«B. 8 Isidore Daraiche.
Le vingt juin ml neuf cent trois, nous soussigné curé à Mont-Louis et desservant de cette mission, avons baptisé sous condition Isidore, né le vint et un mai dernier, ondoyé conditionnellement à la maison, fils légitime de Patrick Daraiche pêcheur et de Mélanie Langlois de cette mission. Parrain Abraham Daraiche, aieul de l’enfant, de la mission de Saint Antoine de Padoue, marraine Angèle Vallée, son épouse, qui n’ont su signer ainsi que le père. Lecture faite.
Elz. J. Roy ptre curé».
Avec de telles précautions, le curé voulait s’assurer de la validité du baptême; dans l’univers des grandes organisations, l’expression utilisées pour décrire un semblable comportement est «porter bretelles et ceinture».
Noter la période d’un mois entre les deux événements.
[Summary :
The church record for the baptism of a boy in Rivière-la-Madeleine, Québec.]
1 commentaire:
Bonjour Gilles,
Je me suis toujours émerveillé de l'empressement avec lequel les enfants ont été baptisés, surtout en région où les cultivateurs étaient occupés avec leurs tâches quotidiennes l'été. Moi-même je suis né un 9 juin, mais baptisé seulement le dimanche 25 juillet suivant. C'était dans une grande ville, et je suppose que mon père était trop occupé avec son travail pour s'en occuper plus tôt. Il était comptable, et devait être très occupé au mois de juin à préparer des rapports trimestriels pour ses clients.
Dans le cas qui nous concerne, l'enfant doit avoir été malade à sa naissance, ce qui pourrait expliquer le délai d'un mois entre la naissance et le baptème.
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