mardi 31 août 2010

Une déclaration assermentée relative à un mariage

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 3 décembre 1882 font état du document suivant :

«3 décembre 1882
Je, soussigné, déclare et jure sur les Saints Evangiles, en présence du Rév. Alphonse Benoit Côté, missionnaire de NatasKouan, que je sais apertement n'être lié par aucun lien qui m'empêche de contracter mariage avec Sylvestre Kennedy. De plus, je déclare que le Rév. P.A. Gibaud, Sém. de St-Sulpice de Montréal, a béni mon second mariage devant témoins.
En foi de quoi, j'ai fait ma marque d'une croix en présence des témoins soussignés.
A.B. Côté miss. témoin Sylvestre Kennedy ? Sa + marque ? Alphonse Benoit Côté Ptre miss.
».

Ce document illustre les précautions prises par les prêtres catholiques dans le but de s'assurer que les conditions requises sont réunies pour un mariage. Il est difficile de déchiffrer le nom du marié avec certitude. Noter que le prêtre officiant signe deux fois ce document avec une variante pour ses prénoms.


[Summary :
The church record for a document pertaining to a marriage in Natashquan, Québec.]

lundi 30 août 2010

Et son prénom est ?

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 19 août 1876 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. 27 Bourgeois

Le dix neuf aout mil huit cent soixante seize, nous soussigné missionnaire de NatasKouan, avons baptisé sous condition fils né le vingt neuf juillet du légitime mariage de Urbain Bourgeois pêcheur et de Esther Michel de la Rivière Aguanus ondoyé a la maison pour cause de mort. Parrain Nérée Allard, marraine Marie Eulalie Bourgeois cousine de l'enfant de la Rivière Aguanus qui ainsi que le père ont déclaré ne savoir signer.
? Laurent ptre
».

Un enfant qui n'a pas de prénom à sa naissance et qui est connu plus tard (à son mariage ou à son décès) sous un prénom usuel est-il toujours considéré comme un anonyme aux yeux de la loi ?
Noter la graphie du toponyme Natashquan dans l'acte. Pour mémoire, la Rivière Aguanus est maintenant connue sous le nom de Rivière Aguanish.


[Summary :
The church record for the baptism of an unnamed boy in Natahsquan,Québec.]

dimanche 29 août 2010

L'explication d'une entrée mal placée

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le mois de juillet 1868 font état de l'information suivante :

«Nota Bene
L’interposition de ces deux derniers actes provient de ce qu’il s’est trouvé un missionnaire sur les lieux, pendant que l’autre missionnaire était en mission et ne pouvait avant son retour entrer ses propres actes. J. J Auger ptre missionnaire J Julien Auger ptre
».

Il est peu fréquent d'avoir dans le registre même l'explication d'une telle situation. Noter que le prêtre signe deux fois, la seconde d'une manière plus «artistique».


[Summary :
The information about a misplaced entry in the church records in Natahsquan, Québec.]

samedi 28 août 2010

Marie-Eulalie-Virginie Cayouette

Les registres de Saint-Prime pour le 17 juin 1878 font état de son acte de baptême :

«B. 23 M. Eulalie Virginie Cayouette

Le dix sept juin mil huit cent soixante et dix-huit nous prêtre soussigné, avons baptisé Marie Eulalie Virginie, née ce jour du légitime mariage de Théodore Cayouette, cultivateur, et de Marie Léocadie Roy de cette paroisse. Le parrain a été sieur Gédéon Cinq-Mars, Entrepreneur de la paroisse de Ste Claire représenté par sieur Charles Juneau, de cette paroisse. La marraine a été Dame Eulalie Cayouette, épouse du dit parrain, laquelle a été représentée par Dame Philomène Roy. Le parrain ainsi que les représentants et le père ont su signer avec nous. Lecture faite.
Philomène Roy Charles Juneau Theodore Cayouette Elz. Auclair ptre
».

Le 12 mai 1896, elle se marie à Saint-Prime avec Théophile Morency, fils de Joseph Morency et de Flavie Racine. Elle a alors signé «Virginie Cayouette» au bas de l'acte; dans la marge et dans l'acte, le patronyme est écrit «Caÿouette».

Elle meurt à Saint-Prime le 3 mai 1948 à l'âge de 69 ans et 10 mois


[Summary :
The information about Marie-Eulalie-Virginie Cayouette.]

vendredi 27 août 2010

Écrasé sous un plançon tombé accidentellement sur lui

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 29 juillet 1867 font état de la sépulture suivante :

«S.3. Michel Morris

Le vingt neuf juillet, mil huit cent soixante sept, nous pretre soussigné avons béni à Comso, côte du Labrador, la fosse de Michel Morris, décédé par accident, écrasé sous un plançon tombé accidentellement sur lui, agé d'environ quatre ans et trois mois, enfant de Thomas Morris pêcheur et de Mary Ann B? de Comso, côte du Labrador. Présents Thomas Morris soussigné et Jean Boudreau qui n'a pu signer.
J. Julien Auger ptre mission
.».

