mardi 31 juillet 2007

Le site WorldVitalRecords.com

Mis en ligne au cours du mois d’octobre 2006, le site payant WorldVitalRecords.com a accueilli, le 26 juillet dernier, son 10 000e abonné; un succès remarquable dans le monde de la généalogie en ligne. De fait, son arrivée a été à l’origine de divers développements sur d’autres sites, particulièrement sur Ancestry.com.

Ce qui distingue ce site des autres sites payants est que, pour le prix d’abonnement, près de 1 500 bases de données sont accessibles, ce qui représente près de 500 millions de patronymes. Une innovation : l’utilisation de la technique du geo mapping pour illustrer la base de données sur le Social Security Death Index (SSDI). Des ententes de collaboration ont également été signées avec des organisations importantes : Everton Publishers, SmallTownPapers®, Quintin Publications, Godfrey Memorial Library, FamilySearch™, The Statue of Liberty-Ellis Island Foundation, et Newspaper Archives.

Pour un chercheur du Québec, ce site est surtout utile pour des recherches aux États-Unis. Par ailleurs et depuis quelques semaines, le contenu de différents répertoires de mariages de comtés ou paroisses du Québec a été mis en ligne, ce qui constitue un atout supplémentaire. Au tarif actuel d’abonnement, le rapport qualité/prix est l’un des plus intéressants sur le marché : ce qui explique que ce site est devenu le troisième site de bases de données en généalogie le plus fréquenté sur Internet.

[Summary :

A website with a lot of useful databases specially on the United States and, recently, on Quebec.]

lundi 30 juillet 2007

Les annuaires téléphoniques

Les annuaires téléphoniques constituent une source d’information particulière pour un chercheur. Au Québec, il est possible de consulter les annuaires téléphoniques de la Compagnie Bell Canada.

Cette collection se présente sous la forme d’une série de 487 microfilms couvrant la période entre 1878 et 1979; elle porte le titre :

Annuaires sur microfilm. Collection historique de téléphone de Bell Canada

Commentaires :

- un annuaire comprend l’information suivante : le nom de l’abonné, son adresse et le numéro de téléphone;
- la collection couvre le territoire desservi par cette compagnie au Canada, surtout en Québec et en Ontario; au Québec, la couverture territoriale n’est pas complète et des régions entières ne sont pas couvertes;
- l’information ne porte que sur les abonnés au téléphone, ce qui exclue notamment les conjoints et les enfants;
- un annuaire comprend les pages blanches pour les abonnés résidentiels, et les pages jaunes pour les commerces et les industries. La consultation de ces dernières pages est surtout utile pour une histoire locale;
- l’utilisation d’une telle source permet de localiser une personne mentionnée notamment dans un recensement et durant les périodes intercalaire de ces derniers; de même, il est possible de suivre les migrations d’une personne à l’intérieur d’une même ville;
- les urbains sont davantage couverts que les ruraux;
- cette collection de microfilms est accessibles aux centre régionaux de Montréal et de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec;
- l’instrument de recherche se présente sous la forme de deux cahiers à anneaux de couleur rouge intitulés : Annuaires sur microfilms. Collection historique du téléphone de Bell Canada. La recherche se fait par municipalité ou par endroit; l’année et le numéro de la bobine de microfilms sont indiqués pour chacun d’eux.

[Summary :

A collection of historic telephone directories from Bell Canada is available for most part of Ontario and Québec; that collection may be consulted on microfilms in two regional archives centres of BAnQ.]

dimanche 29 juillet 2007

Le site Nouvelle-France HORIZONS NOUVEAUX

Le site Nouvelle-France HORIZONS NOUVEAUX Histoire d'une terre française en Amérique est le fruit d’une collaboration entre la France et le Canada. Sa mise en ligne en 2004 voulait souligner le 400e anniversaire de la présence française en Amérique.

Le moteur de recherche permet d’avoir accès à bon nombre de documents importants relatifs à la présence française en Amérique et particulièrement en Acadie et en Nouvelle-France. Dans plusieurs cas, les images des documents sont accessibles. La consultation de ce site complète d’autres sites couvrant la même période du Centre canadien de généalogie, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et de la Library of Congress.

L’intérêt de ce site tient notamment au fait que certaines ressources auparavant uniquement disponibles en France sont maintenant accessibles en ligne. De plus, une bonne partie des documents sur la Nouvelle-France proviennent des fonds de BAnQ, ce qui n’est pas évident lorsqu’on fréquente ce site .

Une source à consulter pour tout ce qui touche aux débuts de la Nouvelle-France.

[Summary :

An important website dealing with new France.]

samedi 28 juillet 2007

L’absence de mention dans une source

Au cours d’une recherche, un grand nombre de sources et de documents sont consultés dans le but d’y trouver de l’information utile sur un ancêtre.

Il arrive fréquemment que plusieurs documents ne contiennent aucune information utile. Dans certains cas, l’absence de mention constitue curieusement une indication fort utile. Dans notre recherche sur notre ancêtre, Gilles Caillouet, une des questions à résoudre tenait à la date de son installation à Bonaventure.

Un des documents consultés estt un acte notarié tiré du greffe du notaire royal François Dominique Rousseau et daté du 11 septembre 1771. Cet acte a été rédigé dans le but de faire « «...état des habitants établis sur le banc de Bonaventure» pour le compte du seigneur William Van Felson, propriétaire de ces lieux.

