ont signé l’épouse et l’époux déclarant ne le savoir. Lecture
faite
Étienne Lajoie
Augustin néron A l Lelièvre ptre
».

Commentaires :

- de fait, cet acte de mariage est également un acte de baptême; l’officiant aurait du rédiger deux actes distincts pour éviter toute confusion;
- comme une lecture attentive de l’acte est nécessaire pour s’en apercevoir, on comprend mieux l’absence de mention de ce baptême dans certains ouvrages ou répertoires;
- il est à noter que l’acte de baptême est incomplet en ce qu’il ne fait pas état du nom du parrain et de la marraine, des informations normalement présentes dans un tel acte;
- sur un autre plan, noter que l’époux vient de la Côte du Sud; une autre preuve que le fleuve Saint-Laurent ne faisait pas obstacle en ce temps aux échanges et aux migrations.

Nos remerciement à Gisèle Vézina pour avoir porté cet acte à notre attention.

[Summary :

A unique church record for a marriage and a baptism.]

dimanche 9 mars 2008

Un appel fort particulier à des bénévoles

Le cinq mars dernier, Ancestry.com a fait paraître dans 24/7 Family History Circle un court texte relatif à un projet appelé Volunteer Indexing Program (VIP). Ce nouveau programme permettra à des bénévoles de participer à la transcription de documents dans de nouvelles collections; le tout servira à créer des index qui serviront à faciliter la recherche.

Ce court texte se terminait par une invitation aux internautes intéressés de s’inscrire en ligne pour obtenir ultérieurement de l’information sur ce programme.

Commentaires :

- le projet est décrit fort sommairement, de fait beaucoup trop sommairement;
- quels seront les projets visés?
- jusqu’ici, cette organisation a souvent eu recours à la technique de la reconnaissance optique de caractère (en anglais OCR) pour générer des index; les
projets visés sont-ils des projets où le recours à la technique de l’OCR n’a pas donné les résultats escomptés?
- si l’on excepte l’accès à un document avant les autres, quel est l’intérêt pour un internaute de participer à ce programme dont les résultats seront offerts aux seuls abonnés d'Ancestry.com?
- recourir à du bénévolat procède d’une longue tradition bien implantée en généalogie; toutes les sociétés y ont recours systématiquement et, au Québec, divers projets pilotés notamment par Automated Genealogy, les Mormons et le centre de Québec de BAnQ y ont eu également recours avec raison; le tout s’est traduit par la mise en ligne de bases de données dont tous les internautes peuvent maintenant
profiter gratuitement;
- compte tenu du contexte très particulier de cette annonce, peut-on penser qu’il
s’agit là d’une façon de tester la faisabilité d’un tel projet? En d’autres termes, est-ce un ballon d’essai?


Bref, il y aura lieu de surveiller très étroitement le développement de ce projet.

[Summary :

Ancestry.com’s Volunteer Indexing Program.]

samedi 8 mars 2008

Des travaux pour une maison située à la Canardière

Un des actes du greffe du notaire Étienne Boudreault et daté du 15 décembre 1821 concerne un marché intervenu entre Jean-Baptiste Caillouette et le maître-boulanger Étienne Simard demeurant à la Haute ville de Québec, rue St-Jean.

Les travaux de menuiserie seront effectués sur une maison de 40 pieds de front sur 30 pieds de profondeur et située «...au lieu nommé La Canardière». Parmi les travaux à faire, notons un plancher de bois et «...un escalier simple mais bien commode» pour aller au grenier. Ces travaux devront être terminés pour le dernier jour du mois d'octobre 1822 et pour la somme de 60 livres. La moitié de cette somme sera payée au cours de l'été et l'autre moitié, le 1er mai 1823.

Devant ce même notaire en date du 17 janvier 1822, le maître-menuisier Jacques Laurencelle, père, demeurant au Faubourg St-Roch conclue un marché (# 1721) avec Jean-Baptiste Caillouette dans le but de faire des ouvrages de menuiserie à une maison située «...au lieu de la Canardière» et appartenant au sieur Étienne Simard.

Ces travaux devront être livrés le 15 octobre prochain pour le prix de 95 livres qui seront payées de la manière suivante : 50 livres le 1er juin, 25 livres au cours du mois d'octobre et 20 livres le 1er novembre 1822, le tout sans intérêt. Parmi les travaux à effectuer, il est fait mention d'une grande porte d'église qui aura 8 pieds de large par 16 pieds de haut. Plus loin dans le texte de ce marché, on apprend que cette porte est destinée à la troisième église de St-Nicolas. On retrouve à la fin de cet acte une quittance au montant de 50 livres datée du 11 septembre 1822. De même, le 23 septembre 1822, Jean-Baptiste Caillouette consent à ce que la somme de 30 livres qui lui est due par Étienne Simard en vertu d'un marché passé le 15 décembre 1821 devant le même notaire soit payée à Jacques Laurencelle.

