mardi 30 septembre 2008

Anne-Nathalie Caillouette

Les registres de Bonaventure font état des actes suivants :

«B5 Anne Natalie Caillouët

Le Six mai mil huit cent un par nous Prêtre Missionnaire soussigné a été baptisée Anne Natalie née ce matin du légitime mariage de joseph Caillouët et d'Elisabeth Robichaux Cultivateur de cette paroisse. LepParain a été joseph Lepage et la Maraine Elisabeth Arseneau qui ont déclaré ne scavoir signer. Le père seul a signé avec nous.
joseph coillouët Delavaivre Ptre Mssre
».


«S. 11 Nathalie Caillouette

Le treize Avril mil huit cent soixante-douze nous prêtre curé soussigné avons inhumé dans le cimetière le corps de Nathalie Caillouette fille légitime de feu Joseph Caillouette et de défunte Elizabeth Robichaud, décédée l'avant-veille en cette paroisse agée de soixante-onze ans. Présents Sylvestre Caillouette et Pierre Caillouette qui ont déclaré ne savoir signer.
J. O. Normandin ptre curé
».

Noter l’ajout du te au patronyme, une pratique commune au Québec pour les patronyme se terminant en «et».

Anne-Nathalie Caillouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

Church records pertaining to Anne-Nathalie Caillouette in Bonaventure, Québec.]

lundi 29 septembre 2008

Les répertoires devenus obsolètes?

La présence de plus en plus importante de données accessibles sur Internet provoque une désaffection grandissante des chercheurs pour d’autres sources notamment celles sur support papier.

Un chercheur a-t-il raison d’ignorer les autres sources? L’examen attentif d’un ouvrage paru récemment fournit des éléments de réponse à cette interrogation. L’ouvrage est le suivant :

Jacqueline Lapierre Sylvestre
Répertoire des baptêmes et des annotations marginales. Paroisse de Saint-Sébastien Comté de Frontenac 1869-2007.Saint-Sébastien, Société d’histoire et de généalogie du Granit, 2008, 672 p. (Publication numéro 4).

Commentaires :

- la majeure partie de l’information contenue dans ce répertoire [5 759 baptêmes et 2 618 annotations marginales] n’est pas accessible en ligne; en effet, la Collection Drouin ne couvre pas la période 1941 à 2007 et ne fait pas état des annotations marginales;
- l’information de ce répertoire est plus riche que ce qui est accessible en ligne : la saisie de l’information a été réalisée à partir de la copie religieuse, la seule qui permette de connaître les annotations marginales; de plus, elle a été traitée par un chercheur et son expertise de cette communauté en fonde la véritable valeur ajoutée;
- l’information a été traitée et est organisée : elle est rassemblée par patronyme et un index consolidé de tous les patronymes mentionnés placé à la fin permet de localiser rapidement une donnée particulière;
- la consultation d’un tel document papier permet de visualiser davantage de résultats, ce qui facilite un balayage rapide du contenu et même, parfois, de trouver ce que l’on ne cherche pas;
- il est dommage que la diffusion de ce genre de répertoire soit limitée en pratique aux sociétés de généalogie; sur ce plan, Internet présente des avantages certains et appréciés en abolissant de fait notamment les barrières de la distance et du temps;
- un bel exemple de répertoire produit par un chercheur; les sociétés de généalogie regorgent de semblables répertoires de baptêmes, de mariages ou de sépultures; à chacun de les découvrir et de les exploiter;
- de notre avis et au net, la consultation du contenu dans une source imprimée est la plupart du temps plus riche que la même opération effectuée en ligne.
[Summary :

Online databases versus printed databases : where are the best data?]

dimanche 28 septembre 2008

Un clerc tonsuré est inhumé à Lauzon

Les registres de la paroisse St-Joseph de Lévy de Lauzon pour le 30 novembre 1894 font état de l’acte de sépulture suivant :