Pour mémoire, un plançon est un tronc d'arbre refendu. Noter que la date du décès n'est pas indiquée et que la signature d'un des témoins n'apparaît pas au bas de l'acte en dépit de ce qui est mentionné par le prêtre.


[Summary :

The church record for the burying of a young boy in Natashquan, Québec.]

jeudi 26 août 2010

Ondoyé par un sauvage instruit à cet effet

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 31 juillet 1865 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. 28 Grégoire (sauvage).

Le trente-un juillet mil huit cent soixante cinq, nous prêtre soussigné, missionnaire sur la côte du Labrador, avons suppléé les cérémonies du baptême de Grégoire, né le dix huit juillet de la même année, et ondoyé par un sauvage instruit à cet effet par le missionnaire des montagnais, né du légitime mariage de Jérôme et de Marie-Anne, sauvages montagnais, dont nous n'avons pu avoir les noms de famille non plus que du parrain Louis, et de la marraine Thérèse qui n'ont pu signer; le père présent. Cérémonie faite à St Augustin, Labrador.
J.J. Auger ptre miss
».

Un autre exemple de la précaution prise par un prêtre en vue de s'assurer que l'ondoiement soit effectué correctement et selon les règles (voir également le message publié le 19 août 2010).

Noter que les patronymes des parents et des parrain et marraine ne sont pas indiqués dans l'acte, une situation qui complique singulièrement leur identification correcte. Enfin, l'absence de registre à la cérémonie ne permet pas de croire que les personnes présentes ne savaient pas signer.


[Summary :
The church record for the baptism of an indian boy in Natahsquan, Québec.]

mercredi 25 août 2010

Ondoyé par un ministre protestant

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 9 juillet 1865 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. 17 Abraham Buckle.

Le neuf juillet mil huit cent soixante cinq, mous prêtre missionnaire de la Côte du Labrador, soussigné avons suppléé les cérémonies du baptême à Abraham, agé d'a peu près un an, né du légitime mariage de John Buckle, pêcheur, et de Maria Cosper ?, de Pied-Noir. Parrain Alfred Buckle, marraine Mary Eglarn?, qui ainsi que le père n'ont pu signer.
J.J. Auger ptre
».

Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :

«Cet enfant a été ondoyé par un ministre protestant. Donc baptême douteux. J. Julien Auger Ptre».

L'estimation de la validité de l'ondoiement effectué dépend de la discrétion du prêtre. Noter que la date de naissance de l'enfant est imprécise.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in Natashquan, Québec.]

mardi 24 août 2010

Le baptême d'Anne, indienne

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le mois de juillet 1864 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. 16 Anne Indienne




F.M. Fournier ptre
».

Comme le rédacteur a laissé l'espace de neuf lignes avant de signer, il était de son intention de compléter cet acte. On peut s'interroger sur les raisons qui expliquent que l'acte a été laissé en plan.

Ne disposant que du seul prénom, il sera pratiquement impossible d'identifier correctement cet enfant.


[Summary :

The church record for the baptism of an indian girl in Natashquan, Québec.]

lundi 23 août 2010

Joseph-Régis-Alfred Cayouette

Les registres de Saint-Prime pour le 3 septembre 1876 font état de son acte de baptême :

«B. 22 J.R. Alfred Cayouette.

Le trois septembre mil huit cent soixante et seize, nous prêtre soussigné, avons baptisé Joseph Régis Alfred né le vingt neuf aout dernier, enfant issu du légitime mariage de David Théodore Cayouette cultivateur et de Marie Léocadie Roy de cette paroisse. Parrain François Régis Roy; marraine Thersile Belleau épouse de Olivier Dufrène, lesquels ont déclaré ne savoir signer. Le père soussigné avec nous. Lecture faite.
Théodore Cayouette Elz. Auclair ptre
».

Le 11 juillet 1899, il se marie à Saint-Prime avec Marie-Philomène Marchand, fille de Herménégilde Marchand et de Julie Hamel; il signe alors «Alfred Cayouette» au bas de l'acte. À noter : le patronyme est écrit «Caÿouette» dans la marge et dans l'acte, et «Caÿoüette» dans l'acte.

Le 7 avril 1955, il meurt à Kapuskasing Ontario (Immaculée Conception) et est inhumé le 11 à l'âge de 78 ans et 7 mois.


