«Réhabilitation
du mariage de Jules Dionne et de Léa Dionne
Le
six de février mil huit cent quatre vingt quatorze par devant moi curé soussigné se sont présentés Jules Donne cultivateur
fils de Bruno Dionne de St Bruno et de Hermine Thériault d'une part et Léa Donne
fille majeure de Paul Dionne journalier et de Mathilde Paradis de cette paroisse
d'autre part lesquels ont déclaré avoir déjà contracté ensemble mariage le six
octobre mil huit cent quatre vingt neuf à Lippine New Hampshire Etats-Unis mais
que le dit mariage état trouvé nul par suite d'un empêchement dirimant de consanguinité
du trois au quatre qui a été découvert plus tard ils ont obtenu de Monseignaur
O.H Harvis? vicaire général le cinq février dispense du dit empêchement et
désirant faire réhabiliter leur dit mariage. Nous curé soussigné n'ayant
découvert aucun autre empêchement, vu aussi la dispense de trois bans accordée
par le dit Monseigneur avons reçu leur mutuel consentement de mariage en
présence de Louis Lebrun et de Paul Dionne qui n'ont su signer lecture faite.
O.
Boissinot ptre».
Il faut se rappeler ici que la réhabilitation d'un mariage
ne vaut que pour l'église catholique; aux yeux du pouvoir civil, les époux sont
toujours mariés en vertu de leur mariage antérieur. Comme les époux portent le
même patronyme, cette situation a pu mettre la puce à l'oreille du curé ou du
diocèse. Noter que, dans ce cas, cette inscription dans le registre fournit de
l'information sur un mariage qui a eu lieu aux États-Unis.
[Summary :
The church record for the rehabilitation of a
marriage in Saint-Philippe de Néri, Québec.]
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