«B 10
Le
onze avril mil huit cent quatre vingt seize, nous soussigné, curé de cette paroisse,
avons baptisé -------------- née ce jour, fille légitime d'Antoine Belleville,
menuisier, et d'Alvine Lebel, de cette paroisse. Le parrain a été Louis LeBel
et la marraine Celeste jarvais, épouse du parrain, grand'père et grand'mère de
l'enfant, qui n'ont pu signer. Le père absent. Lecture faite.
P.
Auguste Caron ptre».
Dans la marge, on peut lire l'inscription suivante
:
«Acte Nul».
L'acte qui
suit se lit comme suit :
«B 10 Marie Anne Antoinette
Belleville.
Le
douze avril mil huit cent quatre vingt seize, nous soussigné, curé de cette paroisse,
avons baptisé Marie Anne Antoinette, née la veille, fille légitime d'Antoine
Belleville, menuisier, et d'Alvine Lebel, de cette paroisse. Le parrain a été
Louis LeBel et la marraine Antoinette Harvey, veuve d'Antoine Belleville,
grand'père et grand'mère de l'enfant, qui n'ont pu signer non plus que le père.
Lecture faite.
P.
Aug. Caron ptre».
Un bel exemple des raisons qui peuvent expliquer un acte
nul. Noter que l'acte nul avait été rédigé en partie et signé de même que des différences
entre les deux textes relatives au nom de la marraine et à la présence du père.
La seule présence possible d'un acte nul s'ajoute aux raisons de consulter le
registre même de l'état civil. Se rappeler qu'un acte nul n'est jamais
mentionné dans un index ou une base de données et que seul un examen minutieux
d'un registre permet de le localiser.
[Summary
:
The
church record for the baptism of a girl in Saint-Éleuthère, Québec.]
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