[Summary :
The information about Joseph-Régis-Alfred Cayouette.]

dimanche 22 août 2010

Une promesse sous serment à Natashquan

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 1er août 1863 font état du document suivant :

«Chapelle de La Tabatière, le 1er août 1863
Je, soussigné, ayant contracté mariage avec Demoiselle Rosanna BucKle, de la communion catholique, promets sous serment en présence de Dame Louise Whiteley et de Mr Fournier, prêtre, témoins pour ce appelés, que je laisserai à tous les enfants qui naîtront de mon mariage, avec la dite Rosanna Buckle toute liberté de suivre et de pratiquer la religion catholique apostolique et romaine et ainsi je ne gênerai en aucune manière la dite épouse dans l'exercice de la dite religion. En foi de quoi j'ai signé la présente promesse avec les dit Messieurs William BucKel et M. Fournier, prêtre, témoins.
Jospeh Whileteley William Buckley Louisa M Whiteley Rosanna Ms C Buckle Whiteley F.M. Fournier ptre
».

Au bas du document, on peut lire l'annotation suivante :

«Collez donc ce document J.O. Perron ptre».


Exiger une telle démarche illustre que le prêtre veuille au grain pour la religion de l'épouse et des enfants à naître. L'importance du document explique la raison de l'annotation.


[Summary :

The church record for an promise under oath in Natashquan, Québec.]

samedi 21 août 2010

Décédé à bord d'une goélette

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 20 juillet 1861 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 3 Jean MacKenzie

Le vingt juillet mil huit cent soixante-un, nous prêtre soussigné résidant à Notre Dame de Natashquan, avons béni le tombeau de Jean MacKenzie, pêcheur de Gaspé, décédé, à bord d'une goëlette, dans le hâvre de KiKasKa, le vingt trois juin dernier. Présent Jean Boudreau qui n'a su signer.
J.M. Fournier ptre
».

Noter l'information sommaire sur le défunt et sa provenance, reflet des mouvements importants de population autour du Golfe Saint-Laurent.


[Summary :
The church record for the burying of a fisherman in Natashquan, Québec.]

vendredi 20 août 2010

Un témoignage relatif à la qualité de la tenue du registre

Les registres de La Tabatière pour l'année 1877 font état de l'information suivante :

«Je soussigné certifie que le Révérend Père Babel a baptisé les deux enfant dont les actes de baptême sont copiés sous numéros vingt neuf et trente au feuillet neuvième, et que j'ai copié moi-même ces actes tels qu'il me les a envoyés, n'ayant pu le voir.
J.A. Chalifour ptre
».

Cette information est placée à la toute fin du registre pour cette année. De fait, et en dépit de ce que le curé a écrit, les deux actes de baptême concernés se retrouve plutôt au verso du huitième feuillet.

Il s'agit là d'un bel exemple qui illustre le souci de curés et relatif à la qualité de la tenue la plupart des registres du Québec, ce depuis le début de la Nouvelle-France. Le tout doit être placé dans le contexte particulier de cette région caractérisé par un faible volume de population dispersé sur un vaste territoire.


[Summary :

The information pertaining to the keeping of the two specific church records in La Tabatière, Québec.]

jeudi 19 août 2010

Ondoyé par un homme désigné par nous

Les registres de La Tabatière pour le 18 octobre 1876 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 16 Anonyme Alexandre Méthote

Le dix huit octobre mil huit cent soixante seize, nous missionnaire soussigné, avons bénit la fosse d'un enfant anonyme de Alexandre Méthote, pêcheur, et de Sarah Vaillancourt de cette mission de la Baie des Anglais Anticosti né le vingt août dernier et mort le trente du même mois et ondoyé par un homme désigné par nous. Etaient présents le père, la mère et Bernard Lejeune qui ont déclaré ne savoir signer. Lecture faite.
J.A. Chalifour ptre
».

La désignation d'une personne pour effectuer les ondoiements s'explique par le souci du prêtre de s'assurer que le sacrement du baptême soit dispensé selon les règles. Il y a un rapprochement à faire ici avec la finalité du serment de fidélité exigé d'une sage-femme par le curé au temps de la Nouvelle-France [voir le message publié le 2 août 2010].

La date d'inhumation n'est pas indiquée. Noter la présence de la mère à la cérémonie au cimetière, une situation peu fréquente dans les registres.


[Summary :

The church record for the burying of an unnamed boy on La Tabatière, Québec.]

mercredi 18 août 2010

Marie-Emma-Sévérine Cayouette

Les registres de Saint-Prime pour le 12 avril 1874 font état de son acte de baptême :

«B. 8 M. Emma Sévérine Cayouette

Le douze avril mil huit cent soixante quatorze, nous prêtre soussigné avons baptisée Marie Emma Sévérine née la veille du légitime mariage de Théodore Cayouette, cultivateur, et de Marie Léocadie Roy de cette paroisse. Parrain Sévérin Cinq Mars, cultivateur, marraine Emma Cayouette représentée par Cédulie Cinq Mars qui ainsi que le père ont signé avec nous. Lecture faite.
E. Severin Cinq Mars Théodore Cayouette Cédulie Cinqmars F.X. Delage ptre
».

