samedi 28 février 2009

Aucune apparition à ce mariage !

Les registres de la paroisse St-Jean l’Évangéliste de Nouvelle pour le 29 juillet 1879 font état de l’acte de mariage suivant :

«M. Magloire Landry Marie Dugas

Le vingt neuf juillet mil huit cent soixante et dix neuf après avoir obtenu de sa Sainteté Léon XIII dispense du 2e degré d’affinité & après la publication de trois bans de mariage faite aux prônes des messes paroissiales entre Magloire Landry veuf de feu Délima Dugas & de Marie mineure de Nicolas Dugas et de Julie Leblanc, les parents consentants, et ne s’étant iconnu aucun autre empêchement, ou fait aucune apparition nous, curé soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Pierre Landry frère de l’épouse, et de Joséphine Gagné qui seule n’a pas signé avec nous. Lecture faite.
Marie Dugas Magloire Landry Pierre Landry Polydore Moreau ptre
».
L’on aura compris qu’en dépit du libellé de l’acte, le curé voulait signifier l’absence d’opposition à ce mariage.


[Summary :

The church record for a marriage in Nouvelle, Québec.]

vendredi 27 février 2009

Élisabeth-Ursule Caillouette

Les registres de Bonaventure font état de son baptême le 16 février 1794 :

«L'an mille sept cent quatre vingt quatorze le seize mars je sousigné ay suplé aux ceremonies de bateme de Elisabeth ursule née le vingt un octobre de l'année précedente du legit mariage de joseph Caillouet et de Marthe Elisabeth Robichaux - ondoyé par Gille Callouet - le par. a été Germain moreau - la mar anne Blanche Robichaux qui ne savent signer.
J. Mth. Bourg prêtre
».
Tout comme son frère aîné, cette première fille a été ondoyée par son grand-père, Gilles Caillouet. Le 7 janvier 1818, elle se marie à Bonaventure avec Julien-Olivier Bourdages, fils de Jean-Marie Bourdages et de Marie-Anngélique Bujold.

Elle est inhumé à Bonaventure le 2 mai 1871 à l’âge de 77 ans et 6 mois :

«Le deux mai mil huit cent soixante-onze nous prêtre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière le corps de Ursule Caillouette veuve de défunt Olivier Bourdages décédée depuis trois jours en cette paroisse, âgée de quatre-vingt quatre ans. Présents Télesphore Bujold qui a délaré ne savoir signer et Ambroise Gauthier soussigné avec nous.
Ambroise Gauthier J.O. Normandin ptre curé
».

[Summary :

The informations about Élisabeth-Ursule Caillouette.]

jeudi 26 février 2009

La bénédiction d’un mariage déjà contracté à Natashquan

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Natashquan font état pour le 28 juillet 1862 de l’acte de mariage suivant :

«M. 3 Antoine Marcoux et Elisabeth Hawkins

Le vingt huit juillet mil huit cent soixante te deux, vû le mariage déjà contracté le quatre juin de cette année, en présence de Edward Sheehyn, Michel Kanty et Guillaume Kanty, entre Antoine Marcoux, veuf de Angèle Célina Kenty de la Tête a la Baleine, d’une part; et Elisabeth Hawkins, fille mineure de Alexandre Hawkins et de défunte Archange Guilmet de la Baie des Moutons d’autre part, ne s’étant déclaré aucun empêchement au dit mariage, nous Prêtre, missionnaire soussigné, avons béni leur union en présence de Guillaume Kenty, Michel Kenty, père et Edward Sheehyn soussignés avec l’époux. L’épouse n’a su signer.
Benjamin Read Antoine Marcoux Edward Sheehyn William Canty Michel Canty F.M. Fournier Ptre
».

À l’évidence, cette union faisait l’objet d’un consensus social et en particulier de la part des proches de l’ancienne épouse. Dans les circonstances, le missionnaire en bénissant cette union a fait preuve de gros bon sens et a pris acte du contexte.


[Summary :

The church record for a marriage in Natashquan, Québec.]

mercredi 25 février 2009

Une jeune fille égorgée à Saint-François (Île d’Orléans)

Les registres de la paroisse Saint-François de l’Île d’Orléans pour le 24 juillet 1761 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Le vingt quatre juillet mil sept cent soixante un a été inhumée Marie de Blois fille de Jean Baptiste de Blois et de Catherine gagnier laquelle on a trouvé egorgée au bord du bois a un quart delieu de la maison de son pere suivant le procès verbal qui en a été fait par Ms les officiers anglais qui sesont transportés sur les lieux. elle était agée d’environ seize ans, et elle a été inhumé en présence de joseph hebert de Jean Boneau et d’une quantité d’autres personnes, qui ont déclaré ne scavoir signer
? ptre
».