Commentaires :

- il s’agit là d’un bel exemple de transactions complexes qui étaient alors réglées en ayant recours à des actes notariés, la rareté du numéraire aidant;
- la localisation de cette maison illustre bien que la croissance de la ville de Québec avait déjà commencé à déborder de son cadre original;
- une analyse fine de tels actes permet d’identifier le réseau de relations existant dans le milieu de la construction à Québec.

[Summary :

Works for the improvement of a house located near Québec City.]

vendredi 7 mars 2008

Montrer patte blanche

Comme il est écrit sur leur site, le Regroupement des anciennes familles se propose d'étudier et de faire connaître le passé des anciennes familles nobles et/ou seigneuriales et de favoriser des échanges entre leurs descendants.

Ce Regroupement compte deux catégories de membres:
- les membres titulaires, c'est-à-dire ceux et celles qui ont établi leur filiation, par les femmes ou par les hommes, avec des familles nobles ou seigneuriales. Cette filiation doit être agréée par le comité des preuves;

- les membres associés, c'est-à-dire ceux et celles qui s'intéressent à ces familles mais sans en descendre. Ils peuvent participer aux débats mais sans droit de vote.
Le message est on ne peut plus clair, n’entre pas là qui veut… Heureusement, il est possible pour un chercheur de consulter sous la rubrique Seigneur, une liste des seigneurs, fiefs et seigneuries; de même, la rubrique Noblesse permet d’accéder à une liste des nobles avec leur date d’arrivée en Nouvelle-France et leur grade.


[Summary :

A website for the descendants of seigneurs and nobles in New France.]

jeudi 6 mars 2008

Une vue aérienne de Québec en 1948

Une entente entre la ville de Québec et le Centre Géo/Stat de l’Université Laval a permis de réaliser une mosaïque de Québec à partir de 108 photographies aériennes. Le résultat peut être visionné en ligne pour une vue inédite de Québec.

L’intérêt d’une photographie aérienne est bien sûr de faire état de l’occupation et de l’organisation spatiale d’un territoire donné, dans ce cas-ci le 4 octobre 1948. Un examen minutieux permet alors de prendre connaissance de nombreuses informations. Par ailleurs, l’intérêt est décuplé lorsqu’une comparaison peut être effectuée à des dates différentes pour un même territoire.

C’est ce qu’a fait avec justesse le journal Le Soleil dans un article intitulé Québec à vol d’oiseau en…1948 et daté du vendredi 29 février 2008 (page A9). Une partie du territoire couvert par cette mosaïque peut alors être comparé à celui d’une photographie aérienne récente; un tel exercice est particulièrement riche d’enseignements.

Il aurait été intéressant que le territoire couvert ne s’arrête pas au fleuve Saint-Laurent.


[Summary :

An aerial view of Québec City in 1948.]

mercredi 5 mars 2008

Tutelle et curatelle

Le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) renferme diverses banques de données utiles au chercheur en généalogie et en histoire de famille.

Une de ces banques, Tutelle et curatelle de la région de Montréal, 1791-1807, renferme 22 879 entrées pour le district judiciaire de Montréal. La recherche est notamment possible par patronyme. On peut y trouver les nom et prénoms du tuteur, de la pupille ou de la personne « interdite » mise sous curatelle ainsi que la date du document.

Il est conseillé de lire le texte sous la rubrique Description pour une meilleure compréhension de ces deux notions qui se réfèrent à la protection des droits des mineurs.


[Summary :

An online database on tutorships and curatorships in the judicial district of Montréal,]

mardi 4 mars 2008

Une illustration réussie

En généalogie, la démarche de recherche en vue d’établir la preuve d’une relation de parenté est un processus qui a sa rationalité et sa cohérence propres.

Cette démarche de recherche vient d’être illustrée de façon particulièrement réussie au plan graphique par Mark Tucker dans un message publié le 24 février 2008 sur son blogue [www.thinkgenealogy.com].

Le graphique est en anglais et fait référence aux concepts liés à The Genealogy Proof Standard du Board for Certification of Genealogists et à divers ouvrages d’Elizabeth Shown Mills.

