jeudi 14 septembre 2017

Une question de quasi domicile

Les registres de la paroisse Saint-Adrien d'Irlande pour le 20 novembre 1906 font état de l'acte de mariage suivant :

«M. 6   Alcide Groulx & Léontine Roberge 

Le vingt novembre mil neuf cent six, vu la dispense de deux bans de mariage accordée par Monseigneur C.A. Marois, Vicaire Général, en date du quinze novembre dernier : vu la publication du troisième ban faite au prône de notre messe paroissiale entre Alcide Groulx journalier, ci-devant domicilié à Manchester N.H. Etats Unis, quasi domicilié à St-Ferdinand, fils majeur de Joseph Groulx cultivateur et de Eliza Dillette, de la paroisse de Ste Anne de Stukely d'une part : et Léontine Roberge, quasi domiciliée en cette paroisse, fille majeure de Julien Roberge cultivateur et de Domithilde Clément dit Labonté de la paroisse de Ste Sophie d'autre part ; ne s'étant découvert aucun empêchement de mariage, nous, curé soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Arsène Pelletier beaufrère de l'épouse qui n'a su signer. Les époux ont signé avec nous. Lecture faite. [La phrase suivante est écrite avec une encre différente.] Le dit mariage ayant été trouvé nul, nous, curé soussigné, muni de l'autorisation de Mgr L.N. Bégin archevêque de Québec, avons revalidé le dit mariage le dix-mars-dix-neuf-cent-sept en présence des témoins soussignés.
         Alcide Groulx       Arsène Pelletier
Leontine Roberge       Jules Beaulieu
        M. N. J. Dumas ptre curé». 

Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :
«Ce mariage s’est trouvé nul vu qu’il a été découvert que Léontine Roberge n’avait pas quasi domicile à St Adrien. Revalidé le dix mars suivant  A.G. L.R. A.P. J.B. M.N.J. Dumas ptre».

Un bel exemple des exigences additionnelles de l'église catholique relatives au sacrement du mariage.


[Summray :
The church record for a marriage in Saint-Adrien d'Irlande, Québec.]

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