Il s'agit de la première mention d'un Cayouette dans les registres de cette paroisse.

Le 5 février 1875, elle décède à Saint-Prime et est inhumée le 7 à l'âge de 9 mois :

«S. 2 M. E Sevérine Cayouette

Le sept février mil huit cent soixante et quinze, nous Prêtre Curé soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Marie Emma Sevérine, enfant légitime de Théodore Cayouette, cultivateur et de Marie Léocadie Roy de cette paroisse, décédée l'avant veille à l'âge de dix mois. Présents Euchariste Auclair, Jean Fradet et plusieurs autres : deux ont su signer avec Nous. Lecture faite.
Euchariste Auclair Elz. Auclair ptre
».

Comme cette fille est née le 11 avril et est décédée le 5 février suivant, elle est âgée de 9 mois et quelques jours et non de 10 mois comme indiqué dans l'acte. Par ailleurs, certains pourraient affirmer avec raison qu'elle était dans sa dixième année. C'est ce qui explique que le calcul de l'âge et la façon de le rapporter dans une base de données varient d'un chercheur à l'autre.

Noter qu'un seul témoin signe au bas de l'acte et non deux comme indiqué par le curé dans le texte.


[Summary :
The information about Marie-Emma-Sévérine Cayouette.]

mardi 17 août 2010

Un acte oublié de l'an dernier à Saint-Pamphile

Les registres de Saint-Pamphile pour le mois de février 1902 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 35. (année 1901) Jos. Ernest Jean (acte oublié l'an dernier) L.A.A.T. ptre

Le vingt décembre mil neuf cent un , nous curé soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Joseph Ernest, décédé l'avant veille, agé d'un mois et vingt jours, fils légitime de Armand Jean, journalier et d'Apolline Duval, de cette paroisse. Présents Armand Jean et Napoléon Godbout qui n'ont pu signer. Lecture faite.
L.A.A. Talbot curé
».

Cet acte est placé entre des actes datés du 2 et du 8 février 1902.

Oublier de rédiger un acte pose des problèmes particuliers pour le curé qui doit alors se demander de quelle façon corriger l'erreur. La façon retenue dans cet exemple fait en sorte que l'acte concerné est inséré dans le registre, mais pas dans celui de la bonne année; une telle situation complique la localisation ultérieure de l'information.

Au fait, de quelle façon s'est-on aperçu de cet oubli?


[Summary :
The forgotten church record for the burying of a young boy in Saint-Pamphile, Québec.]

lundi 16 août 2010

Inhumé d'abord au loin

Les registres de La Tabatière pour le 16 janvier 1876 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 5 Anonyme de Barthelemy Bertrand

Le six janvier mil huit cent soixante seize, nous missionnaire soussigné avons bénit sous condition la fosse d'un enfant anonyme de Barthélemy Bertrand pêcheur et de Marie Harvey et dont l’ondoiement est douteux à cause de l’incertitude ou l’on est s’il était mort ou vif, et décédé il y a trois ans, inhumé d’abord au loin et puis dans le mois de novembre dernier, dans le cimetière de cette mission (Betchouans). Étaient présent Barthélemy Bertrand père de l'enfant et Jean Boudreault qui ont déclaré ne savoir signer. Lecture faite.
J.A. Chalifour ptre
».

Le chercheur aurait apprécié connaitre le sexe de l'enfant, le lieu et la date de son décès, la date des deux inhumations sans compter le lieu de la première. Malheureusement, la préoccupation principale du missionnaire était de savoir s'il pouvait bénir la fosse d'un enfant qui aurait été mal ondoyé; dans le doute, il a procédé sous condition et, en prime, a rédigé un acte incomplet.


[Summary :
The church record for the burying of an unnamed child in La Tabatière, Québec.]

dimanche 15 août 2010

Inhumé avec la permission de monseigneur Bégin

Les registres de la paroisse Saint-Malachie pour le 21 février 1900 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S.6. Oliver Harrigan

Le vingt et un février mil neuf cent, nous, soussigné, curé de cette paroisse, avec la permission de Monseigneur Louis-Nazaire Bégin, obtenue par voie télégraphique, avons inhumé dans le cimetière bénit de cette paroisse, le cors d'Oliver Harrigan, décédé subitement dans un des camps du Sieur John Sheaven, aux Sept-Iles, Maine, le seize du courant, âgé à peu près de soixante ans. On le dit célibataire, et on ne connaît aucun membre de sa famille, ni aucun de ses parents. Le permis d'inhumation a été donné par le coroner, comme il appert par le certificat ci-inclus. Etaient témoins Louis Leclerc et Fénélon Bougault, soussignés lecture faite.
Louis Leclerc Fénélon Bourgault S.H. Lessard ptre
».

