«M 6 Elzéard Goupigue et
Mathilde dessin dite St-pierre
Le
trente un juillet mil huit cent soixante onze, entre Elzéard Goupigue veuf majeur
de Adéline Audet de Est Hatly d'une part; et Mathilde Dessin dite St-Pierre
fille majeure de Louis Dessin dit St-Pierre journalier et de Mathilde Fraquier
aussi de Est Hatley d'autre part; ne s'étant déclaré aucun empêchement au dit
mariage les parties ayant obtenu dispense de trois bans de Sa Grandeur
Monseigneur Charles Laroque évêque de St-Hyacinthe Nous Prêtre missionnaire soussigné
avec les pouvoirs ad hoc donnés par Sa Grandeur le même évêque de St-Hyacinthe
pour renouveler le consentement des parties et pour bénir cette union déjà
contractée en présence d'un ministre protestant contrairement aux lois de l'Eglise
Catholique avons reçu la réparation du scandale et aussi reçu leur mutuel
consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en preésence
de Louis Dessin dit St-Pierre père de l'épouse, de Charles Boucher, de
Télesphore Boucher et de Anselme Lemieux. Lesquels ainsi que les époux ont
déclaré ne scavoir signer.
J.
Oct. LeBlanc ptre miss.».
Cet acte est intéressant à divers égards :
- il illustre de belle
façon les exigences additionnelles de l'église catholique [notamment la demande de réparation] relative
au mariage qu'elle considère comme un sacrement
- par ailleurs, au plan
civil, le premier mariage est valide; dans ce contexte, il y a lieu de
considérer cet acte davantage comme une réhabilitation au plan religieux
- noter la graphie
particulière des patronymes des époux.
[Summary
:
The
church record for a marriage in Compton, Québec.]
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