«+ S 83 Monsieur Édouard Gaumont clerc-tonsuré

Le trente Novembre mil huit cent quatre vingt quatorze, nous prêtre, soussigné, avons inhumé dans le cimetière de S. Joseph de Lévis sur le lot réservé aux prêtres et ecclésiastiques, le corps de Monsieur Édouard Gaumont , clerc-tonsuré, fils de Antoine Gaumont, charpentier, et de défunte Marie Pouliot décédé à l’Hôtel-Dieu de Notre-Dame de Lévis, l’avant-veille, âgé de vingt trois ans. Furent présents Furent présents les Révérends messieurs Carrier, Supérieur du Collège de Lévis; Turgeon, Dion, Laverdière, prêtres du Collège de Lévis; Dupuis Lagueux, prêtres de N. D. de Québec; Onésime Poirier, Eugène Roy soussignés ainsi que plusieurs parents et amis. Ael. Girard L. Émile Côté Ptre P. Faucher Ptre Joseph Dion Ptre CE Carrier P Sup Col Lévis J F Dupuis ptre G. Laverdière ptre R Lagueux ptre G Turgeon ptre J. Cyrille Samson ptre F. X. Guay Onésime Carrier Eccl. Théodore Guay ? Roger Louis Carrier C. Gervais C.S.V. Odilon Drouin J. Art. Leclerc Jos Eugène Roy Eccl. ? Bernier Joseph Cyrille Robitaille Pierre ? Ptre J. Aurèle Dorval J.E.B. Roy ? Robert Bergeron E. Lafond Ptre
».

Noter le vocabulaire châtié utilisé pour décrire les gens d’église et le nombre de signatures (28). Par ailleurs, la mention qu’un lot du cimetière leur soit réservé est peu fréquente dans les registres.

[Summary :

The church record for the burying of an ecclesiastic in Lauzon Québec.]

samedi 27 septembre 2008

Un acte de baptême unique pour deux enfants de familles différentes

Les registres de la paroisse Ste-Anne d’Yamachiche pour le 16 septembre 1764 font état de l’acte de baptême suivant :

«L’an mil sept cent soixante et quatre le seizième jour de 7bre, je curé soussigné ai baptisé rené et marie joseph fils et fille légitime de louis rousse et de marie comaut, et l’autre fille de jean Baptiste feron et de mari bibo. Le parein et mareine de rené sont michel guigues et Agathe Blaye. Le parein de marie joseph et la mareine sont louis marie ? et marie joseph gaudet Lesquelles ont dit ne savoir signer.
H Verville ptre
».

Comment expliquer le contenu particulier de cet acte ? Noter la façon particulière d’écrire le mois de septembre.


[Summary :

An unique church record of two children from different families in Yamachiche, Québec.]

vendredi 26 septembre 2008

Les recensements des états américains

Consulter un recensement est une opération importante pour la recherche aux États-Unis. En raison de l’absence de source «universelle», les informations d’un recensement permettent de localiser une personne ou un ménage et d’avoir une photographie de la structure du ménage à une date donnée.

Une des limitations des recensements vient de ce qu’ils sont conduits qu’aux dix ans. Dans ce contexte, les recensements menés par des états américains deviennent une source intéressante pour un chercheur. Plusieurs d’entre eux ont été menés lors d’années intermédiaires et lorsqu’un état connaissait un accroissement important de se population.

Si l’on excepte ceux disponibles sur le site payant Ancestry.com, la meilleur site pour consulter des recensements des états américains est celui de FamilySearch Record Search.

Actuellement, les images des recensement des 11 états suivants sont accessibles et quatre d’entre eux sont également indexés :

- Dakota du Sud 1905

- Floride 1885, 1935, 1945

- Massachusetts 1855, 1865

- Wisconsin 1855, 1875, 1885, 1895, 1905.
Avec les projets d’indexation en cour, d’autres recensements s’ajouteront à cette liste pour le bonheur des chercheurs.


[Summary :

The best website for free US state census.]

jeudi 25 septembre 2008

Marie-Rose Caillouette

Les registres de la paroisse de Bonaventure pour le 10 février 1898 font état de son baptême :

«Le dix février mil sept cent quatre vingt dix huit par nous soussigné Prêtre Missionaire de la Baie des chaleurs a été baptisée Marie Rose née de ce jour du légitime mariage de joseph Caillouet de d'Isabelle Robichau de cette paroisse. Le parrain a ét jean Arsenaut fils et la Maraine Olive victoire Robichau qui a déclaré ne savoir signer ainsy que le père. Le Parain a signé avec nous.
jean arsenau fils Delavaivre Prtre
».