Cet acte constitue un exemple intéressant de la relation entre le pouvoir judiciaire représenté par le coroner et le pouvoir religieux.

Le permis du coroner daté du 19 février 1900 et qui est en partie imprimé fait mention au curé de Saint-Malachie que «...vous pouvez légalement permettre l'inhumation du dit corps dans le cimetière de votre paroisse si Monseigneur Bégin le permet.». On peut s'étonner que le coroner formule cette restriction au curé; en effet, il appartient à ce dernier de déterminer si le défunt est catholique et, à ce titre, a droit à être inhumé dans la partie consacrée du cimetière.

Noter le recours au télégraphe par le curé pour l'obtention de la permission de monseigneur. Sur un autre plan, le décès a eu lieu aux États-Unis et l'inhumation au Québec, un reflet de la problématique des frontaliers rencontrée à quelques endroits du Québec.


[Summary :

The church record for the burying of a man in Saint-Pamphile.]

samedi 14 août 2010

L'épouse meurt à 17 ans

Les registres de la paroisse de Saint-Pamphile pour le 1er avril 1899 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 12 Edith Bélanger

Le premier avril, mil huit cent quatre-vingt dix-neuf, nous, soussigné, curé de cette paroisse, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps d'Edith Bélanger, épouse de Bonaventure Moreau, cultivateur, décédée l'avant-veille en cette paroisse, à l'âge de dix sept ans. Etaeint témoins Joseph Duval, Delphis Anctil, soussignés et plusieurs autres parents et amis qui n'ont pu signer. Lecture faite.
Joseph Duval Delphis Anctil S.H. Lessard ptre
».

Ce décès survient un peu plus d'un an après son mariage célébré le 18 avril 1898; il faut le mettre en lien direct avec la naissance d'un anonyme de sexe masculin inhumé le 30 mars 1899.

Sur cette même problématique, voir également le message intitulé Mourir d'être mère et publié le 12 août 2010.


[Summary :
The church record for the burying of a young woman in Saint-Pamphile, Québec.]

vendredi 13 août 2010

Joseph-Charles-Albert-Philémon Cayouette

Les registres de la paroisse Sainte-Claire pour le 28 juillet 1872 font état de son acte de baptême :

«B 66 Jos. Chs Albert Philémon Caillouette

Le vingt huit juillet mil huit cent soixante douze nous prêtre soussignée avons baptisé Joseph Charles Albert Philémon né la veille du légitime mariage de David Théodore Caillouette, cultivateur, et de Marie Roy de Ste Justine. Parrain Charles Juneau représenté par Evangéliste Richard soussigné, marraine Philomène Roy représentée par Emma Caillouette qui a signé avec nous. Le père absent
Anne Emma Cayouette Jean Evangéliste Richard T.Gingras ptre
».

Noter la différence de graphie du patronyme dans les signatures et celle en marge et dans l'acte.

Le 30 juin 1896, il se marie à Saint-Félicien avec Marie-Anne Ouellet, fille de Damase Ouellet et d'Orélie Laprise.

Le 25 février 1949, il meurt dans la paroisse Saint-Charles de Limoilou de Québec et est inhumé dans le cimetière Saint-Charles le 28 à l'âge de 77 ans et 6 mois.


[Summary :
The information about Joseph-Charles-Albert-Philémon Cayouette.]

jeudi 12 août 2010

Mourir d'être mère

Les registres de la paroisse Saint-Pamphile pour le 29 mars 1888 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 8 Florina Dubé

Le vingt neuf mars mil huit cent quatre vingt huit, nous soussigné curé de cette paroisse avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Florina Dubé, épouse de Montézuma Bélanger cultivateur décédée l'avant veille en cette paroisse à l'âge de vingt et un ans et six mois. Furent présents Montézuma Bélanger, Pierre Dubé et plusieurs autres qui ont déclaré ne pouvoir signer. Lecture faite
Ad. Blanchet ptre
».

Le 18 mars 1888 ou neuf jours avant, la défunte avait donné naissance à une fille, Marie Florina.

Elle s'était mariée le 17 mai 1887 dans cette même paroisse. Un examen attentif de certains actes permet de mettre en lumière une problématique peu souvent soulevée, la mortalité précoce de certaines femmes mariées.
Noter que l'enfant porte le prénom de la mère et le prénom peu fréquent du père.