Dans ce cas, l’absence de mention de la présence de Gilles Caillouet est intéressante puisqu’elle conforte une autre information trouvée ailleurs. En effet, le 16 novembre 1770 à Québec, son épouse avait reçu la visite d'un bailli. Et comme, entre le 15 novembre et le 15 avril, la saison froide interdit pratiquement toute navigation sur le fleuve Saint-Laurent, l’absence de mention dans l’acte notarié du 11 septembre 1771 n’est nullement surprenant.


[Summary :

The lack of an indication in a document or a source is sometimes just as well useful than a mention. An example about Gilles Caillouet’s settlement in Bonaventure, Québec]

vendredi 27 juillet 2007

La recherche en Arizona

Un site intéressant et particulièrement bien fait : le Arizona Genealogy Birth and Death Certificates permet de faire une recherche sur les naissances survenues dans cet état entre 1887 et 1931 et les décès entre 1878 et 1956. De plus, les images des documents originaux sont accessibles en ligne.

Ce site tenu par le Arizona Department of Health Services est l’un des mieux faits de tous les états américains.

[Summary :

A useful and well constructed website on birth and death certificates in Arizona.]

jeudi 26 juillet 2007

Les US Mortality Schedules

Lors de la confection des recensements américains, une opération particulière était menée au regard des décès intervenus dans la période de douze mois avant la date du recensement. Les informations alors recueillies étaient consignées dans une liste spéciale portant le nom de Mortality Schedule.

Les recensements américains de 1850, 1860, 1870 et 1880 ont été couverts par cette opération. Le site payant suivant MortalitySchedules.com permet d’effectuer une recherche sur ces documents.

L’intérêt de cette source tient notamment à la mention de la raison du décès. De plus, dans beaucoup de cas et compte tenu de l’état de certaines archives, l’information peut remplacer un certificat de décès.

[Summary :

The US Mortality Schedules, a less known source which contains the cause of death, a very much valuable information.]

mercredi 25 juillet 2007

L'attestation de compétence en généalogie

Le Bureau québécois d'attestation de compétence en généalogie (BQACG) a été créé en 1990 par la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG). Ce bureau a pour mandat de déterminer et de reconnaître la compétence des généalogistes désireux d'établir leurs qualifications. L'attestation de compétence en généalogie est la reconnaissance officielle de la capacité et du niveau de compétence d'un individu pour effectuer des recherches en généalogie.

Le BQACG reconnaît trois catégories de généalogistes répondant à des critères spécifiques: le généalogiste de filiation agréé (G.F.A.), le généalogiste recherchiste agréé (G.R.A.) et le maître généalogiste agréé (M.G.A.). Deux autres catégories s’ajouteraient en 2007 : généalogiste émérite et généalogiste diplômé.

Commentaires :

- être attesté ou non relève d’une décision personnelle pour chacun des chercheurs;
- la liste actuelle des chercheurs attestés est de 61 se ventilant comme suit : 18 MGA, 18 GRA et 25 GFA;
- il s’ensuit que de nombreux chercheurs et parmi les plus compétents n’en font pas partie;
- quelques raisons pour expliquer cette situation : pour plusieurs, aucune raison suffisante ne milite en ce sens; d’autres sont préoccupés que l’attestation est donnée par «inbreeding» et en l’absence de critères connus ou reconnus;
- sur un autre plan, la «production collective» des attestés semble inexistante; normalement, on devrait s’attendre à la définition et à la promotion de standards et de balises pour la discipline; de plus, elle pourrait également se refléter dans la réécriture du code de déontologie ou encore l’alimentation et la mise à jour du Portail de la fédération;
- en l’absence de précision de la part de la Fédération, il est difficile de se faire une idée sur les deux nouvelles catégories d’attestés.

[Summary :

In Quebec, genealogists may be attested by a specialized board of the Fédération québécoise des sociétés de généalogie; until now, very few researchers followed that way.]

mardi 24 juillet 2007

Le logiciel Hérédis

Un chercheur du Québec qui recherche un logiciel de généalogie tient à ce que ce dernier réponde à ses besoins et, si possible, soit en français. Le logiciel Hérédis peut-être apporter une réponse à certains.

Ce logiciel est produit en France par la firme BSD Concept; il se présente sous les environnements Windows et Mac. Une version de démonstration peut être téléchargée à partir du site du concepteur.

Une brève analyse de ce produit fait ressortir les poins suivants :

Avantages

- Fluidité exemplaire.
- Fonction de recherche performante.
- En français; traitement des accents.
- Gestion des photographies liées aux individus.
- Vérification de la cohérence des données.
- Écran de travail : information abondante sur les personnes «liées» et accès rapide à leur fiche.
- Les dictionnaires (patronyme; lieu…).
- Repérage visuel facile de l’information disponible.
- Le fichier familial mixte.
Désavantages
- Ne gère pas les conjoints de même sexe.
- Fonction d’aide minimale et non contextuelle.
- Impossibilité d’afficher sur le Web.
- Un logiciel français [exemple : on parle de concubinage et non de conjoints de fait…).
- Certains des menus ne sont pas modifiables.
- Le traitement de la dimension territoriale [par défaut, commune, département, région…].
- Aspect visuel de la page de travail; choix de couleur et icônes graphiques un peu simplistes.
- Impossibilité d’afficher la date dans le format international.
- Peu adapté au contexte nord américain.
- Certaines limitations au plan de l’impression notamment pour les grands formats.
- Impossibilité de générer une table des matières par lettre.
- Confidentialité par individu et non par événement.
- Coût relativement élevé au regard de produits concurrents.

[Summary :

A good genealogy program written in French but poorly adapted to the Quebec genealogy’s North American context.]

lundi 23 juillet 2007

Le site Obituary Daily Times

Depuis quelques années, le site Obituary Daily Times permet de localiser des notices nécrologiques dans certains journaux.