Ce meurtre a sûrement bouleversé la population de cette paroisse, ce qui explique la quantité d’autres personnes présente à cette inhumation.

The church record for an young girl slain in Saint-François, Île d’Orléans, Québec.]

mardi 24 février 2009

L’inhumation du jeune Beausoleil

Les registres de la paroisse St-Jean de Deschaillons pour le 5 novembre 1763 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Inh Sepl Beausoleil

Lan mil sept cent soixante trois le cinq novembre par nous ptre curé de st jean a été inhumé en le cimetiere de cette paroisse un enfant male agé d’environ deux mois appelé beausoleil remis à Nicolas Maillot marguillier sortant d’une barque passante. En foy de quoy j’ai signé
J Gingau ptre
».
Le peu d’informations sur cet enfant et les circonstances particulières de son inhumation ont de quoi étonner. Entre autres choses, un enfant de deux ans a également un prénom…


[Summary :

The church record for the burying of a young male child in Deschaillons, Québec.]

lundi 23 février 2009

L’inhumation d’un jeune sauvage esclave

Les registres de la paroisse de Ste-Anne de la Pérade pour le 13 mars 1758 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sepul Pierre sauvage esclave de Lisa Goüin

L’an mil sept cens cinquante huit treize de mars par nous pretre curé de ste Anne pres Batiscan fut inhumé dans l e cimetière de la dite paroisse Pierre sauvage esclave de Lise Goüin décédé de la veille, âgé d’environ dix ans, muni du sacrement de baptême, le dit enterrement fait ladite paroisse assemblée pour un service que je faisais ce jour là pour la sœur sr. agnan ? les an et jour que cy dessus.
Roüillard pretre
».
Le peu d’information fourni sur cet enfant et le fait qu’il n’a pas eu droit à une cérémonie distincte sont vraisemblablement liés à sa double condition de sauvage et d’esclave.


[Summary :

The church record for the burying of a young male slave in Ste-Anne de la Pérade, Québec.]

dimanche 22 février 2009

Joseph-Louis Caillouette

Les registres de la paroisse de Bonaventure pour le 23 janvier 1792 font état de son acte de baptême :

«L'an mil sept cent quatre vingt douze le vingt trois janvier je soussigné ay suppléé aux ceremonies de Baptême de joseph Louis ne le vingt cinq novembre du legt mariage de henry joseph Callouet et de Elisabeth Robicheau ondoyé Gille Callouet le parain le susdit Gille Callouet qui a signé la maraine anne michel.
Gilles Caïlloüet Joseph Math Bourg prêtre
».

Noter que cet enfant a été ondoyé par son grand-père, Gilles Caillouet, l'ancêtre de cette famille.

Le 7 janvier 1823, il se marie à Bonaventure avec Lucie (Lucille) Bernard, fille de Jean Bernard et de Marie-Osite Babin.

Son acte de sépulture n'a pas été retrouvé.


[Summary :

The informations about Joseph-Louis Caillouette.]

samedi 21 février 2009

Inhumé en terre profane

Les registres de la paroisse de St-Antoine de Tilly pour le 22 novembre 1760 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sépult francois gingras

Au commencement du mois daout de lannée mil sept cent cinquante neuf sur le temoignage de pierre gingras est decedé francois gingras fils dudit pierre gingras et de marie anne ? habitants de cette paroisse lequel anfant comme lennemy était en cette paroisse a été inhumé en terre profane par sa ditte mere aydé par un de ses anfans en foy de quoy jay a la requisition du dit pierre gingras signé ces presentes ce 22 novembre 1760
noel ptre
».
Noter que cet acte de sépulture intervient plus d’une année après le décès de l’enfant dont la date n’est d’ailleurs pas précisée. Le contexte de la guerre explique cette situation inusitée où le prêtre signataire n’a pas eu connaissance personnellement de l’information contenue dans l’acte.


[Summary :

The church record for the burying of a child in St-Antoine de Tilly, Québec.]

vendredi 20 février 2009

Difficile à reconnaître en dépit des détails fournis

Les registres de la paroisse de St-Antoine de la Rivière du Loup, maintenant Louiseville, pour le 27 janvier 1761 font état de l’acte de sépulture suivant :

«enterrement d’un inconnu

le ving septieme janvier par nous pretre soussigne a été inhumé dans le cimetier de lcette paroisse le corps dun homme âgée denvirond quarante ans qui a été trouvé mort sur le lac on pourra le reconoitre a ces marques il avait un capos de couverte blanche avec des parmants rouge un grand manteloit de droguet par desous et marqué d’une cicatrisse à la quis qu’on dit être un coup de sabre present al’inhumation jacque lesage francois deloteau et joseph myleron qui ont declaré ne scavoir signe de ce enquis
f dominique petrimonts vicaire
».