[Summary :

The church record for the burial of a married woman in Saint-Pamphile, Québec.]

mercredi 11 août 2010

Ondoyé si vivio

Les registres de la paroisse Saint-Pierre de Val Brillant pour le 3 octobre 1905 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 27 Anonyme Charron

Le trois octobre mil neuf cent cinq, nous prêtre capucin soussigné, avons inhumé dans le cimetière du lieu le corps de Anonyme Charron, né la veille et ondoyé (si vivio) par le docteur Clouthier, fils légitime de Auguste Charron journalier, et de Marie Bel de cette paroisse. Étaient présents à l'inhumation le père de l'enfant qui a déclaré ne savoir signer et Grégoire Blais qui a signé avec nous, lecture faite.
Grégoire Blais fv Casimir om.c
».

La mention de la condition de l'état de l'enfant s'explique par le fait que la formule utilisée pour l'ondoiement varie selon l'état de l'enfant.


[Summary :

The church record for an unnamed boy in Val Brillant, Québec.]

mardi 10 août 2010

Indulgences que l'on gagne en faisant le mois de Marie

Les registres de la paroisse Saint-François de Sales de Pointe-Gatineau font état de l'information suivante :

«Voici les indulgences que l'on gagne faisant le mois de Marie,
Pie VII, le 18 juin 1822, a accordé à perpétuité, à tous ceux qui, pendant le mois de Mai, honoreront avec piété, en public ou en particulier, la Mère de Dieu, par des prières, des méditations, des lectures ou autres actes de vertu, pour chaque jour, l'indulgence de trois cent jours, et à la fin du Mois, l'indulgence plénière le jour qu'ils choisiront pour se confesser et communier, etc. Ces indulgences sont applicables aux morts
.».

Ce document non daté est placé parmi d'autres de l'année 1850.

D'aucuns pourraient s'étonner de trouver un tel document dans un registre. Il s'agit là d'une belle illustration que, pour un curé qui est chargé exclusivement de la vie spirituelle de la paroisse, le registre de l'état civil, et particulièrement la copie religieuse, sert à l'occasion d'aide-mémoire.


[Summary :

The church record for allowances in Pointe-Gatineau, Québec.]

lundi 9 août 2010

Un effet collatéral et méconnu de la Conquête

Les registres de la paroisse de Sainte-Anne de Bellevue pour le 4 septembre 1760 font état de l'annotation marginale suivante :

«4 7bre 1760
Les sauvages aiant pillé le presbitere ont déchiré et sailli la présente copie
».

Une telle information est rarement reprise dans les manuels d'histoire en raison du peu d'importance qu'on lui attribue. Pourtant, elle illustre de façon concrète un des effets de la Conquête au plan des communautés paroissiales locales et nous rappelle que cette dernière fut également autre chose que la prise de la ville de Québec.


[Summary :
The church record for a marginal annotation in Sainte-Anne de Bellevue, Québec.]

dimanche 8 août 2010

Marie-Anne-Joséphine Cayouette

Les registres de la paroisse de Sainte-Claire pour le 29 décembre 1870 font état de son acte de baptême :

«B 83 Marie Anne Joséphine Cayouette

Le vingt neuf décembre mil huit cent soixante dix nous prêtres soussigné avons baptisé Marie Anne Joséphine née le même jour du légitime mariage de Théodore Cayouette, cultivateur et de Marie Léocadie Roy de Sainte Justine. Parrain Jean Évangéliste Cayouette marraine Philomène Richard qui ainsi que le père ont signé avec nous.
Philomène Richard J.E. Cayouette Thé. Cayouette F Gingras ptre
».

Le 13 janvier 1891, elle se marie dans la paroisse de Saint-Prime avec Louis-Edmond Miville, fils de Clovis Miville et de Marie-Georgiana Roy; elle signe alors «Joséphine Cayouette» au bas de l'acte.

Il est à noter que le mariage précédent dans les registres de cette même paroisse et célébré le même jour est celui de son frère aîné Joseph Cayouette avec Marie-Belzémire Grenier.

Elle est décédée à Saint-Prime le 4 août 1951 à l'âge de 80 ans et 6 mois.


[Summary :
The information about Marie-Anne-Joséphine Cayouette.]

samedi 7 août 2010

Michel Canty sénior et Michel Canty junior

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan pour le 5 février 1864 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. 2 Marie Lara Canty.

Le cinq février mil huit cent soixante-quatre, nous prêtre missionnaire soussigné, avons suppléé les cérémonies du à Marie Lara ondoyée par Sieur Michel Canty, Sénior, née le quatre novembre du légitime mariage de Guillaume Canty, pêcheur et de Virginie Morissette de Tête à la Baleine. Parain Michel Canty, junior, marraine Marie Desanges Hawkins qui n n'ont su signer. Le père soussigné.
F.M. Fournier ptre
».

La mention de personnes homonymes peut être source de difficulté pour l'identification correctes des personnes concernées; la façon utilisée dans cet acte est fort efficace même si elle est peu fréquente.