Elle se mariera à Bonaventure, le 25 juillet 1836, avec le cultivateur Joseph-Édouard Henry, veuf de Reine Bernard et fils majeur de Simon et de Félicité Bujold. Dans cet acte, le patronyme de son père est écrit «Caïllouet».

Son inhumation a également eu lieu à Bonaventure le 30 avril 1866; elle était alors âgée de 63 ans et 2 mois :

«Le trente avril mil huit cent soixante-deux, nous pretre soussigné avons inhumé dans le cimetière le corps de Rose Caillouette décédée avant hier, agée de soixante-quatre ans, épouse de Henry (Edouard), cultivateur de Bonaventure. Presens Dominique Henry et Paschal glazer qui nont pu signer
Alain ptre
».

Marie-Rose Caillouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

Church records pertaining to Marie-Rose Caillouette.]

mercredi 24 septembre 2008

Le curé de St-Arsène est inhumé

Les registres de la paroisse St-Arsène pour le 22 juillet 1872 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S.- 6 Messire Jean Lazare Marceau

Le vingt cinq juillet mil huit cent soixante et douze nous Vicaire Général du diocèse de St-Germain de Rimouski, soussigné, avons inhumé dans le chœur de cette Église du côté de l’Évangile, le corps de Messire Jean Lazare Marceau, prêtre curé de St-Arsène, décédé en cette paroisse, le vingt deux du même mois, âgé de cinquante quatre ans + cinq mois.
Présents Messires Germain Siméon Marceau, Jean Cléophas Cloutier, Benjamin Grenier, Isidore Doucet, prêtres soussignés avec les sieurs autres prêtres + laïcs .
J.C. Cloutier ptre G. Sim. Marceau ptre B. Grenier ptre I Doucet ptre H.L. Girouard ptre D. Martineau ptre f.x.L. Blais ptre L M Garneau F Sasseville
ptre E. Dufour ptre Jos. Magloire Moreau ptre F.X. Guay ptre H. Gilbert M.C. ? J.B. Gagnon ptre Elz. Pelletier A Ladrière ptre ? C.A. Doucet J B Blanchet ptre Geo Pelletier J.B. Pelletier S. P. Grenier J M Pouliot Chas Bertrand L J Lauzon Ernest Pelletier Stanislas Roy M Callaghan diacre Jean E Aubé L A Bertrand Fabien Marceau ecc Ed. Roy ptre Cypr Larrivée ptre Robert Roy Gaudin ptre Elie Mailloux Thos. Bérubé Acol. J. A. Pouliot J N Heath Edmond Langevin, Vic. Génl
.».

L’inhumation d’un prêtre fournit souvent l’occasion d’un rassemblement pour ses confrères; dans le cas d’un curé, l’importance du rassemblement en est augmentée comme dans ce cas-ci.

Le nombre élevé de signataires (41) témoigne de l’estime que lui portait ses confrères. Noter que les laïcs sont peu nombreux à avoir signer et qu’ils ne semblent pas faire partie de sa famille.


[Summary :

The church record for the burying of a parish priest in St-Arsène, Québec.]

mardi 23 septembre 2008

La sépulture de Jacques Le Coq dit La Couture

Les registres de la paroisse St-Charles sur Richelieu pour le 12 juillet 1760 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sepul de jacque le coq soldat

L’an mil sept cent soixante le douxième jor de juillet par nous prêtre soussigné a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse en présence d’un concour de peuple le corps de Jacques le Coq dit La Couture soldat de la compagnie de Débeccoux ? au Régiment de la Reine lequel fut noyé avant hier au soir en se baignant devant la maison de Toussaint Loiselle son hôte, il a été inhumé après avoir été visité selon les formes ordinaires par le sieur guyon capitaine de la milice de cette paroisse comme il paraît par son certificat, nous certifions de plus que le dit défunt a satisfait à son devoir pascal qu’il était de bonne doctrine et de bonnes mœurs, et agé de vingt cinq ans en foi de quoy
La Taille Ptre
».