Commentaires :

- le site est alimenté par plusieurs bénévoles qui saisissent l’information trouvée dans divers journaux aux États-Unis et au Canada;
- les entrées se chiffrent à plus de 12 616 000 et la mise à jour est
quotidienne;
- la couverture des journaux n’est pas complète pour les États-Unis ou le Canada;
- l’information fournie : le nom du défunt, son âge, le lieu de décès, le nom et la date du parution dans le journal;
- la principale limite vient de ce que seules les coordonnées de la notice dans le journal sont fournies;
- une des façons de lire le texte de la notice réside consiste à consulter sur ce même site la liste des journaux couverts et de vérifier sur le site du journal concerné;
- au fil des ans, ce site a éliminé une partie de sa base de données sans que cette information soit portée à l’attention des utilisateurs.
[Summary :

A website to be used in conjunction with others analog websites for a fruitful research.]

dimanche 22 juillet 2007

Recensé ou non?

La consultation des feuillets d’un recensement permet parfois de prendre connaissance d’informations inédites et fort instructives.

Au recensement du Canada de 1891 de Saint-Clément dans le Témiscouata, le recenseur a entré, au bas du feuillet 13 et au haut du feuillet 14, les informations suivantes :

Prosper Cayouette 55 ans
Cécile 42
Adéline 18
Marie 16
Georges
10
Eugène 7
Joséphine 2

Toutes ces personnes sont nées au Canada à l’exception de la dernière née aux États-Unis.

Il faut ajouter que ces inscriptions ont été biffées et, dans la marge, le recenseur a écrit «entré erronément».

Commentaires :

- l’intention du recenseur est claire : ces personnes ne peuvent être comptabilisées dans le recensement, ce qui a d’ailleurs été fait plus loin au moment de la compilation de la population totale de ce village;
- au sens du recensement, ce ménage est «familial», le père, sa femme et cinq enfants;
- ces inscriptions biffées sont intéressantes parce qu’elles fournissent une date pour le départ de cette famille pour les Etats-Unis, le 10 avril 1891;
- de fait, il ne s’agit pas d’un premier départ pour cette famille compte tenu que la plus jeune est née aux États-Unis;
- seule une lecture attentive des feuillets d’un recensement permet de localiser de telles informations.
Prosper Cayouette fait partie de la quatrième génération des descendants de Gilles Caillouet; il est l’époux de Cécile April.

[Summary :

An unusual inscription in the 1891 Canadian Census gives an important clue for a Quebec’s family : the date of one of its departures for the United States.]

samedi 21 juillet 2007

Les cartes mortuaires

Ces cartes ont été produites à la suite d’un décès et ont pour objectif de faire perdurer le souvenir de la personne défunte. Elles contiennent souvent une photo de petit format du défunt accompagnée au bas ou à l’endos du texte d’une prière; le choix de cette photo a été fait pour mettre le plus en valeur l’image que les proches souhaitent que l’on garde de la personne défunte.

L’information généalogique sur une carte mortuaire est sommaire mais importante : le nom du défunt, la date du décès, le nom du conjoint… La présence d’une photo offre au chercheur des garanties d’authenticité de cette photo et atteste avec précision de l’identité de la personne photographiée; elle permet souvent d’identifier cette même personne sur d’autres photographies.

De telles cartes mortuaires se retrouvent assez fréquemment parmi les papiers de famille; mais, dans l’ensemble, on s’est peu soucié de leur conservation. Ces dernières années, une pratique s’est installée : des signets comprenant une photo et un court texte sont remis aux seuls visiteurs au salon funéraire; dans ces cas, l’information est beaucoup plus maigre pour un chercheur

Un ouvrage remarquable à consulter :

In memoriam. Recueil de cartes mortuaires de Saint-Côme. Société historique de Saint-Côme de Kennebec et de Linière, 2005, 479 p.

La consultation de ces cartes mortuaires (soit plus de 1 200) permet de réaliser un balayage fort intéressant et instructif des personnes qui ont fait partie de cette communauté locale et de certains aspects de leur cadre de vie. Sur un autre plan, il s’agit là d’un éventait fort intéressant de la diversité de ce moyen de communication : dimensions, forme, libellé, bordure, couleur, photographie… Enfin, leur conservation ne constitue malheureusement pas un souci majeur des familles.

Consulter également l’article suivant :

Gaston Deschênes. À la douce mémoire. Cap-aux-Diamants, numéro 31, automne 1992, p. 56-58.


[Summary :

Funeral cards contains some rare but important genealogical informations. They are an important part of family’s papers.]

vendredi 20 juillet 2007

Une source inhabituelle

Le secteur judiciaire génère diverses informations dont certaines se retrouvent en ligne. Des personnes ayant eu des démêlés avec la justice sont recherchées par différents corps policiers.

Des sites spécialisés peuvent être consultés en ligne aux États-Unis [US Marshals 15 Most Wanted Fugitives], au Canada [Recherchés par la GRC] ou au Québec [les 10 criminels les plus recherchés du Québec] à cet effet; aux États-Unis, de tels sites existent même au niveau des états et des counties. Ce qu’il y a de particulier sur ces personnes, c’est la précision de certaines informations qu’il est généralement difficile d’obtenir autrement.

Sur un autre plan, la consultation de tels sites est particulière en ce qu’un chercheur, une fois l’information trouvée, doit l’exploiter correctement étant donné les circonstances et le contexte fort particulier. Également, le fait d’avoir un criminel dans la familles n’est pas au goût de tous…

[Summary :

Some websites contain detailed informations on persons wanted by police. A unlikely source to consult.]

jeudi 19 juillet 2007

Le repos Saint-François d’Assise

Le repos Saint-François d'Assise, aussi connu sous l’appellation Cimetière de l’est, est le deuxième plus important cimetière de Montréal. Depuis 1916, on y compte plus de 250 000 inhumations.