Noter que l'ondoiement a été fait trois mois avant le baptême de l'enfant et que la signature du père ne figure pas au bas de l'acte en dépit de ce qui y est mentionné.


[Summary :

The church record for the baptism of a girl in Natashquan, Québec.]

vendredi 6 août 2010

Ancestry.ca ou en avoir autant pour plus cher !

Récemment, le site payant Ancestry.ca a augmenté le coût annuel de son abonnement de 83.40 $ à 119.95 $, soit une hausse de 36.55 $ ou près de 44 % !

Dans un message publié le 5 octobre 2009 et intitulé «À propos de l'affaire Jean Pierre Pepin Ancestry», nous avions fait part de nos commentaires; à la fin de ce message et sous le titre «Et dans un avenir pas si lointain», nous avions évoqué la forte possibilité d'une hausse du coût de l'abonnement annuel à ce site. Seuls restaient à connaître le montant et la date d'entrée en vigueur; maintenant, c'est fait.


Sans surprise, le tout a été fait en douce, sans aucune publicité ou information permettant de comprendre la raison de l'importance de cette hausse. On comprend Ancestry de jouer à l'autruche : les services offerts n'ont pas été augmentés de façon significative et l'index de la Collection Drouin, la raison majeure de s'abonner à ce site pour plusieurs chercheurs internautes, est toujours d'aussi piètre qualité.


[Summary :
A comment on the increased cost for an annual subscription to Ancestry.ca.]

jeudi 5 août 2010

Une oraison à perpétuité

Les registres de l'Hospice Saint-Joseph de Montréal pour le 20 janvier 1869 font état de l'information s suivante :

«Dans cette Eglise, l'Oraison de la fête de Saint Joseph (19 mars) est une Oraison de Mandato, à Perpétuité et à l'exclusion de tout autre Oraison courante de Mandato que l'Evêque prescrirait pour le Diocèse.
Dans la Secrite au lieu de Solemnitatem, on dit Commemorationem.
Accordé par Monseigneur de Montréal le matin même du jour de son départ pour le vingtième Concile Ecuménique
20 janvier 1869
».

En liturgie, une oraison est une formule de prière destinée à supporter la pratique collective; en d'autres termes, il s'agit d'une une sorte d'entretien seul avec Dieu.


[Summary ;

The church record for a prayer in Montréal, Québec.]

mercredi 4 août 2010

La consécration d'une église à l'Hospice Saint-Joseph de Montréal

Les registres de l'Hospice Saint-Joseph de Montréal pour le 15 octobre 1863 font état du document suivant :

«Traduction de l'acte ci-dessus.
Ignace Bourget,
Par la grâce de Dieu et du Siège Apostolique,
Evêque de Montréal,

Nous faisons savoir à tous ceux qui liront les présentes, que, dans l'année MDCCCLXIII, le quinzième jour du mois d'octobre, jour où l'on célèbre la fête de Ste Thérèse, vierge, assisté d'un nombreux clergé, et en présence d'un grand concours de fidèles, nous avons consacré cette Eglise, que l'Illustrissime Messire Olivier Berthelet, magistrat de cette cité, a érigée et fait construire à ses propres frais, pour accroître la dévotion envers St. Joseph, Epoux de la Bienheureuse Vierge Marie; que nous avons consacré aussi le Maître Autel en l'honneur de ce Saint Patriarche, et que nous y avons renfermé les reliques des Saints Martyrs Felicissime et Placide; que nous avons accordé à tous les fidèles qui visiteront cette Eglise ce même jour et durant tout l'Octave, une indulgence d'une année, selon le droit que nous en donne le Pontificat, et de plus, en vertu d'un Indult obtenu du S. Siège, en date du 11 juillet 1841, une indulgence plénière à tous ceux qui étant confessés et communiés, visiteront également cette église, aux mêmes jours que cy-dessus et prieront aux intentions de Sa Sainteté; et que cette indulgence plénière pourra être gagnée aux mêmes conditions, au jour anniversaire de cette Dédicace et pendant son Octave; lequel anniversaire sera désormais chaque année, célébré le dimanche qui suivra le quinzième jour d'octobre;
Nous accordons aussi une indulgence de quarante jours, pour le susdit anniversaire. De plus, en vertu d'un pouvoir spécial qui nous a été accordé par le Siège Apostolique le 27 février 1853, nous avons déclaré être Privilégiés à perpétuité le susdit Maître autel, et l'autel placé au coté de l'Evangile dédié à la Bienheureuse Vierge Marie, dans lequel ont été renfermés les reliques des S.S. Martyrs Innocent et Senecte et qui a été consacré le même jour par l'Illustrissime et Révérendissime Seigneur Jean Joseph Lynch, Evêque de Toronto, ainsi que l'autel placé au côté de l'Epitre, en l'honneur de Ste Thérèse, Vierge, dans lequel ont été déposés les reliques des Saintes Martyrs Fanvière et Cyriace , et qui a été consacré également le même jour par l'Illustrissime et Révérendissime Pierre Mc Intyre, Evêque de Charlottetown.

