Les registres de la paroisse La Visitation de l'Île
Dupas pour le 3 février 1863 font état de l'acte de mariage suivant :
«M. 2. Olivier Désy & Rose
de Lima Lincourt.
Ce
trois février mil huit cent soixante trois après la publication d'un seul ban
de mariage, les parties ayant obtenu dispense des deux autres ainsi que la
dispense de parenté du second au troisième dégré, fait au prône de nos messes paroissiales,
entre Olivier Désy domicilié en cette paroisse, fils majeur de Michel Désy
& de défunte Sophie Dostaler, d'une part, & Rose de Lima Lincourt,
domiciliée en cette paroisse, fille mineure de Jean Baptiste Lincourt & de
Rose Denys, de cette paroisse, ne s'étant découvert aucun autre empêchement au
dit mariage, nous prêtre, curé du lieu, soussigné, avons, de l'agrément des
parents, reçu leur mutuel consentement de mariage & leur avons donné la
bénédiction nuptiale en présence de Michel Désy, de Jean Baptiste Lincourt père
de l'épouse, de François Xavier Désy, de Pierrr Dostaler dont les uns, avec les
épous, ont signé & les autres n'ont pu le faire.
Rose
Délima Lincour Olivier Désy
jeanbaptiste
Lincour P. A. Dostaler
V.
Plinguet ptre».
Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :
«vû un empêchement du troisième au quatrième
dégré ce mariage a été renouvelé le onze février 1871 Voir pag. 141. V.P. Ptre
curé…».
Dans les cas de réhabilitation de mariage, qui a
intérêt à faire connaître ultérieurement un empêchement ? Les époux qui devront
notamment payer le coût de la dispense requise, un proche, ou le curé qui tout
en légalisant le mariage au sens de l'église et dont le montant de la dispense s'ajoute
à sa rémunération ? La troisième hypothèse nous semble la plus plausible.
[Summary
:
The
church record for a marriage in L'Île Dupas, Québec.]