Il sera malaisé d’identifier cet homme en dépit de l’effort louable du vicaire pour faciliter cette tâche. Noter la graphie de certains termes dont on comprend davantage le sens en les prononçant à voix haute.


[Summary :

The church record for the burying of an unknown man in Louiseville, Québec.]

jeudi 19 février 2009

Le curé comme parrain et pas de marraine

Les registres de la paroisse St-Pierre de Sorel pour le 4 octobre 1760 font état de l’acte de baptême suivant :

«Bapt :

Le quatrième octobre mil sept cent soixante par nous soussigné curé de Sorel a été baptisé David né quelques jours avant du legitime mariage de David Flenderson irlandais de nation, et d’une angloise aussi de la communion romaine selon que je l’ai appris par des personnes dignes de foy, j’ai servi de parain et ai dispensé de maraine selon qu’il m’a permis par la lettre circulaire du cinq juin mil sept cent cinquante neuf envoyée à messieurs les curés qui sont dans les cartiers ou l’on pouvoit craindre l’ennemy. J’ai signé seul
j. hi. filiau Curé de Sorel
».
Noter que les dispositions relatives au baptême suivies ici résultent de l’émission d’une circulaire de l’église émise en raison du contexte de la guerre. Le soin apporté par le curé à la confection de cet acte a davantage porté sur le fait de s’assurer que les parents sont catholiques que sur leur identification précise, notamment pour la mère.


[Summary :

The church record for the baptism of a chid in Sorel, Québec.]

mercredi 18 février 2009

Ondoyés par la chaste femme

Les registres de la paroisse Ste-Geneviève de Batiscan pour le 15 mai 1751 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 3 Brouillet

Lan mil sept cent cinquante un le quinze may par nous pretre soussigné ont été inhumés dans le cimetiere de cette paroisse les deux enfants de pierre brouïllet & de geneviève Larivé, qui ont deux jours , düment ondoyés à la maison par la chaste
femme, morts hier, présence pierre broüillet et ? qui ont déclaré ne scavoir signer de ce enquis suivant lordonnance.
Lagvois pretre
».
Cette expression «chaste femme» se retrouve dans quelques actes des registres de paroisses différentes. Faut-il y voir une variante de sage-femme?


[Summary :

The church record for two children in Ste-Geneviève de Batiscan, Québec.]

mardi 17 février 2009

Louis-David Cayouette

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska pour le 2 mars 1805 font état de son acte de baptême :

«Le deux mars lan mil huit cent cinq par nous sousigné curé de St Louis de Kamouraska a été baptisé Louis Cayouette [tréma sur le y] né dhyers fils legitime de François Xavier Cayouette [tréma sur le y] cordonnier en cette paroisse, et de Marie Catherine tardy ses pere et mere Le parrain a été Louis Roi dit Dejardin et la mareine Marie Catherine Cayouette qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce requis selon l'ordn
A.L. Pinet Curé
».
Noter que le père est alors prénommé «François Xavier».

Il se marie une première fois le 27 novembre 1832 dans la paroisse St-Jean Baptiste de L'Isle-Verte avec Sophie Mailloux, fille de Joseph Mailloux et de Madeleine Drouin. Le 19 janvier 1847, il se marie une seconde fois dans la paroisse St-Roch de Québec avec Marie Gagné, fille de Michel Gagné et de Louise Dorval.

Il meurt dans la paroisse Ste-Anne de Détroit (Michigan; Wayne County) et est inhumé le 27 septembre 1867; son acte de sépulture rédigé en latin ne fait pas état de la date de son décès. Il est alors âgé de 62 ans et 6 mois.

Louis-David Cayouette a eu une vie mouvementée et nous y ferons allusion dans de futurs messages.

[Summary :

The information about Louis-David Cayouette.]

lundi 16 février 2009

Une sépulture d’enfant pour un adulte

Les registres de la paroisse Ste-Anne de la Pérade pour le 17 décembre 1755 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sepul René Clermont

L’an mil sept cens cinquante cinq dix neuf décembre par nous prêtre curé de ste anne fut inhumé dans le cimetière de la dite paroisse René Clermont âgé de vingt six ans decedé de la veille. Le dit enterrement fut comme pour un enfant jugeant que le deffunt n’avait pas eu besoin de suffrages ordinaires des trépassés, etant innocent de naissance. A ste anne ce an et jour que cy dessus.
Roüillard pretre
».

Une différence semble exister entre un service pour le décès d’un enfant et celui pour un adulte. Faire état dans le texte d’un acte de sépulture de la raison d’utiliser l’un plutôt que l’autre est pour le moins particulier.