Pour mémoire, faire son devoir pascal pour un catholique tien à se confesser et à communier durant la période de Pâques.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier in St-Charles sur Richelieu, Québec.]

lundi 22 septembre 2008

Trois bases de données pour la Louisiane

Le site du Secretary of State de l’état de la Louisiane permet notamment de consulter en ligne trois bases de données :

- Louisiana Death Records 1911-1956

- Orleans Parish Birth Records 1819-1907

- Orleans Parish Marriage Records 1870-1957.
Les résultats du moteur de recherche sont sommaires ; dans le cas des décès, on indique le nom du défunt, la date du décès, l’âge et la paroisse. Dans le cas des naissances, le nom des parents est indiqué. Dans le cas des mariages, le nom des conjoints est fourni mais pas celui de leurs parents.

Pour chacune des occurrences, les coordonnées de l’acte [numéro de volume et de la page] sont indiquées et une copie de l’acte peut être commandée moyennant paiement.

La Orleans Parish abrite notamment la ville de La Nouvelle-Orléans.


[Summary :

Three online databases dealing with Louisiana vital records.]

dimanche 21 septembre 2008

Un enfant «Passager en cette paroisse» est baptisé

Les registres de la paroisse St-Antoine sur Richelieu pour le 19 octobre 1759 font état de l’acte de baptême suivant :

«B. de pierre Roberge

L’an mil sept cent cinquante neuf le seize d’octobre par nous prêtre sous signé missionnaire de cette paroisse a été baptisé pierre né de ce jour du légitime mariage de Joseph Roberge et de Cécile le febvre de la paroisse de St. Joseph de la pointe de Levy passager en cette paroisse. Le parrain a été pierre Boisvenu et la marraine Marie Joseph Rochambault femme de Pierre Cheval qui ont déclaré ne savoir signer.
Gervaise ptre
».
Une hypothèse à vérifier : le déplacement de cette famille sur la rivière Richelieu alors que la femme est enceinte était peut-être justifié par le fait que le père devait servir à titre de milicien.


[Summary :

The church record for a boy baptised in St-Antoine sur Richelieu, Québec.]

samedi 20 septembre 2008

Marie-Geneviève Caillouette

Les seules informations connues sur cette personne sont tirées des registres de Bonaventure où elle est baptisée le 14 juin 1896 :

«Le Quatorze Juin mil sept cent quatre vingt Seize, par Nous prêtre Missionnaire Soussigné a été Baptisée Marie-Geneviève, née de ce jour, du légitime Mariage de Henry Joseph Cailloüet & d'isabelle Robichaux. Le Parain a été Joseph Arsenaut Capte de Milice, la Maraine Marie Geneviève Cailloüet femme de Germain Moreau, tante de l'enfant. Lesquels ainsi que le pere et mère, habitans de Bonaventure.
LJ Desjardins Ptre Missre».

Le 10 janvier 1814, Marie-Geneviève se mariera à Bonaventure avec Joseph-Alain Bujold. Son père et son frère aîné, Joseph-Louis étaient présents à cette cérémonie à titre de témoins.

Son acte de sépulture est daté du 14 janvier 1836 :

«Le quatre janvier mil huit cent trente six, nous prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Geneviève Caïllouette, décédée depuis deux jours, âgée de quarante ans, épouse de Alain Bijeau de Bonaventure. Présens Jean Louis Caïllouette, Olivier Bourdages et David Poirier qui n'ont pû signer.
Huot ptre vic
».

Marie-Geneviève fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

Church records pertaining to Marie-Geneviève Caillouette.]

vendredi 19 septembre 2008

L’indexation des listes des passagers canadiens 1865 à 1935

La période 1865 à 1935 a vu le Canada connaître un développement important résultat notamment d’un important apport d’immigrants.

Les images des listes des passagers étaient déjà disponibles sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Leur indexation sur le site payant Ancestry.ca fournit un instrument de travail permettant de les exploiter rapidement.

On estime que 7,2 millions de noms sont mentionnés dans ces listes qui couvrent les principaux ports d’arrivée canadiens (Halifax, Saint-John, North Sydney, Québec, Montréal, Vancouver de même que quelques ports américains où des immigrants sont arrivés avant de se rendre au Canada par voie terrestre).

Les informations incluses dans les documents variaient au cours des années et comprenaient le nom et prénom, l’année de naissance estimée, l’année d’arrivée, le port d’arrivée et de départ, le nom du bateau, la profession, et l’alphabétisation, la religion et la destination finale. Les groupes dominants d’immigrants arrivant au Canada durant cette période de croissance rapide incluent ceux d’origine anglaise, française, irlandaise, ukrainienne, russe, allemande, chinoise et polonaise.

Pour une identification correcte d’une personne mentionnée dans un tel document, le recours à d’autres bases de données s’impose.

Comme dans les autres index réalisés par Ancestry, des erreurs se retrouvent; une partie peut trouver explication dans la pauvre qualité du microfilm original.


[Summary :

An online index for Canadian immigration records.]

jeudi 18 septembre 2008

Une reprise de baptême?

Les registres de la paroisse de Verchères pour le 14 février 1751 font état de l’acte suivant :

«Reprise de baptesme

Ce jourdhuy quatorze fevrier mil sept cens cinquante et un je soussigné ptre missionnaire de verchere ay baptisé Jean Baptiste né le jour et an que dessus de legitime mariage fils de sieur Paul francois Duvergé, La maraine dame Marie Louise [Mac Cord ses pere et mere ? paroissiaux ] le parrain a été jean baptiste derosier et la marraine marthe marie angélique deRiviere Lesquels ont avec nous signés de ce enquis.
?
».

Le texte placé entre crochets est difficile à déchiffrer dans le registre. De plus, une partie de l’acte est caché par un autre acte rédigé sur une feuille volante.

Noter que le nom de la mère n’est pas mentionné. Il serait étonnant qu’il puisse s’agir d’une reprise de baptême tel qu’indiqué. L’enfant a peut-être été ondoyé auparavant. Une enquête généalogique permettrait de tirer la situation au clair.


[Summary :

The church record for the second burying of a boy in Varennes, Québec.]

mercredi 17 septembre 2008

Le site sur Le chantier archéologique Cartier-Roberval

En 2005, la découverte des vestiges d’un établissement humain à Cap Rouge s’est avérée d’une importance majeure pour la compréhension de l’occupation française en Amérique du Nord et celle de l’histoire du Québec.

Cet établissement a été occupé par Jacques Cartier en 1541-1542 et par François de la Rocque de Roberval en 1542-1543. Le programme de fouilles entrepris depuis a permis de mettre à jour de nombreux vestiges de différentes nature.

La Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) ont eu l’heureuse idée de mettre en ligne un site Internet sur le Projet Cartier Roberval.

Commentaires :

- ce site rend bien la grande richesse de cette découverte en termes de contenu et de mise en contexte; sur ce plan, un exemple à suivre pour d’autres sites Internet;
- les rubriques sont nombreuses et une préoccupation pédagogique est présente dans le traitement de l’information;
- cet établissement est d’une grande fragilité : la falaise à proximité bouge encore et, lors de pluies abondantes, le ruissellement est important; des mesures spéciales ont du et devront être prises pour le consolider;
- comme à cette époque un explorateur était souvent accompagné d’un prêtre ou d’un missionnaire, des registres de l’état civil ont du être tenus; ils seront peut être découverts un jour, tout comme l’emplacement du cimetière;
- un site à parcourir pour un internaute qui veut se tenir à jour sur l’évolution de cet important projet.

[Summary :

A webiste on a major discovery of an early French settlement in Cap Rouge, Québec.]

mardi 16 septembre 2008

Un acte de sépulture unique pour une mère et son enfant

Les registres de la paroisse Ste-Anne de Varennes pour le 25 octobre 1765 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S 62 Josephe Gautier femme de Jacques Choquet et son enfant

L’an mil sept cent soixante et cinq, ce vingt-cinq octobre par nous prêtre soussigné a été inhumée dans l’église de cette paroisse le corps de Marie Josephe Gautier décédée d’hier, munie des sacrements, âgée d’environ quarante-trois ans, femme de Jacques Choquet, et son enfant baptisée a été inhumée dans le même lieu, à Varennes les jour et an que dessus en présence de Louis Lacoste et de Jean Baptise Cadieux, lesquels n’ont sçu signer de ce enquis.
Morand, ptre
».
Durant longtemps, les femmes ont du vivre avec la proximité de la mort lors de la perte d’un enfant notamment. Dans ce cas-ci, la proximité est extrême puisque la mère est morte en donnant la vie.

Noter que l’enfant est anonyme bien que l’acte précise qu’il a été baptisé.


[Summary :

The only church record for the burying of a mother and his daughter in Varennes, Québec.]

lundi 15 septembre 2008

Les variations du patronyme de Joseph-Henri Caillouet

Colliger de l’information sur un ancêtre présente diverses difficultés. Une d’entre elles tient aux variations du patronyme sous lesquelles il peut être mentionné dans les bases de données.

Dans le cas de Joseph-Henri Caillouet qui a vécu toute sa vie à Bonaventure, son patronyme a connu de nombreuses déformations.

De fait, neuf variations ont été retrouvées pour le nommer, lui et ses enfants; ces variations sont :

CAILLOUET 14 octobre 1792

CAÏLLOUET 25 juillet 1836

CAIILLOÜET 14 juin 1896

CAILLOUËT 10 janvier 1814

CAILLOUETTE 26 mai 1814

CAÏLLOUETTE 4 janvier 1836

CAILLOUOIT ?

CALOUET 10 octobre 1799

CALLOUET 23 janvier 1792.

Ce patronyme est particulier et plusieurs sont portés à le transformer ou à la déformer, une situation qui s’est effectivement rencontrée au fil du temps.

Le nombre réduit (9) de ces variations par rapport à celles de son père ou d’autres descendants tient au fait qu'elles se sont produites dans un seul lieu, Bonaventure, et sur une période de temps assez courte (22 ans) pour la plupart.

Joseph-Henri Caillouet est l’époux de Marie-Marthe Robichaud et l’un des fils de Gilles Caillouet.


[Summary :

Variations of the surname of Joseph-Henri Caillouet in Bonaventure, Québec.]

dimanche 14 septembre 2008

Le baptême d’André, anglais de nation

Les registres de la paroisse de Cap St-Ignace pour le 12 janvier 1699 font état de l’acte de baptême suivant :

«Bap. André anglais de nation dans la chapelle de l’Isle aux Grues

Lan de notre seigneur Jesus Christ mil six cent quatre vingt dix neuf le douziesme du mois de janvier a été baptisé sous condition dans la chapelle de Lisle aux Grues par moy pretre soussigné Curé de St-Thomas, et faisant les fonctions curiales à St Ignace du Cap, André, anglais de nations agé d’environ quatorze ou quinze ans, pris par les Sauvages, Le parein par procureur a été M Louis Mathieu Pretre, et la marraine Louise ? femme de Guillaume Lemieu.
Louis Mathieu pretre curé de st Thomas
».
En dépit de son jeune âge, ce jeune homme a connu une vie mouvementée. Son identification correcte s’annonce difficile compte tenu des circonstances.


[Summary :

The church record for the baptism of an English boy in Cap St-Ignace, Québec.]

samedi 13 septembre 2008

Les épitaphes sur les monuments funéraires

Les épitaphes que l’on retrouve sur les monuments funéraires constituent une des sources qui peuvent être exploitées en généalogie et en histoire de famille.

Les informations que l’on peut trouver sur un monument peuvent comprendre :

- la graphie d’un patronyme
- le prénom usuel
- la date de décès
- la date de naissance [il est utile de vérifier, en particulier pour les plus anciennes]
- le nom du conjoint
- le nom de fille d’une épouse
- le nom de parents et leur lien de parenté
- les traits d’un visage
- le service dans des forces armées
- l’occupation ou la profession
- l’appartenance à des associations
- des symboles liées à la personne
- de la poésie plus ou moins réussie.
Commentaires :

- il s’agit d’une source incomplète : toutes les personnes inhumées ne sont pas mentionnées sur un monument
- l’information sur une personne varie d’un monument à l’autre et peut être fort sommaire
- le temps a endommagé des monuments : des inscriptions sont peut-être illisibles ou ont disparu
- une source gratuite, facilement accessible et d’une exploitation aisée
- une source parfois unique qui pallie l’absence de registre d’un cimetière
- l’information origine des proches de la personne défunte
- la mention du nom d’une personne sur un monument ne signifie pas nécessairement qu’elle est décédée dans ce lieu; la translation de corps est possible
- coupler cette information avec celle de d’autres sources [registre de l’état civil; notice nécrologique; liste de décès; registre de cimetière; répertoire de maison funéraire…] permet notamment de la vérifier et de qualifier sa fiabilité.
[Summary :

Tombtones : an important but neglected source of information.]

vendredi 12 septembre 2008

Un acte de sépulture incomplet

Les registres de la paroisse Notre-Dame du Mont Carmel de La Passe dans le comté de Renfrew en Ontario pour le 12 juillet 1853 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 3. La femme d’Oliver Labine

Le12 juillet 1853, a été inhumé dans le cimetière de cette mission le corps de la femme d’Olivier Labine. Témoins J. Bte. Larivière et Antoine Lavoie.
L.C.A. Ouellet ptre
».

