«B.
de thomas.
Le
huit may mil sept cens soixante-un par nous curé de Québec soussigné a été
baptisé thomas né le jour precedent du légitime mariage de thomas de
parents inconnus. Le parain a été Louis Marchand soussigné et la Maraine Marie-Joseph
Lozé qui a déclaré ne sçavoir écrire. cinq mots rayés nuls.
Louis
Marchand J.F. Récher curé».
Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :
«L’Enfant cy à côté a été légitimé par le mariage célebré le 7 janvier
1764. J. Félix Récher Curé».
La consultation du registre de cette paroisse pour le 7 janvier 1764
permet de connaître le nom des parents de ce garçon : en effet, Thomas Handfield y a alors marié
Marie-Anne Poulin. Dans un acte distinct qui suit celui de leur mariage et daté
du même jour, ces époux ont de plus reconnu Thomas comme leur enfant légitime.
Aucun doute ne subsiste maintenant sur l'identité de cet enfant en raison de la
présence de cette annotation marginale qui témoigne d'une bonne tenue du registre.
À remarquer que, compte tenu que le mariage et la reconnaissance de
l'enfant ont eu lieu plus de deux ans après sa naissance, un curé n'aurait pu
inscrire une telle annotation marginale dans la copie civile du registre qui
normalement doit être déposée au palais de justice peu après la fin de l'année
concernée.
[Summary :
The church record for the baptism of an unnamed boy in Québec, Québec.]
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