Donné à Montréal les jour et an que cy-dessus

L'acte original est rédigé en latin.

Le style quelque peu pompeux du texte ne doit pas faire ombrage à la gestion centralisée et serrée des indulgences. Noter la présence de deux évêques de provinces voisines.


Pour un complément d'information, lire l'entrée pour Antoine Olivier Berthelet dans le Dictionnaire biographique du Canada.



[Summary :
The church record for the blessing of a church in Montréal, Québec.]

mardi 3 août 2010

Joseph-Théodore-Rosario Cayouette

Les registres de Sante-Justine pour le 6 septembre 1869 font état de son acte de baptême :

«B. 16 - Jos. Théodore Ros Cayouette

Le six septembre mil huit cent soixante neuf, nous soussigné missionnaire de cette mission, avons baptisé Joseph Théodore Rosario né la veille du légitime mariage de David Theodore Cayouette menuiser et de Marie Leocale Roy de cette mission. Le parrain a été Juste Cayouette et la marraine Elizabeth Turgeon qui ont signé avec nous. Le père present.
Elizabeth Turgeon Juste Cayouette Théodore Cayoutte fr François Xavier ptre
».

Le 13 janvier 1891, il se marie à Saint-Prime avec Marie-Belzémire Grenier, fille de Joseph Grenier et de Justine Grenier; il a alors signé «Joseph Théodore Cayouette» au bas de l'acte.

Le 7 juin 1943, il meurt dans la paroisse Saint-François Xavier de Chicoutimi à l'âge de 73 ans et 9 mois.


[Summary :
The information about Joseph-Théodore-Rosario Cayouette.]

lundi 2 août 2010

Le serment de fidélité d'une sage-femme

Les registres de la paroisse Sainte-Famille de Boucherville pour le 12 février 1713 font état de l'information suivante :

«Acte de serment de fidelité qu'a fait en ma présence Caroline guertin sage- femme.

Aujourd'hui le douzieme du mis de fevrier de l'anneë mil sept cent treize, Caroline Guertin femme de Denis Gerone? de cette paroisse, ageë d'environ quarante six ans, a eté eluë dans l'assemblée des femmes de cette paroisse à la pluralité des suffrages, pour exercer l'office de sage-femme, en a fait serment entre mes mains conformément à l'ordonnance de Monseigneur & Evêque de Québek. enfoi de quoi j'ai signé ce 12e. fevrier 1713.
P. Dauzat ptre
».

Se réunir en Nouvelle-France étant interdit, le fait que les femmes d'une paroisse puisse élire leur sage-femme constitue un privilège notable.

Le contrôle de l'église s'explique en raison de la possibilité que la sage-femme ait, en exerçant sa fonction, à ondoyer des enfants en danger de mort; dans de tels cas, l'ondoiement, qui est une cérémonie simplifiée du baptême et qui se limite à verser de l'eau sur la tête de la personne en prononçant les paroles sacramentelles, doit être fait selon les modalités du Rituel afin d'éviter que l'âme de l'enfant n'aille dans les limbes.

Noter que le texte de ce serment est placée à la fin du registre pour cette année.


[Summary :

The church record for the oath of a midwife in Boucherville, Québec.]

dimanche 1 août 2010

Le certificat de la bénédiction de la première église de Boucherville

Les registres de la paroisse Sainte-Famille de Boucherville pour le 12 juillet 1712 font état de l'information suivante :

«Je prêstre soussigné certifie que la susdite copie de l'acte de benediction de la premiere pierre de l'Eglise de la Ste famille de Boucherville, est conforme à l'original gravé sur une plaque de plomb enchasséë dans la surface de la premiere pierre benite qu'on a apposéë dans les fondemens au milieu du rond-point vis à vis le grand-autel, je certifie le tout être veritable comme aÿant eté presens et prêtre officians à la ceremonie de cette benediction faîte par mr. françois Vachon de Bel-mon grand vicaire du diocese de quebek. Le vingt sixe de juin mil 1712 le soir après les Vêpres; en foi de quoi j'ai signé le present certificat dans la maison presbiteriale le septième jour de juillet mil sept cent douze.
B Dauzat ptre missionaire
».

Il s'agit ici de la traduction du texte du certificat d'abord rédigé en latin; le tout a été placé à la fin du registre pour cette année.

Un moment fort de la vie de cette communauté paroissiale que le curé a tenu à souligner pour la postérité.


[Summary :
The church record for the benediction of the first stone of the church in Boucherville, Québec.]