Depuis quelques semaines, une autre base de données est disponible auprès de la Société de généalogie de Québec.
Le fichier sur cédérom contient plus de 200 718 licences de mariage. La période couverte va de 1872 à 1969. Les patronymes sont surtout anglophones et le nombre de mentions de patronymes francophones est estimé à environ 20 000.
Ces licences concernent surtout les anciens comtés de Pontiac, Gatineau, Papineau, Argenteuil, Huntingdon, Beauharnois, Châteauguay, Missisquoi, Brome, Shefford, Drummond, Richmond, Stanstead, Compton, Frontenac, Lotbinière, Bonaventure et Gaspé-Est. Sans compter la ville et la banlieue de Montréal où l’on trouve plus de 55 % des licences.
Commentaires :
- Il est à noter qu’il s’agit de fait d’intentions de mariage qui, dans certains cas, n’ont pas eu de suite concrète. En ce sens, ces documents doivent être vus comme l’équivalent d’une publication de ban.
- Au Québec, les licences de mariage émises constituent à la fois un cautionnement de mariage [marriage bond] et une licence de mariage [marriage licence]. Aux États-Unis, il s’agit de deux documents distincts.
- Cet instrument de recherche sera particulièrement utile pour l’étude des mariages non catholiques à la fois par le volume d’informations et la période couverte.
- Il illustre de façon frappante la richesse plus grande des actes de l’état civil pour les catholiques où l’on retrouve notamment le nom des parents des deux époux.
- Les formules originales de ces licences de mariage, qui sont parfois accompagnées d’autres pièces, sont disponibles au Centre d’archives de Québec de BAnQ. Ce Centre possède également une copie sur microfilms de ces licences dont les originaux sont conservés à Bibliothèque et Archives Canada. En plus de ces licences, on y retrouve un index nominatif des licences de mariages du Bas-Canada (bobines 4M00-9216 à 4M00-9221). Ces licences se retrouvent dans le Fonds Bureaux des secrétaires civils et provinciaux, Québec, Bas-Canada et Canada-Est, dans la série Licences de mariages (ZC15,S7).
- Un aspect pas suffisamment souligné : l’immense somme de travail qu’une telle compilation nécessite. Près d’une quarantaine de chercheurs ont assuré, à titre bénévole et durant de longs mois, la saisie, la mise en état et la validation des données. Il est dommage que les noms de ces héros obscurs ne soient pas mieux publicisés; seule la version sur cédérom en fait état dans un fichier distincts.
Pour plus d’information, consulter l’article suivant :
Julien Burns. Les licences de mariage, L’Ancêtre, numéro 276, volume 33, automne 2006, p. 26-28.
[Summary :
A new database from Société de généalogie de Québec contains 200 718 licences of marriages issued in Quebec between 1872 and 1969. That new tool will make the research more easy for persons who married or intended to marry outside catholic church parishes.]
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1 commentaire:
Bonjour M. Cayouette,
Merci pour cet article sur les licences de mariage, il m'a été très utile dans le cadre de mon travail comme archiviste.
Bonne journée!
Jeannot Bourdages
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