[Summary :

The church record for the burying of a man in Ste-Anne de la Pérade, Québec.]

dimanche 15 février 2009

Le premier évêque de Montréal est inhumé

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal font état pour le 23 avril 1840 de l’acte de sépulture suivant :

«S 228 Monseigneur Jean Jacques Lartique Evêque de Montreal

Le vingt trois avril mil huit cent quarante, Nous soussigné Ignace Bourget Evêque de Telmesse & Coadjuteur de l’Evêque de Montréal avons inhumé dans les voûtes de l’Eglise Cathédrale de Montréal, Monseigneur l’Illustrissime & Reverendissime Jean Jacques Lartigue, premier Evêque de Montréal, né à Montréal et décédé a l’Hotel Dieu de cette ville, le dix neuf de ce mois, dans la soixante troisième année de son âge, & la vingtième de son Episcopat, ayant été sacré Évêque de Telmesse en Lycie en l’année mil huit cent vingt un, & transféré à l’Evêché de Montréal après l’érection de ce diocèse en l’année mil huit cent trente six. Témoins Messire Joseph Vincent Quiblier supérieur du seminaire de cette ville, Messire Antoine Manseau curé de Longueuil, Les Vicaires généraux, Messire Alexis Frederick Truteau secrétaire du diocèse,& plusieurs autres soussignés.
Ant. Manseau ptre J. Quiblier ptre X. ol. Renault ptre + Ig ev. de Telmesse H. Hudon ptre A. F. Truteau ptre C.A. Primeaux ptre
».
Pour en connaître davantage sur Jean Jacques Lartigue et Ignace Bourget qui le remplacera dans cette fonction, consulter les entrés dans le Dictionnaire biographique du Canada.


[Summary :

The church record for the burying of the first bishop of Montréal, Québec.]

samedi 14 février 2009

Un colporteur est assassiné à St-Jean Port Joli

Les registres de la paroisse St-Jean Port Joli pour le 22 août 1829 font état de l’acte de sépulture suivant :

«39 fr.x. Guilimet assassiné la nuit du 17 venant au 18 du courant et inhumé le 22 août après les formalités de la loi prises

Le vingt deus août mil huit cent vingt neuf par moi prêtre soussigné de cette paroisse a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse françois Xavier guillemet colporteur âgé de dix neuf ans décédé d’une mort violente ou plutôt assassiné dans la nuit, probablement, du dix sept du présent mois mais en venant au dix huit & trouvé mort sur la grève le dix neuf vers une ou deux heures après midi avec des blessures mortelles infligées à la tête, fils de Jean Baptiste Guillemet laboureur de la paroisse de St-Vallier & de ? marie jolivet dite mitron. Furent présens Jean Baptiste Guillemet frère du défunt jean Baptiste Guillemet son frère & plusieurs autres qui n’ont su signer. La susdite inhumation faite d’après la visite de plusieurs docteurs ou médecins & toutes formalités prises suivant la loi en présence de Bernard Antoine Panet Esq coronaire.
O. Boissonnault ptre
».
La précision des détails relatifs à ce décès est vraisemblablement liée à la présence du coroner à cette inhumation.


[Summary :

The church record for the burying of a pedlar slain in St-Jean Port Joli, Québec.]

vendredi 13 février 2009

Prénommé Hospice !

Certains des prénoms anciens du Québec font sursauter par leur caractère inusité. Un bel exemple est fourni par les registres de la paroisse de St-Éloi pour le 30 mai 1864 dans l’acte de sépulture suivant :

«S. 15 Hospice Labris

Le trente mai mil huit cent soixante quatre, nous soussigné, curé de cette paroisse, avons inhumé dans le cimetière du lieu, le corps de Hospice, enfant légitime de Aléxis Labris cultivateur et de Desanges Soucy de cette paroisse; décédé l’avant veille, âgé d’un an. Présens Vincent Tremblay et Marcellin Hudon qui n’ont su signer.
J. Chs. God. Gaudin ptre
».

Cet enfant était né le 5 juin 1863 et avait été baptisé le 6 dans la même paroisse sous les prénoms de Jean Hospice.

Dans un tel cas, la consultation de l’acte de sépulture permet de connaître lequels des prénoms au baptême est le prénom usuel. Noter la graphie particulière de son patronyme.

Nos remerciements à Françoise Dorais pour avoir porté le contenu de cet acte à notre attention.


