Un recensement contient de l'information sur la population d'un territoire à une date déterminée.
En généalogie et en histoire de famille, les chercheurs savent les utiliser pour compenser ou compléter les informations tirées des registres de l'état civil. L'intérêt d'une telle démarche est de pouvoir accéder à une information «groupée» qui fait état de la structure des «ménages» qu'il ne faut pas confondre avec les familles.
Leur consultation est facilitée par le fait que la plupart des recensements canadiens sont maintenant accessibles en ligne et indexés.
Dans ce contexte, on peut s'interroger sur les raisons qui poussent des chercheurs à recopier les informations d'un recensement relatives à une paroisse ou une localité donnée.
Une lecture attentive de leurs travaux permet de constater que la lecture des données recopiées est grandement facilitée par rapport à leur consultation sur le feuillet original; de plus et, dans plusieurs cas, l'information a été rectifiée, complétée ou annotée, ce qui en fonde la valeur ajoutée. En effet, les chercheurs qui se prêtent à une tel exercice possèdent une grande connaissance des lieux et des personnes sans compter qu'ils en sont souvent originaires.
À titre d'exemple, le site de la Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs [mal nommée...] permet de consulter sous la rubrique Bibliothèque virtuelle les transcriptions avec annotations des recensements de 1861 et 1871 de Saint-Narcisse. Le tout est l'oeuvre de Guy Parent.
L'internaute y trouve là des ajouts, des corrections, des annotations et même des statistiques calculées pour cette paroisse : une valeur ajoutée certaine au regard de ce qui est accessible dans le recensement original.
[Summary :
The transcription of a local census, an added value for the researcher.]
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