Un graphique à consulter pour tout chercheur et particulièrement pour des fins pédagogiques; ce graphique peut être consulté et imprimé en format pdf.


[Summary :

Mark Tucker’s Genealogy Research Map.]

lundi 3 mars 2008

Le clocher de l'église de St-François de l'Île d'Orléans

Devant le notaire Jean Bélanger en date du 7 août 1821 (# 8547), un marché intervient entre Jean-Baptiste Caillouette et les marguillers de la paroisse St-François de l'Île d'Orléans représentés par le sieur Michel Émond.

Les ouvrages prévus consistent à démolir le clocher existant qui ne peut être réparé et à en construire un neuf suivant le plan que Jean-Baptiste Caillouettea montré. Il s'agit ici du second clocher, le premier ayant été construit par Gabriel Gosselin en 1737 tel qu’indiqué à la page 160 de l’ouvrage de Pierre-Georges Roy, Les vieilles églises de la province de Québec, 1647-1900. [Québec, Commission des monuments historiques, 1925]

Ce clocher sera également démoli et reconstruit en 1863. Le bois utilisé sera de l'épinette grise ou du pin rouge que Jean-Baptiste Caillouette taillera à Québec et fera transporter à ses frais. Quatre mois sont alloués pour ces travaux. Le prix convenu est de 100 livres dont 75 seront versées pendant ou à la fin des travaux et le solde au 1er mai 1822. Une copie du procès verbal d'une réunion de l'assemblée de fabrique est jointe à cet acte. Dans ce texte, il est fait mention du sieur «Caillouët» qui verra à se nourrir lui et ses ouvriers. Cette réunion a eu lieu le 5 août 1822 et avait été convoquée «...au son de la cloche et tenue à la sacristie».

Cette assemblée de fabrique réunissait les syndics suivants: Michel Émond, François Asselin, Louis Gagnon, François Lemelin, René ? , Louis Guérard, François Pierre Deblois, Louis Lepage, Jean-Baptiste Cazeau et J. Gagnon, prêtre. Un reçu a été émis par Jean-Baptiste Caillouette et daté du 30 septembre 1821 [source : archives de la paroisse St-François de l'Île d'Orléans].


[Summary :

The deal to demolish and erect a new church tower for the St-François’parish (Île d’Orléans).]

dimanche 2 mars 2008

Le Portail Thèses Canada

Sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (BAC) i l est possible d’accéder au Portail Thèses Canada. Ce Portail constitue «…un point central d'accès aux thèses canadiennes et pour tous les renseignements concernant le programme de Thèses Canada».

Ce site permet notamment :
- d'effectuer des recherches dans AMICUS, catalogue national canadien en ligne, pour y trouver les notices bibliographiques de toutes les thèses de la collection des thèses de Bibliothèque et Archives Canada, collection établie en 1965;
- rechercher et accéder au texte intégral des versions électroniques de nombreuses thèses de doctorat et de mémoires de maîtrise canadiens;
- de trouver toute une gamme de renseignements au sujet du programme Thèses
Canada,
notamment sur la façon de trouver une thèse et sur le fonctionnement du
programme, ainsi que de l'information sur les droits d'auteur et sur bien d'autres points.


La recherche est possible par patronyme. La consultation d’un tel portail peut être utile pour une histoire de famille. À titre d’exemple, on y trouve les références suivantes sur les descendants de Gilles Caillouet : 1 Caillouet, 8 Caillouette et 61 Cayouette.


[Summary :

The online central access point for Canadian theses.]

samedi 1 mars 2008

Une base de données sur la Californie

Il est possible de consulter sur le site rootsweb la base de données California Death Records.

Cette base de données contient de l’information sur 9 366 786 décès survenus entre 1940 et 1997. La recherche est possible par patronyme. Les informations fournies sont notamment : le nom du défunt (patronyme et prénom et le middle name), la date de naissance, le patronyme de la mère, le patronyme du père, le sexe, le lieu de naissance, le lieu du décès, le lieu de résidence, la date du décès, le Social Security Number et l’âge.

De fait, cette base de données est un extrait pour l’état de la Californie de l’information contenue dans le Social Security Death Index américain.

Pour un chercheur du Québec, l’intérêt de cette base de données tient au fait que de nombreux Québécois se sont installés dans cet état et qu’il est possible de croiser l’information avec celle en provenance d’autres sources, dont des notices nécrologiques.

À titre d’exemples, on y trouve pour les descendants de Gilles Caillouet, 6 Caillouet, 4 Caillouette, 1 Cayouette et 4 Caliouette.


[Summary :

An online database on California Death Records.]