[Summary :

The church record for the burial of a child died in St-Éloi, Québec.]

jeudi 12 février 2009

Marie-Reine Cayouette

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska pour le 5 janvier 1804 font état de son baptême :

«Le cinq de janvier mil huit cent quatre par nous soussigné curé de St-Louis de Kamouraska a été baptisée Marie Rheine Cayouete née d'hier fille légitime de Francois Cayouete cordonier en cette Paroisse et de Marie Catherine Tardif ses pere et mere Le parain a été Amable Tardif. La maraine Marie Rose Mignau femme de Francois Laprise qui ont déclaré ne savoir signer de ce enquis suivant l'ordon.
A L ptre Curé
».

De façon erronée, l'inscription marginale parle du baptême de «Marie Catherine Cayouette».

Le 12 avril 1836, elle se marie dans la paroisse Notre-Dame de Québec avec Dominique Guénard, fils de Dominique Gunnard et de Marie Drapeau. Elle est alors dite «...de la paroisse de Ste-Claire» où elle demeurait probablement chez son frère Juste Cayouette. Elle signe alors son patronyme «Cayouette», autre indice en ce sens.

Elle est inhumé dans la paroisse de St-Éloi le 12 février 1872 :

«Le douze février mil huit cent soixante et douze, nous, prêtre, soussigné, avons inhumé dans le cimetière du lieu, le corps de Catherine Caillouet, décédée l'avant veille, au township Denonville, à l'âge de quatre vingt huit ans, épouse de Joseph Bérubé. Furent présents Vincent Tremblay et Joseph Bérubé, qui ont délaré ne savoir signer.
J.B. Blanchet Ptre
».
Il faut éviter de la confondre avec sa sœur qui a fait l’objet d’un autre message publié le 7 février 2009.


[Summary :

The informations about Marie-Reine Cayouette.]

mercredi 11 février 2009

Une femme décède d’une hernie étranglée à Rivière Ouelle

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 4 janvier 1878 font état de l’acte de sépulture suivant :


«S.2. Vitaline Langlais Hernie étranglée 57 ans

Le quatre janvier mil huit cent soixante dix huit nous prêtre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Vitaline Langlais décédée de trente un décembre dernier âgée de cinquante sept ans épouse de Hyacinthe Hudon cultivateur de cette paroisse. Parrain Edouard Lizotte et Luc Martin qui n’ont su signer.
E.v. Dion ptre
».

Rechercher la cause d’un décès intéresse au plus haut point tout chercheur concerné par une histoire de famille. Obtenir une telle information et aussi précise comme dans cet acte n’est pas très courant.

Il faut souligner que de telles précisions ont été notées dans la marge au regard de plusieurs actes de sépulture au cours du dix-neuvième siècle et dans plusieurs registres de l’état civil. Il s’agit peut-être là du résultat d’une directive qu’auraient reçu les curés de cette époque. Une information difficile à confirmer.

Noter l'emploi du mot parrain au lieu de témoin à la fin de l'acte.


[Summary :

The church record for the burying of a woman in Rivière Ouelle, Québec.]

mardi 10 février 2009

Un vétéran de la guerre de 1812 est inhumé à Rivière Ouelle

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 27 novembre 1879 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 52 Hyacinthe Emond (87 ans 7ms)

Le vingt sept novembre mil huit cent soixante dix-neuf, nous pretre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Hyacinthe Emond journalier, ancien militaire de mil huit cent douze, décédé le vingt quatre du courant, agé de quatre vingt sept ans et neuf mois époux de Catharine Mivllle Déschêne de cette paroisse. Présents Léandre D’Anjou et François Morin qui n’ont su signer.
E.V. Dion ptre
».
La guerre de 1812 est un conflit qui a été davantage étudié au Canada qu’au Québec. Cette situation explique la rareté des mentions relatives à ce conflit dans les dans les registres de l’état civil.


[Summary :

The church record for the burying in Rivière Ouelle, Québec, of a late soldier of the 1812 war.]

lundi 9 février 2009

Mariés à Pyullap, Washington

Les registres de la paroisse St-Pierre de Val Brillant pour le 20 juillet 1902 font état de l’acte suivant :