La recherche d’une inhumation peut se faire par le nom du défunt ou du conjoint; elle permet de connaître le nom du défunt, le nom de son conjoint et celui de ses parents, l’année de la naissance, l’année du décès, la section et la concession. La principale limite tient à l’année du décès qui ne comprend pas le mois et le jour du décès.

[Summary :

The second largest cemetery’s site in Montreal contains a database with more than 250 000 burials.]

mercredi 18 juillet 2007

Le site du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges est le plus important cimetière de Montréal et le troisième plus grand en Amérique du nord. Fondé en 1855, il renferme plus de 900 000 inhumations.

La consultation de son site permet d’y faire une recherche sur un défunt. Les résultats obtenus couvrent le nom du défunt, le nom du conjoint (e), le numéro de concession, la section, et la date d’accueil. Il est à noter que la date d’accueil correspond à la date de réception du corps par le cimetière, il ne s’agit donc pas de la date du décès ou de la date d’inhumation.

Une fois les résultats obtenus, il est utile de faire une recherche par le numéro de concession; cette démarche permet souvent de retracer d’autres parents, et notamment des conjoints qui ont été inhumés dans le même lot.

[Summary :

The site of the Montreal’s biggest cemetery contains an online database of more than 900 000 burials.]

mardi 17 juillet 2007

Le changement de prénom

Pour un chercheur, un changement de prénom est toujours intéressant; dans un tel cas, il y a toujours lieu de bien vérifier les sources possibles avant de conclure à un changement de prénom et qu’il s’applique bien à la même personne.

Dans les registres de Saint-Arsène, plusieurs mentions sont faites au nom de Bénoni Caillouette qui a été fort actif dans cette paroisse. Ces mentions portent entre autres sur son mariage avec Tharsile Saindon et son inhumation.

Pour la confection de la fiche de famille de son père, François, aucun acte de baptême existe à son prénom de Bénoni.

Par ailleurs, un acte de baptême daté du 10 octobre 1797 dans la paroisse St-Louis de Kamouraska fait état du baptême de Denis :


«Lan mil sept cents quatre vingt dix sept le dix du mois doctobre par nous prestre soussigné a été baptisé denis ne dhyers fils du legitime mariage francois caillouet et de marie catherine tardi son épouse le parrain a été jacques smit maistre navigateur et la mareine marie catherine sirois femme dalexandre tardi lesquelles ont suivant l'ordonnance
James Smith Trutaut pre
».

Dans la marge, le curé a écrit le patronyme «Caiaouet».

En vérifiant les dates de naissance de tous les enfants, ce Denis est le candidat le plus vraisemblable pour Bénoni.

Un indice additionnel qui confirme le tout est fourni dans l’acte de baptême à Saint-Arsène de Marie-Eugénie Martel, fille de Gabriel Martel et de Marie-Léontine Boucher, en date du 22 janvier 1862. Le changement de prénom est évoqué pour le parrain alors décrit comme «Bénoni Denys Caillouëtte». Enfin, l'âge mentionné à son décès, soit 84 ans et 3 mois, vient confirmer le tout.

Bénoni Caillouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.

[Summary ;

A first name change is always tricky to deal with. Careful examination of church records of the clue to solve that kind of problem.]

lundi 16 juillet 2007

Les enquêtes du coroner

Les coroners ont pour responsabilité de déterminer dans les cas de mort violente si le décès est criminel. L’enquête donne lieu à un verdict dont le libellé peut être laconique. La consultation des autres documents présents dans le dossier peut être utile. Il faut se rappeler que les morts violentes se rencontrent surtout dans les milieux urbains.

Il faut consulter l’instrument de recherche disponible sur le Portail Internet de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et portant sur Les enquêtes du coroner. Ces enquêtent couvrent le territoire des districts judiciaires de Beauce (1862-1947), de Charlevoix (1862-1944), de Montmagny (1862-1952), de Québec (1765-1930) et de Saint-François (Sherbrooke) (1900-1954). La lecture du texte Présentation de la source est utile pour connaître la portée de cette source.

Pour chaque dossier, les informations suivantes sont disponibles : nom et prénom du défunt; âge; nom de ses parents; métier ou profession; numéro du dossier original; le lieu d’enquête; la date du décès ou quand fut trouvé le corps; la date de l’enquête; la cause de la mort ou le verdict rendu; le nom du coroner; la langue dans laquelle fut rédigée l’enquête; la référence archivistique du dossier; la présence ou non de témoignages.

Le moteur de recherche peut également servir pour des fins particulières. Par exemple, la rubrique «cause de décès» peut être utilisée pour une recherche spécifique [le terme viol couvrira les décès à la suite de viol tout autant que violence…]. Pour la même rubrique, les résultats donnent dans plusieurs cas la mention «visite de Dieu» [by the visitation of God], une formulation qui rappelle celle de l’«act of God». De même, consulter les résultats obtenus en y inscrivant le mot «Floride».

Les dossiers complets des enquêtes peuvent être consultés au entre de Québec de BAnQ.

Pour plus d’informations, consulter l’ouvrage d’André Lachance. La vie est si fragile… Étude sur la mort violente dans les Cantons de l’Est 1900-1950. Sherbrooke, Éditions G.G.C., 2003, 209 p. (Collection patrimoine).


[Summary :

Coroner’s inquests are a very useful and instructive tool for a family historian. Many of these records may be consulted on BAnQ’s Portail.]

dimanche 15 juillet 2007

Les boîtes de cigares

Une histoire de famille peut être alimentée par différents objets que les personnes conservent par devers eux au fil des années. Pour les plus petits d’entre eux ou ceux de dimensions réduites, ils sont mis de côté dans un tiroir, souvent dans un contenant; une ancienne boîte à cigares a souvent servi à cet usage.

Ce type de contenant était courant, peu coûteux et fort joli. Il était le plus souvent fait de bois ou de fer blanc. Il était caractérisé par une très grande diversité de formes, d’illustrations et de dimensions comme on peut le constater sur le site Hyman's National Cigar Museum. La boîte de cigares était surtout solide et fort pratique; elle s’ouvrait facilement pour y déposer de menus objets, : médailles, pièces de monnaie, pince cravate, boutons de manchette, photos, écussons… Ces objets sont chargés d’histoire et chacun d’eux peut être lié à une personne, un événement ou une époque. Tous des ingrédients pour une histoire de famille intéressante.

Aussi, il serait temps de retrouver votre vieille boîte de cigares et d’en examiner attentivement le contenu. Il ne restera plus qu’à vous mettre à la rédaction des souvenirs qui vous reviendront tout à coup.

[Summary :

Cigar boxes were often used to put away small and personal objects . Each one is linked to memories and may served as sources for a part of a family’s history.]

samedi 14 juillet 2007

Le Dictionnaire biographique du Canada

Le Dictionnaire biographique du Canada a toujours été reconnu internationalement pour la qualité du travail exécuté. Le recours aux sources premières et les citations abondantes témoignent du sérieux de la démarche.

Trois versions existent : une première imprimée et prenant la forme de quinze volumes, une seconde sur cédérom et destinée aux établissements d’enseignement et la troisième en ligne. Le contenu des trois versions est identique. Par ailleurs, la version en ligne sous l’appellation Dictionnaire biographique du Canada en ligne est de loin la plus intéressante en raison de la présence d'un moteur de recherche qui permet de trouver rapidement toutes les occurrences d'un terme ou d’un nom.

Ce dictionnaire peut également être utile pour tout chercheur qui a à rédiger une histoire de famille. En effet, la façon dont les articles sont structurées peut servir de modèle à plus d’un texte de ce genre.

Ce dictionnaire est disponible en français et en anglais.


[Summary :

The Dictionary of Canadian Biography Online is a free database internationally renowned for its content based on original documents. A must to consult for an family’s historian.]

vendredi 13 juillet 2007

Publier une revue

Dans le but de rejoindre leurs membres et les informer de ses activités, plusieurs sociétés de généalogie mettent assez rapidement sur pied un bulletin d’information. Une partie plus ou moins importante du contenu comprend des articles de fond qui fondent la renommée de ce médium.

Lorsque le nombre de membres s’accroît et que des bénévoles avec une expertise particulière se consacrent à cette tâche, le volet article de fond prend le dessus sur le volet information des membres. Dès lors, les ressources nécessaires pour la production de la revue sont beaucoup plus importantes en raison principalement des coûts d’impression et de livraison par courrier.

Ces dernières années, l’évolution des coûts d’impression d’une revue a évolué à la hausse de façon importante de sorte que les ressources financières consacrées à sa production représentent une proportion de plus en plus importante du budget d’une société. De fait, la croissance des coûts a été telle que des sociétés devront éventuellement s’interroger sur la faisabilité de continuer à produire leur revue.

Par ailleurs, dans le monde scientifique, l’on remarque une tendance lourde ces dernières années à savoir que les revues sont de plus en plus publiées sous la seule version électronique. Les conditions économiques et le contexte de prise de décision pour ces revues ne sont pas, toutes proportions gardées, substantiellement différents de celle d’une société.

Au Québec, le temps de ces décisions approche pour plusieurs sociétés; de fait, dans un contexte où leur nombre de membres décline ou au mieux plafonne, cela ne saurait tarder encore longtemps.

Publier une revue sous une version numérisée permet notamment de joindre à moindre coût les lecteurs. Cela fournit également une occasion de faire une distinction davantage marquée entre les informations relatives au membership et les articles de fond.


[Summary :

For genealogical societies, the publishing of a journal is financially expensive; they must consider to put the content online for theirs subscribers.]

jeudi 12 juillet 2007

Un acte de baptême en espagnol

La consultation des registres de l’état civil crée parfois des surprises. Une d’entre elles concerne les actes qui sont rédigés dans une autre langue. Au Québec, les actes sont le plus souvent rédigés en français ; on y rencontre également des actes en latin et en anglais. Dans certaines paroisses desservant certaines communautés, il est également possible d’en rencontrer dans la langue des paroissiens.

Un acte de baptême en espagnol a été porté à notre attention par René Bureau qui en avait reçu une copie de Mme Dolores Sandoz.

Cet acte, daté du 9 mars 1788, se lit comme suit en espagnol :

«Gil Josef hijo
de Josef Cayo
y
de Isabel
Le
blanc ano 1788

En la iglesia parroquial de Santiago de
Caboannoce, en 9 de Marzo de 88 Yo Fr. Franco de Azuqueca Capucheno y Cura Parrocho de esta Parroquia baptice solemnemente y puse los santos oleos y crisma un Nino hijo de Josef Cayo Y de Isabel Leblanc Habitantes de nuestra Parroquia los quales declararon haven nacido el dia 25 de Febrero de 88 le puse por Nombre Gil Josef Cayo fue su Padrino Merio Merensie y Madrina Juana Trepanie Abitantes de la mencionada Parroquia advertiles el parentesco espiritual y obligacion de instruirle en la doctrina cristiana y lo firma sic supra.
FR Franco de
Azuqueca.+»


La traduction française de ce texte, effectuée par Yvon Cayouette le 11 septembre 1991, se lit comme suit:

«Gil Josef fils
de Josef Cayo
et
de Isabel Le
blanc
année 1788

En l'église paroissiale Saint-Jacques de Caboannoce, le 9 mars 88, je, Frère Franco de Azuqueca Capucin et curé paroissial de cette paroisse baptisai solennellement et imposai les saintes huiles et le [saint] Chrême à un enfant fils de Josef Cayo et de Isabel Leblanc, habitants de notre paroisse, lesquels déclarèrent qu'il était né le 25 février 88. Je lui imposai comme nom Gil Josef Cayo. Son parrain fut Merio Merensie et sa marraine Juana Trepanie, habitants de la dite paroisse. Je les avisai de la parenté spirituelle et de l'obligation de l'instruire dans la doctrine chrétienne. Et je confirme le tout tel que ci-haut décrit.
Frère Franco de Azuqueca+.»


Commentaires :

- l’usage de l’espagnol s’explique du fait que, pendant longtemps, la Louisiane a été une colonie de l'Espagne où l'espagnol était la langue de l'administration civile et religieuse;
- la traduction du patronyme en espagnol «Cayo» est particulière; il s’agit de la seule occurrence de cette variante du patronyme que nous connaissons;
- dans de tels actes, les patronymes facilitent l’identification des personnes en cause.

Gilles-Joseph Caillouet est un des petits fils de Gilles Caillouet.

[Summary :

In a church record from St. James Parish, Louisiana, the surname Caillouet was translated Cayo in Spanish.]

mercredi 11 juillet 2007

Le quartier chinois de Québec

Ces dernières semaines, il a été beaucoup fait état dans les média du quartier chinois de Québec, notamment en lien avec la destruction des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency inutilisées depuis leur construction au début des années 1970.

Ce quartier était localisé entre le boulevard Charest et la rue Saint-Valier. Maintenant, la population d’origine chinoise est dispensée dans certaines parties de la ville de Québec, en particulier Sainte-Foy et Charlesbourg.

Ce qui est moins connu au regard de ce quartier, c’est sa desserte par un prêtre qui dirigeait la mission chinoise et qui a tenu des registres distincts de l’état civil.

Une bonne partie de ces registres sont accessibles sur le site payant Ancestry.ca et couvrent les années 1925 à 1942. Leur consultation permet de mieux comprendre l’évolution de cette communauté et d’apprendre notamment que deux lots particuliers leur étaient réservés dans la vieille partie du cimetière Saint-Charles.

Cela permet également de mettre en lumière une facette méconnue de l’histoire de la ville de Québec dont le dramaturge Robert Lepage a fait allusion dans son œuvre La Trilogie des Dragons.


[Summary :

A Chinese mission was found in Quebec City and keeping separate church records. A unique way to learn more on a lesser known portion of that city’s history.]

mardi 10 juillet 2007

Le projet GenWeb du Québec

Le site du projet GenWeb du Québec est tenu par un groupe de généalogistes selon une formule qui a pris naissance aux États-Unis.

Les deux rubriques les plus intéressantes sont :

- Tableaux des sites Genweb régionaux du Québec / Quebec’s regional and county GenWebs;
- Ressources généalogiques ON-LINE / ON-LINE genealogy resources.
Commentaires :


- le site est bilingue; la traduction en anglais suit le texte en français;
- il est dommage que la qualité du français et de l’anglais ne soit pas meilleure;
- la page d’accueil est peu élaborée; l’usage de la couleur n’est pas très réussie;
- les liens, notamment dans la section sur les ressources généalogiques, sont présentés selon certaines catégories; certains d’entre eux ne sont plus valides; d’autres ne sont pas mentionnés;
- au net, ce site est utile mais ne reflète pas la qualité de contenu que l’on trouve dans ses pendants américains;
- après avoir parcouru le contenu de ce site, il saute aux yeux que les concepteurs auraient du créer deux versions différentes en français et en anglais.

[Summary :

The Quebec version of the US GenWeb Project.]

lundi 9 juillet 2007

Les départs pour les États-Unis

Au XIXe et au XXe siècles, de nombreux Québécoise sont partis pour les Etats-Unis; certains plus d’une fois et pour de courtes périodes. Une partie de l’information sur cette problématique particulière origine de la tradition orale à l’intérieur d’une famille où l’on fait état de façon sommaire de tels mouvements, mais rarement avec une grande précision. En dépit du fait que de telles situations se sont produites fréquemment, les sources pour les étayer sont peu nombreuses.

Lorsque ces personnes se sont mariées ou ont eu des enfants aux États-Unis, il est parfois possible de les retracer dans les répertoires ou les bases de données disponibles ou encore dans l’un ou l’autre des recensements américains. Plus souvent qu’autrement, ces sources d’information traditionnelles ne permettent pas de documenter une telle problématique.

Une des rares sources disponibles se trouve sur le site payant Ancestry.com dans la série «US Immigration Collection» sous le titre «Canadian Border Crossings, 1895-1956».

Cette base de données comprend de l’information sur toutes les personnes qui sont entrées aux États-Unis à partir du Canada. En raison de la variété des documents d’origine qui composent cette série, l’information est fort diverse d’un document à l’autre. La recherche par patronyme est possible et on peut y trouver le nom, l’âge, la date de naissance, le lieu de naissance, le sexe, la nationalité, le nom des personnes qui l’accompagnent, le nom d’un proche au Canada et celui d’un autre aux États-Unis. Les images peuvent être consultées à l’écran. Une source à consulter pour qui veut apporter une réponse à ses interrogations en ce domaine.


[Summary :

On Ancestry.com website, you can find an unique collection on border crossings in United States from Canada.]

dimanche 8 juillet 2007

Topos sur le Web

La Commission de toponymie du Québec rend accessible en ligne une base de données sur les toponymes : Topos sur le web. Noms et lieux du Québec

Cette liste comprend actuellement 252 000 noms de lieu et est mise à jour régulièrement.
Le résultat d’une recherche se présente sous la forme d’une liste d’occurrences. Pour chacune des occurrences, il est permis de connaître le générique, le type d’entité, la région administrative, la municipalité régionale de comté (MRC) ou territoire équivalent à une MRC, la municipalité, le code géographique de la municipalité, et la date où le toponyme a été officialisé. Parfois, une note explicative complète la fiche technique d'un toponyme.

Ce site est surtout utile pour connaître l’origine ou la signification d’un toponyme. Pour un chercheur en histoire de famille, une recherche par patronyme peut être fructueuse pour ses recherches.

Pour compléter ce site et pour le plaisir de l’œil, il est suggéré de consulter l’ouvrage suivant :

Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré.
Québec, Les Publications du Québec, 2006, 925 p.

Cet ouvrage de prestige magnifiquement illustré est bien présenté. De courts articles sont à lire, soit notamment ceux de Henri Dorion Toponymie et conscience territoriale et de Pierre Dansereau La mémoire du paysage.


[Summary :

A website with a huge database on Quebec’s place names. A must to consult on that matter]


vendredi 6 juillet 2007

Qui est Augustin Cayouette?

Lors des recherches faites sur la famille Cayouette, René Bureau a retracé trois contrats notariés tirés du greffe du notaire Étienne Boudreau de Québec. Il s’agit de trois marchés datés respectivement du 27 novembre 1820 (# 1199), du 28 décembre 1820 (# 1233) et du 21 février 1821 (# 1297).

Leur intérêt tient notamment à la présence d’une des parties qui signe «Augustin Cayouette». L’identité de ce dernier nous a toujours intrigué et une enquête généalogique a été menée pour l’établir.

La lecture du contrat notarié daté du 27 novembre 1820 fournit les éléments suivants :

- le contrat porte sur la construction d’une annexe à une maison et dans lequel Jean-Baptiste Caillouette se porte garant d’Augustin Cayouette;
- les signatures (outre celle du notaire) se lisent comme suit : Augustin Cayouette et Jean-Baptiste Caillouette.

Les indices suivants utiles pour l’identification ont été déduits de ce contrat :

- la nature du contrat indique qu’Augustin Cayouette est familier avec le domaine de la construction;
- comme il doit réaliser ce contrat, nous formulons l’hypothèse qu’Augustin est âgé d’environ 20 ans ou plus, ce qui par déduction place sa naissance avant 1800;
- comme Jean Baptiste Caillouette se porte garant, nous en déduisons qu’Augustin Cayouette est un proche, un associé ou une relation en qui il a pleine confiance;
- la graphie Cayouette dans la signature exclue les descendants de Gilles Caillouet de la branche de la Louisiane et ceux de la branche de Bonaventure où cette variante du patronyme est inconnue à cette époque;
- comme Augustin sait signer, une possibilité existe de trouver d’autres documents ailleurs et portant cette même signature.
Avec ces indices, une vérification minutieuse dans la base de données des descendants de Gilles Caillouet a été menée. Cette opération a fait ressortir que le candidat le plus vraisemblable pour cet Augustin Cayouette était Juste Cayouette; ce dernier est né et baptisé le 29 mars 1799 dans la paroisse Saint-Louis de Kamouraska. Il s’agirait alors d’un des frères de Jean-Baptiste Caillouette.

L’hypothèse était tout à fait vraisemblable, mais une difficulté majeure demeurait : la différence de prénom, Augustin et non Juste.

Quelques temps plus tard, nous avons eu l’idée de comparer la signature d’Augustin Cayouette avec celle de Juste Cayouette. Cette opération a été répétée avec chacun de la vingtaine d’exemplaires de la signature de Juste que nous connaissons. Cette comparaison a permis de constater de nombreuses ressemblances entre ces deux signature, notamment dans l’aspect général de la signature et la façon de former certaines lettres.

De notre avis, l’identité d’Augustin Cayouette est maintenant bien établie. Reste une dernière interrogation : pour quelles raisons a-il vécu une partie de sa vie sous le prénom d’Augustin pour revenir au prénom de son baptême lors de son mariage? Cette dernière interrogation reste encore sans réponse.



[Summary :

A notarial act with the signing of Augustin Cayouette. A genealogical enquiry was made to identify his real identity.]

jeudi 5 juillet 2007

La fontaine de Tourny

Le 3 juillet dernier, la mise en eau et la mise en lumière de la fontaine de Tourny ont été effectuées devant des milliers de Québécois.

Conçue et réalisée pour l’exposition universelle de Paris en 1855, cette fontaine a été installée par après dans la ville de Bordeaux.

Cet ouvrage monumental est magnifique et l’aménagement réalisé sur la place de l’Assemblée-Nationale devant l’hôtel du Parlement est à ce point réussi que l’on a la curieuse impression que cette fontaine a toujours été là et l’on se demande comment on a pu faire pour ne pas la remarquer auparavant.

Cette fontaine est un cadeau offert par la famille Simons aux citoyens de Québec dans le cadre du 400e anniversaire de fondation de la ville.

Cette famille est installée dans la ville de Québec, a tenu un commerce de mode de détail et a fait des affaires sans interruption depuis 1840. Cinq générations des membres de cette famille ont assuré et assurent encore leur présence dans la ville.

Une belle illustration de la contribution des Écossais à la diversité culturelle qui a caractérisée le Québec de tout temps.

[Summary :

The Simons family gives a splendid fountain to the citizens of Quebec City. A good illustration of the Scots’contribution to historic Quebec’s cultural diversity.]

mercredi 4 juillet 2007

Le 1895 U.S. Altlas

La recherche de certains ancêtres partis aux États-Unis est parfois rendue plus difficile en raison du fait que certains noms de lieu ont été modifiés ou encore ont disparu.

Dans ce contexte, la consultation du site 1895 U.S. Atlas est utile pour faciliter une telle recherche.

L’année de confection de cet atlas tombe dans une période importante de l’émigration vers les États-Unis. De plus, comme la plupart des déplacements se sont faits par train, il est souvent utile de consulter la carte d’un county en suivant d’abord le tracé des lignes de chemin de fer.


[Summary :

A link to a website useful to retrieve places names in the United States at a period when emigration from Quebec was important.]

mardi 3 juillet 2007

Une quête chargée d'espérance

Pour toute personne à la recherche de ses ancêtres, la pratique de la généalogie s’impose. Cette démarche est alors caractérisée par une volonté de trouver l’information souhaitée sur ses ancêtres et surtout de tout trouver dans le plus court laps de temps possible.

Cette quête d’information qui lui permettra de se situer au regard de tous ses ancêtres est également teintée d’espérance, celle de ne pas rencontrer de «mur», de ne pas tomber sur de l’information choquante et surtout de ne pas débusquer un parent célèbre pour des raisons peu enviables (dont des crimes avec violence notamment).

Un chercheur a conçu un site pour composer avec une semblable situation, soit la présence éventuelle d’un mouton noir dans la famille. Le site BlackSheepAncestors.com renferme des informations utiles pour démasquer un criminel parmi ses ancêtres qu’il soit un pirate, un voleur ou autre chose… Une International Black Sheep Society of Genealogists a même été créée et dont le membership est restreint à ceux qui peuvent fournir la preuve qu’ils ont un mouton noir dans la famille. Pour certains, il existe plusieurs raisons différentes de faire de la recherche.


[Summary :

For those who hope to find a black sheep in their ancestors, a website is tailored to their unwanted need.]

lundi 2 juillet 2007

La reconnaissance du bénévolat

Dans le monde de la généalogie, l’apport des bénévoles est très important, voire indispensable. En pratique, les sociétés de généalogie n’existeraient pas et ne pourraient se développer sans le bénévolat.

Ce bénévolat se traduit de plusieurs façons : services aux membres, administration, activités et projets spéciaux…

La reconnaissance par les sociétés de ce bénévolat se fait de diverses façons : mention lors d’activités ou dans la revue, tenue d’une activité spéciale à leur seule intention…

Jusqu’ici, cette reconnaissance présente un caractère un peu «occasionnelle» et épisodique, et porte souvent sur les seuls bénévoles les plus visibles : ceux qui occupent des poste de direction ou qui offrent des services directs aux membres. De plus. il est rare de pouvoir remonter dans le temps pour trouver de l’information pour en connaître davantage sur cet aspect.

Dans le but d’assurer une plus grande visibilité et une couverture plus complète du bénévolat, une société de généalogie aurait avantage à tirer profit à cet effet de son site Internet :
- en dressant une liste complète de ses bénévoles ventilée par secteur, par projet ou activité;
- en faisant remonter cette liste le plus loin possible dans le temps; de cette façon, le devoir de mémoire nécessaire est assuré correctement.

L’utilisation d’un site Internet à cet effet est fort adaptée puisqu’il est facile d’y structurer, mettre à jour ou compléter l’information pertinente, sans compter qu’il assure une grande diffusion à coût nul.

[Summary :

For genealogical societies, voluntary help is critical for their mere existence and development. Suggestions are made for a better publicity on their web site.]

dimanche 1 juillet 2007

Un remède efficace

L’annonce suivante a paru dans le Woodland Daily Democrat en Californie, le lundi 13 janvier 1896; elle se lit comme suit :



The Discovery Saved his Life

«Mr. G. Caillouette, Druggist, Beavers-
ville, Ill., says : «To Dr. King’s New
Discovery I owe my life. Was taken
with La Grippe and tried all the physi-
cians for miles about, but of no avail
and was given up and told I could not
live. Having Dr. King’s New Discovery
in my store, I sent for a bottle and be-
gan its use and form he first dose, be-
gan to get better, and after using
three bottles was up and about again. It is
worth its weight in gold. We won’t
keep store or house without it.» Get a
free trial at W. H. Lawson’s Drug Store



Cette annonce a également été publiée plus d’une centaine de fois dans plusieurs journaux américains entre 1895 et 1897.

Une belle illustration que :


- la recherche de remèdes miracles s’est faite de tout temps et dans tous les pays;
- la publicité sur les effets bénéfiques d’une potion est toujours d’actualité;
- le terme de «druggist» doit être compris ici comme un marchand général qui vend entre autres choses quelques potions.

Le descendant concerné est fort vraisemblablement Godroi (Alfred Godefrey) Caillouette, un des membres de la quatrième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

A publicity on a medicine made in a US local newspaper. That kind of publicity for improving health is always actual.]