Commentaires :
- à la lecture d'une telle
annonce, une réaction spontanée est de dire que cela n'a pas de bon sens;
dépasser cette première réaction est difficile
- l'information fournie par BAnQ dans
le communiqué laconique est minimale et ne permet pas de replacer cette
décision dans son contexte
- à l'évidence, les mesures
annoncées s'inscrivent dans un ensemble de compressions plus vaste dont on
ignore tout du quantum et des modalités
- dans le contexte actuel des
finances publiques des états tant au Canada qu'aux États-Unis, une telle
annonce ne surprend guère; le contraire aurait constitué une surprise de taille
- pour les chercheurs membres de
la Société de généalogie de Québec
(SGQ), cette annonce ne constitue pas une surprise, l'information ayant été
communiquée lors de leur assemblée générale annuelle tenue le 15 mai dernier;
de plus, une courte mention a été faite depuis sur le site Internet de la Société et
un courriel a été transmis en vrac aux membres
- pour quiconque a déjà été mêlé
de près un exercice de ce type, toutes les possibilités ne sont pas envisageables
et des secteurs ou des activités sont en pratique intouchables
- des retombées de cette annonce
sont passées sous silence : pour la SGQ,
une réduction du nombre d'heures d'ouverture et au cours de laquelle des
activités de formation peuvent être tenues; cette situation est d'autant plus
préoccupante que le coût du stationnement sur le campus de l'Université Laval
est prohibitif
- quelques interrogations parmi
d'autres peuvent être formulées :
- quels sont les effets de ces compressions sur les
activités de BAnQ ? et particulièrement sur ses activités et programmes de
numérisation des données ? Cela est d'autant plus important à connaître que d'aucuns
seraient portés à croire que l'accès en ligne à des informations compensera en
partie la réduction du nombre d'heures d'ouverture de ces deux centres. Il y a
lieu d'être clair là-dessus : il s'agit là d'un miroir aux alouettes. Il ne
faut pas oublier que, bon an mal an, BAnQ reçoit davantage de documents et d'informations
qu'elle n'en rend accessible en ligne sur son Portail; sans compter que l'on est toujours dans le noir sur l'état
des lieux de la numérisation et de l'indexation de certaines données en cours [à
titre d'exemples : les registres de l'état civil du district judiciaire de
Montréal qui se font toujours attendre, et l'indexation toujours partielle de
la Gazette officielle...]
- une interrogation encore plus
lourde de sens : les coupures touchent-elles l'ensemble de BAnQ et, surtout,
d'une manière «correcte» et équitable entre les volets bibliothèque et archives
de cette institution ? Cette interrogation est d'autant plus pertinente que
l'on a une vague impression au fil des ans que l'intégration du volet archives
au sein de BAnQ a été réalisée un peu pas mal à son détriment
- une dernière interrogation : s'agit-il
de la pointe d'un iceberg ? Pour notre part, nous ne serions pas vraiment
surpris que d'autres annonces analogues soient faites ces prochaines années.
[Summary :
Some comments about a recent decision
from BAnQ.]
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