«M. 7 J. B. Deschamplain et Lillie Mary Cramer

Le vingt neuf juillet mil neuf cent deux, par devant nous curé soussigné se sont présentés Jean-Baptiste Deschamplain, menuisier de cette paroisse, fils majeur de Michel Deschamplain et de feu Marie Savoie de cette paroisse d’une part; et Lillie Mary Cramer fille majeure de Edouard F. Cramer et de feu Mary Ann O’Brien de Edmonds, Washington, E.U., d’autre part, lesquels ont déclaré avoir déjà contracté mariage ensemble le deux septembre mil huit cent quatre-vingt en l’endroit appelé Pyullap E.U., mais que le dit mariage s’étant trouvé nul par suite d’un empêchement dirimant de disparité de culte, et le dit empêchement ayant été levé par la conversion au catholicisme de la partie infidèle, désirent faire réhabiliter leur mariage; nous curé soussigné, n’ayant découvert aucun autre empêchement, avons reçu leur mutuel consentement de mariage en présence de J.E. Sirois, Ptre et J.O.A. LeBel, ecclésiastique de ce diocèse - lecture faite.
Lilie Mary Cramer J.E. Sirois, ptre J.O.A. LeBel Eccl. P. Brillant p curé
».
L’intitulé de l’acte est erroné; il s’agit d’une réhabilitation d’un mariage. Les informations contenues dans cet acte permettent de connaître le lieu et la date de ce mariage aux États-Unis, une tâche qui aurait été fort difficile autrement.

Noter la présence de deux autres représentants de l’église en raison vraisemblablement de la conversion. Le fait que cette réhabilitation arrive douze ans après le mariage coïncide probablement avec le retour dans sa paroisse de l’époux et de son épouse.

La ville de Pyullap est située dans le Pierce County, au sud de la ville de Seattle dans l’état de Washington.


[Summary :

The church record for the rehabilitation in Val Brillant, Québec, of an American marriage.]

dimanche 8 février 2009

Décédé à Taunton, Massachusetts

Les registres de la paroisse L’Asomption de Rivière Ouelle pour le 15 octobre 1888 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 21 Jos : Leon Omer Gagnon (6 m)

Le quinze octobre mil huit cent quatre vingt huit nous prêtre, curé de cette paroisse soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Joseph Léon Omer décédé, à Taunton Etat du Massachusett âgé de six mois, le dix du présent mois enfant légitime de Joseph Gagnon, cultivateur et de Marie Gagnon de cette
paroisse. Furent présents à l’inhumation Charles Langlais et Joseph Laboissonnière soussignés. Lecture faite.
E.V. Dion Ptre
».

Les parents de cet enfant résidaient-ils aux États-Unis au décès de celui-ci? Noter les éléments suivants : la façon particulière d’écrire le prénom dans la marge, le fait que les parents portent le même patronyme, et que les deux témoins n’ont pas signé en dépit de ce qui est écrit dans l’acte.

La ville de Taunton est située dans le Bristol County, environ 40 milles au sud de la ville de Boston et 18 milles au nord de Fall River.


[Summary :

The church record for the burying of a chilc in Rivière Ouelle, Québec.]

samedi 7 février 2009

Marie-Reine (Cayouette)

Les registres de la paroisse St-Louis de Kamouraska font état de son baptême le 12 octobre 1801 :

«Le douse doctobre lan mil huit cent un par nous curé de St Louis de Kamouraska a été baptisée Marie Reine Cayouette [tréma sur le y] née dhyer, fille legitime de François Cayouette cordonnier en cette paroisse et de Catherine Tardy ses pere et mere. Le parrain a été hypolite Roi et la maraine Marie Thecle Beaulieu qui ont déclaré ne sçavoir signer ainsi que le pere de ce enquis selon lordon.
A.L. Pinet curé
».

Cet enfant sera inhumée dans la même paroisse le 1er décembre 1803 à l’âge de 2 ans et 1 mois :

«Le premier jour de decembre lan mil huit cent trois par nous soussigné curé de St Louis de Kamouraska a été inhumée dans le cimetiere de cette paroisse le corps de Marie Rheine Cayouette fille de francois Cayouette cordonnier en cette paroisse et Catherine Tardif décédée d'hier agée de trois ans la dite inhumation faite en présance de Pierre Lalande et de Pierre Nadeau qui ont déclaré ne savoir signer de ce requis suivant l'ordn.
A.L. Pinet Curé
».


[Summary :

The informations about Marie-Reine (Cayouette).]

vendredi 6 février 2009

Le registre de l’état civil comme outil de gérance d’un cimetière

Les registres de la paroisse St-Pierre de Val Brillant pour les années 1913 à 1940 font état d’une pratique particulière au plan de l’identification des sépultures dans la marge.

Pour chacune des sépultures, il est ajouté, outre les informations habituelles S, Sep ou encore Sépulture, une lettre «P.» ou un «G.» de même qu’un numéro séquentiel pour l’une et l’autre.

