vendredi 5 février 2021

Les registres de Saint-Eustache pour les années 1834 à 1836

 

Les événements de 1837 à Saint-Eustache ont eu des conséquences diverses et importantes pour le Québec. Un billet publié le 1er décembre 2008 a traité de l’obligation de reconstituer les registres de cette paroisse pour l’année 1837 dans le but de remplacer ceux détruits dans l’incendie du presbytère.


La consultation des registres de cette paroisse pour les années 1834, 1835 et 1836 illustre que les dommages subis alors ont eu des conséquences sur ces registres. En effet, la copie religieuse de ces registres pour ces années a été également détruite. D’où l’obligation de reconstituer cette copie religieuse à partir de la copie civile toujours disponible au palais de justice.


Au tout début de la copie religieuse du registre pour l’année 1836, on peut lire la note suivante :


«Extrait des Régistres des Actes de Baptêmes, Mariages & Sépultures faits dans la paroisse de St Eustache, depuis le vingt deux Juin mil huit cent trente quatre inclusivement, jusqu’au trente & Décembre un mil huit cent trente six aussi inclusivement. Les dits extraits levés pour remplacer les doubles des Régistres qui ont été consumés dans l’incendie de l’Eglise, de la Sacristie et du Presbytère de la dite paroisse St Eustache arrivé le quatorze du Mois de décembre de l’année Mil huit cent trente Sept.».


De même, à la toute fin de la copie religieuse de ce même registre pour l’année 1836, on peut lire la note suivante :

 

«Nous Soussignés Protonotaires de la Cour du Banc du Roi, du District de Montréal, certifions que tous les actes de baptemes, mariages et sépultures contenus dans ce Régistre jusqu’au Recto du présent feuillet No 101, ont été copiés en notre Bureau par l’un de nos employés sur les régistres qui ont été déposés dans les archives de la dite Cour dont nous sommes les Dépositaires.

                                   Montreal, Ce 30e decembre 1840

                                    Monk  mond?? Pnth. ».


Commentaires :

-       toute opération visant à reconstituer une version d’un registre est susceptible d’être incomplète :

-       et ce notamment dans le cas de la copie religieuse qui est la plupart du temps plus riche que la copie civile. Pensons à la présence possible de certaines annotations marginales relatives à l’état religieux d’une personne ou d’actes autres ; de plus, dans le cas de signatures, une mention avec le nom du signataire est faite, mais la signature elle-même n’est pas reprise ;

-       vérification faite, cette copie religieuse diffère de la copie civile notamment au regard des points suivants :

-       la numérotation des actes n’a pas été reprise ;

-       l’index annuel, appelé «Table alphabétique» dans la copie civile, n’a été recopié pour cette période ;

-       enfin, il faut noter la date de la seconde note indiquant que cette opération a été complétée plus de trois ans après les événements.



[Summary :

Some comments pertaining to the church records in Saint-Eustache, Québec.]

Aucun commentaire: