jeudi 23 juillet 2020

À propos du consentement du père


Les registres de la paroisse Notre-Dame de Bon Secours de L’Islet pour le 8 novembre 1786 font état de la lettre suivante :

                 
             «Québec  Le 4 novembre 1786
Mr Panet
                         Monsieur,

Voici la réponse de Mr Le Coadjuteur à votre lettre du 23 octobre. Si la fille en question n’est pas majeure, quelque déraisonnable que soit son père, elle ne peut se marier sans son consentement. Mais si elle a 21 ans accomplis, Mr le Coadjuteur permet de la dispenser d’un, de deux ou même de trois bans de mariage si vous le jugez nécessaire et de la marier à telle heure du jour ou de la nuit qu’il vous plaira, dans l’eglise ou le presbytère, sans qu’elle ait besoin de faire aucune sommation révérentielle, et même sans que son père ni que ses frères soient de nouveau priés de consentir à ce mariage. C’est le sentiment que de Mr P. Panet juge en cette ville, et qui a été consulté particulièrement sur ce cas
             J’ai l’honneur d’être bien respectueusement
                        Monsieur
                                         Votre très humble et très
                                         obéissant serviteur
                                             Plessis ptre secretaire».

Noter que le coadjuteur a pris conseil auprès d’un juge avant la rédaction de cette lettre qui est collée dans le registre au regard du mariage de Joseph Marie Gagnon et de Marie Marguerite Poitras.


[Summary :
A letter pertaining to a marriage in the church records of L’Islet, Québec.]

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