Éléments de contexte :

- aucune mention ou note n’est inscrite dans les registres qui permettrait d’expliquer cette pratique, ce au début ou à la fin de chacune des années;
- un examen du texte des sépultures concernées fait ressortir qu’un seul élément semble les discriminer : les sépultures d’enfants âgés de 7 ans et moins sont précédées d’un «P.» et celles de personnes de 8 ans et plus sont identifiées par un «G.»;
- cette façon de faire ne remonte pas au début des registres de cette paroisse qui s’ouvrent en 1884;
- comme cette pratique a été conservée durant plus de 27 ans, elle devait s’avérer utile;
- comme on ne retrouve pas une telle situation dans d’autres registres des paroisses de ce diocèse, il ne peut s’agir de l’application d’une directive diocésaine;
- il s’agit d’une pratique trop récente pour figurer dans les Rituels disponibles pour l’église catholique;
- il nous semble difficile de croire qu’il puisse s’agir d’une façon d’identifier deux sections du cimetière ou encore deux cimetières différents; une telle discrimination fondée sur la seule base de l’âge est peu probable et ne tient nullement compte de la présence de lots de famille dans plusieurs cimetières ;
- cette pratique semble avoir été utilisée ailleurs au Québec dans d’autres registres. À titre d’exemple, des sépultures de l’année 1928 de la paroisse St-Jean L’Évangéliste de Macamic [et particulièrement celles des 11 et 22 mars, 4 et 18 avril et 11 mai…].

Pour notre part, nous formulons l’hypothèse suivante : les lettres «P.» et «G.» font référence au type de fosse requis pour enterrer la personne décédée. Alors, «P.» fait référence à une petite fosse et «G.» à une grande fosse. De ce point de vue, le registre de l’état civil sert également d’outil de gérance du cimetière de la fabrique; et la différence de coût impliqué, notamment au temps où les fosses étaient creusées à la main et force de bras, va dans ce sens.


Nos remerciements notamment à Sylvain Gosselin, Roland Grenier, Guy Parent et Louis Richer pour leur collaboration dans le traitement de ce dossier.


[Summary :

A peculiar way to identify the buryings in Val Brillant, Québec.]

jeudi 5 février 2009

Venu de Lewiston, Maine, pour se marier

Les registres de la paroisse St-Pierre de Val-Brillant pour le 26 avril 1899 font état de l’acte de mariage suivant :

«M. 3 Philias Soucy et Georgiana Bélanger

Le vingt-six avril mil huit cent quatre vingt dix-neuf, vu la publication d’un ban de mariage faite au prône de notre messe paroissiale et aussi au prône de la messe paroissiale de Lewiston, Etats-Unis, comme il appert par le certificat de monsieur le curé du lieu, Entre Philias Soucy, de Lewiston Etats-Unis, fils majeur de feu Pascal Soucy & de Marie Bélanger, aussi de Lewiston Etats-Unis d’une part, et Georgiana Bélanger domicilie en cette paroisse, fille majeure de Jean-Baptiste Bélanger, boucher et de feue Aglae St Pierre aussi de cette paroisse d’autre part; vu les dispenses des deux autres publications accordées par monseigneur ? - Evêque en date du vingt et un du même mois, pour le diocèse de Rimouski et du révérend père Grolleau pour les Etats-Unis; vu aussi la dispense du deuxième degré de consanguinité accordée par sa Grandeur Monseigneur André-Albert Blais, Evêque de ce diocèse en date du dix-neuf du même mois, ne s’étant découvert aucun autre empêchement de mariage, nous curé soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence du père de l’épouse qui a signé avec l’épouse et de ? Michaud ami de l’épouse qui a déclaré ne savoir signer, ainsi l’époux, lecture faite.
Georgiana Bélanger L B Belanger P. Brillant P curé
».

Commentaires :

- l’émigation de Québécois aux États-Unis comporte de nombreuses facettes;
- certains sont revenus au Québec le temps de se marier;
- dans le présent cas, la proximité du Maine a facilité le déplacement;
- les forts liens de parenté sont vraisemblablement à l’origine de ce mariage.
[Summary :

The church record for a marriage in Val Brillant, Québec.]

mercredi 4 février 2009

Tombé du haut d’un mat

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle pour le 15 octobre 1881 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 32 Peter Donelly marin

Le quinze octobre mil huit cent quatre vingt un nous prêtre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Peter Donelly ? second à bord du navire "Red Jacket", catholique, Irlandais du Comté de lequel s’est tué en tombant du haut d’un mat du dit vaisseau hier en présence de l’équipage; âgé d’environ trente ans. Présents à l’inhumation William Attern capitaine, Charles Newgreen chiefmate, John Rayley John McDermott, carpenter, Peter Johnson, Harry Mills et Achille Fraser soussignés.
Willam Attern Master Charles Newgreen Chief Mate John Baylly ? Mate John McDermott P Johnson Harry Mills A Fraser E. V. Dion ptre
».

Une partie du contenu de cet acte témoigne de l’importance de la navigation sur le fleuve Saint-Laurent et des dangers qui y sont associés.


[Summary :

The church record for the burying of a sailor who dief from a fall from a mast in Rivière Ouelle, Québec.]

mardi 3 février 2009

Ils se sont mariés quel jour au juste?

Les registres de la paroisse L’Assomption de Rivière Ouelle en octobre 1888 font état de l’acte de mariage nul suivant :

«Le octobre mil huit cent quatre vingt huit, vu la dispense de trois bans de mariage accordée par Son Éminence le Cardinal Taschereau Archevêque de Québec, en date du douze du présent mois, entre Joseph Clermont cultivateur et menuisier, veuf majeur de défunte domicilié en cette paroisse d’une part, et vu la p»
Le texte de cet acte est barré de deux traits et il est écrit «- Nul -» à la fin. Bref, un projet d’acte qui a été rédigé à l’avance et qu’il faut mettre de côté.

Cet acte est repris immédiatement après dans un acte de mariage qui débute de cette façon :

«M. 11. Joseph Clermont et Marie A. Ouellet

Le octobre mil huit cent quatre vingt dix huit, vu
….»
Les informations pertinentes suivent à savoir : Joseph Clermont est veuf majeur de Anna Mary Elbers; Marie Ouellet est la fille de Jean Pierre Ouellet et de Henriette Levesque et est domiciliée à «…Saint Sauveur des Montagnes dans l’archidiocèse de Montréal».

L’absence de date dans un acte des registres de l’état civil est toujours embêtant. Comme cet acte est placé entre d’autres datés du 15 et du 17octobre 1888, ce mariage a pu être célébré le 15, le 16 ou le 17 octobre, soit un lundi, un mardi ou un mercredi.

Une vérification dans la copie religieuse du registre ou encore dans les archives notariales permettraient peut être d’apporter une réponse à cette énigme advenant notamment qu’un contrat de mariage a été passé entre les futurs époux.


[Summary :

An undated mariage record in Rivière Ouelle, Québec]

lundi 2 février 2009

Ignace Cayouette

Les registres de la paroisse de St-André de Kamouraska font état de son baptême, le 29 mai 1800:

«Le vingt neuf mai mil huit cens, par nous soussigné curé a été baptisé Ignace né ce matin du légitime mariage de françois Cailliouette cordonnier de la paroisse de Saint Louis de Kamouraska et de Catherine Tardy son épouse. Le parain a été Ignace Roi et la maraine Rose Roi qui ont déclaré ne savoir signer de ce enquis suivant l'orde. Le pere absent.
F. Vézina Ptre
».
Il est à noter que tous les autres enfants de cette famille ont été baptisés dans la paroisse St-Louis de Kamouraska. On ne sait comment s'explique, pour ce baptême, le changement de paroisse.

Le 11 avril 1831, Ignace se marie dans la paroisse St-Georges de Cacouna avec Angèle Dessein St-Pierre, fille de Jean Dessein St-Pierre et de Madeleine Guéret-Dumont. Il est inhumé dans la paroisse de St-Éloi le 16 mars 1863 :

«Le seize mars mil huit cent soixante trois, nous soussigné, curé de cette paroisse, avons inhumé dans le cimetière du lieu le corps de Ignace Cayauette, époux de Angèle St Pierre de cette paroisse, décédé l'avant veille, âgé de soixante ans. Présents Vincent Tremblay qui n'a su signer et Abel Simard soussigné.
Abel Simard F.Chs. Zach. Gaudin Ptre
».

[Summary :

The informations about Ignace Cayouette.]

dimanche 1 février 2009

Un vilain chat

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Québec pour le 22 décembre 1822 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S 63 Josephte Dion

Le vingt deux décembre mil huit cent quatre vingt deux, nous prêtre vicaire de Québec avons inhumé dans le Cimetière des Picotés Josephte Dion fille de défunt Antoine Dion cultivateur et de Marguerite Elotte dite Julien décédée avant hier en cette ville, comme il appert par le Warrant du Coronaire annexé à ce Registre âgée de trente ans. Présents messieurs Michel Landry, Jacques Petitclair et David Roi soussignés
M Landry J Petitclair L D Roi L. Nic. Jacques ptre vic
».
Vérification faite dans les enquêtes du coroner, on y apprend qu’elle est décédée d’hydrophobie, un symptôme de la phase terminale de la rage, après avoir été mordue par un chat.

À Québec, le cimetière des Picotés était situé sur un terrain de l’Hôtel-Dieu, sur la rue Hamel et les maisons érigées dans ses environs. Il tire son nom de l’épidémie de picote, ou petite vérole, de l’automne et de l’hiver de 1702 et dont les victimes furent inhumés dans ce cimetière.


[Summary :

The church record for the burying of a woman bitten by a cat in Québec City.]