L'objectif visé est fort louable et on ne peut que s'étonner
que des citoyens doivent sensibiliser un membre du gouvernement fédéral en
cette matière; une telle diffusion dans les meilleurs délais va de soi dans
tout état qui se respecte et qui respecte ses citoyens.
Par ailleurs, les modalités suggérées par la FQSG nous suggèrent
les commentaires suivants :
- le texte du projet de lettre a
été manifestement rédigé à la hâte; de fait, il s'agit d'une traduction [et dans
laquelle le nom de la Fédération est mal écrit ! ] d'un projet de lettre
préparé d'abord en anglais par des sociétés de généalogie ailleurs au Canada
- la référence en début de texte
aux «...20 000 membres des sociétés de
généalogie du Québec...» est pour le moins inexacte. Nous avons publié le 21 mai 2007 un billet intitulé
Combien sommes nous ? et portant sur
cette problématique; dans la conjoncture actuelle, on peut encore considérer
que ce chiffre est toujours nettement exagéré. Et mettre de l'avant un tel argument
dans une lettre à un dirigeant politique relève de l'inconscience
- devant la situation actuelle du
recensement de 1921, il est tout à fait normal et de bon ton qu'un citoyen ou
un chercheur fasse connaître son point de vue. Par ailleurs, il n'est nullement
requis qu'il doive se satisfaire des modalités suggérées par la FQSG en signant
et transmettant le projet de lettre suggéré.
Pour notre part, la transmission d'une lettre personnalisée
faisant état de nos arguments nous semble davantage appropriée. C'est le choix
que nous faisons; et, en prime, l'envoi d'une telle lettre par la poste
régulière [l'expression anglaise «snail
mail» est ici plus appropriée] obligera un traitement davantage personnalisé
à l'arrivée; elle devra être ouverte pour que l'on prenne connaissance de son
contenu. Au net, le coût d'une enveloppe et d'un timbre constitue dans ce cas
une dépense de bon aloi et justifiée.
[Summary :
Some personal
notes about sending a personal letter to a federal minister.]
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