«Cloche des Bergeronnnes
Le six septembre mil huit cent quatre vingt, nous prêtre missionnaire soussigné avons béni, avec l’autorisation de Monseigneur l’évêque de Chicoutimi, une cloche du poids de quatre cents quinze livres, destinée à la mission des Bergeronnes, sous le vocable de Marie-Louise-Élisée-Delphine. Les parrains et marraines furent M. Louis Boissonneault et Marie Louise Hamel cette dernière représentée par Dame Suzanne Dutremble, Elisée Beaudet Écuyer et sa dame représentés par M. Onésime Bergeron cultivateur et Dame Elisée Johnson; Ernest Cimon Ecuyer et sa dame Delphine Doucet représentés par M. Benjamin Simard cultivateur et Dame Philomène St Pierre des Bergeronnes. Parmi lesquels plusieurs ont signé avec nous ainsi que MM les curés de Tadousac et de Mille-Vaches.
C.L. Parent ptre».
La lecture du contenu de cet acte donne l’impression de lire un acte de baptême; cette impression n’est pas fortuite : le nom de la cloche, celui des parrains et des marraines, la bénédiction effectuée. Ce sont là une façon de faire et un libellé qui rappellent et se rapprochent du contenu d’un acte de baptême.
Il faut ajouter à cela qu’il s’agit du registre de l’état civil où normalement seuls des actes relatifs à la naissance, au baptême, au mariage, au décès ou à la sépulture des personnes devraient y figurer. Il faut donc y voir là un autre exemple de «document» qui peut se retrouver dans un registre et qui témoigne, à sa façon, de l’histoire de la vie de la paroisse ou de la communauté.
[Summary :
The record for the blessing of a bell in Les Escoumins, Québec.]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire