Ne ressort pas au premier coup d'oeil le fait que cette
programmation ne concerne que la Bibliothèque nationale et non les dix centres
régionaux. Pour chacun de ces derniers, un dévoilement ultérieur et nettement
plus discret sera fait et avec des moyens nettement plus réduits [voir ce lien
qui en décrit brièvement certains].
Cette disparité criante de traitement n'est pas
accidentelle; ce scénario se répète à quelques variantes près chaque année au
début de l'automne. Nous y voyons là une illustration de la difficile intégration
des volets bibliothèque et archives au sein de BAnQ. Au fil du temps et
notamment au chapitre de la programmation culturelle, une fracture perdure entre
ces deux univers de BAnQ. Placée cette année sous le thème «Création», l'occasion était pourtant
belle d'expérimenter quelques activités de rapprochement; et personne n'osera
croire que l'absence d'activités en généalogie ou en histoire de famille dans la
programmation culturelle de la Bibliothèque nationale n'est pas que le seul fruit
du hasard.
De curieuse façon, cette situation nous fait quelque peu
penser aux registres de l'état civil de certaines communautés religieuses où des
femmes y font leur profession de foi à titre de «religieuse de choeur» ou de
«religieuse converse». On aura beau dire avec raison que ces religieuses font
partie de la même communauté, de fait et en pratique, elle appartiennent à deux
univers fort différents. Une interrogation se pose : devra-t-on parler tantôt
du concept d'«archives converses» ?
[Summary :
Some personnal remarks about the cultural programme of Bibliothèques et Archives nationales du Québec.]
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