«Jusqu’a ce jour nous avions tenu ce Registre Mortuaire ainsy que nos
reglements le prescrivent, mais en 1741 pendant la vacance du siege de Quebec,
Mrs de lofficialité nous proposerent d’abord de faire deux Registres
chaque année, qui fussent paraphes de Mr le Lieutenant General et
que nous remettrions un au Grefe pour la sureté des actes publics qu’on peut en
tirer, selon le besoin des familles qui y sont interpellées. Cela nous parut
juste, mais comme nos usages sont differents, nous demandâmes que pour faire ce
changement, on attendit l’arrivée du nouvel Evêque qui ne pouvoit tarder que
quelques mois. Ces Mrs n’eurent aucun égard a nôtre reponce, et le
vingtieme de janvier de cette même année, ils nous firent notifier par un
Ecclesiastique l’ordonnance qu’ils avoient renduës a ce sujet le treizieme du
dit mois, a laquelle nous sous sommes conformées, pour l’avenir».
Un épisode de la
rivalité entre l'Église et l'état qui se traduit dans divers domaines dont, au
Québec, la tenue des registres de l'état civil. Pour mémoire, cet acte
intervient avant l'arrivée de monseigneur Henri-Marie
Dubreil de Pontbriand qui succédera
à monseigneur François-Louis de
Pourroy de Lauberivière décédé le 20 août 1740.
[Summary :
A note
pertaining to the records of the Hôtel-Dieu in Québec, Québec.]
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