Commentaires :

- des informations importantes sont absentes dans cet acte dont le nom de la défunte et la date de son décès, ce qui contrevient à la réglementation qui régit le contenu des registres de l’état civil;
- cet acte n’est pas le seul à être aussi incomplet; le libellé de nombreux autres actes de ce registre est de la même mouture;
- noter que la défunte n’est identifiée que par son lien de parenté avec son mari, une façon de faire qui n’est pas courante dans les registres mais qui avait cours dans la société à une certaine époque;
- l’identification correcte de la défunte obligera entre autres choses de retrouver son acte de mariage.
[Summary :

The church record of a woman died in La Passe, Ontario.]

jeudi 11 septembre 2008

L’Index to Alberta Homestead Records 1870 to 1930

L'Alberta Genealogical Sociey a mis en ligne l’index mentionné en titre.

Il s’agit d’un index de tous les noms mentionnés dans les demandes d’octroi de terre dans la province de l’Alberta pour cette période.

Pour chacune des occurrences, les informations fournies sont (en anglais) :
- le patronyme du demandeur,
- le prénom,
- le numéro du dossier,
- la description légale (Section, Township, Range, Meridian).
Un outil pour localiser des ancêtres dans cette province canadienne.


[Summary :

A comprehensive, integrated, all-name index to Alberta homestead records.]

mercredi 10 septembre 2008

Diverses indications de la présence de Joseph-Henri Caillouet à Bonaventure

Documenter la présence d’un ancêtre dans un lieu particulier est parfois difficile si l’on excepte le contenu des registres de l’état civil.

C’est le cas avec Joseph-Henri Caillouet. La consultation de diverses sources nous a permis de retracer les éléments suivants qui témoignent de la présence de ce dernier à Bonaventure :


- un compte à payer libellé comme suit: «1779 2 quards de farine à transporter dans le compte de Joseph Callouette» [Extrait d’un acte notarié intitulé «Copies collationnées de plusieurs billets et comptes dus à Monsieur William Smith et dont les originaux ont été envoyés par Me David Schoolbred et remis au Capitaine Olivier White: portant Dépôt et Acte de Déclaration en conséquence» faisant partie du greffe du notaire Louis Panet, 24 juillet 1780];
- la mention de sa présence, le 14 octobre 1792, à titre de parrain au baptême de Marie-Marthe Arseneau, fille de Jean Arseneau et de Marie Blanche Robichaud;
- lors d'une assemblée paroissiale tenue, le 27 septembre 1795, au presbytère de Bonaventure et portant sur la construction de la seconde église, on retrouve le nom de «Joseph Cailloüet» parmi les habitants qui se repartiront les charges et corvées nécessaires [Bona Arsenault. Les registres de Bonaventure (1791-1900). Montmagny, Éditions Marquis, 1981, p. 439 et 440];
- une cause intentée contre «Joseph Henry Caillouoit» par le marchand d'origine allemande Henry Rimphoff devant la Cour des plaidoyers communs [Court of common pleas] de Gaspé [Ken Annett. «Bonaventure», dans GASPE OF YESTERDAY. [s.d.], p. 8];
- une demande de concession de terre identifiée à son nom [Gaspe Land Claims, RGI, 17, Vol. 80, p. 416];
- le mention de son nom parmi la liste des clients du marchand d'origine jersiaise Charles Robin [Information fournie par monsieur André Lepage].
Noter les diverses variantes de son patronyme.

Joseph-Henri Caillouet a marié Marie-Marthe Robicharud; il est l’un des fils de l’ancêtre Gilles Caillouet.


[Summary :

Various indications of the presence of Joseph-Henri Caillouet à Bonaventure, Québec.]

mardi 9 septembre 2008

Le baptême de la cloche Angélique

Les registres de la paroisse Ste-Anne de Beaupré pour le 20 décembre 1774 font état de l’acte suivant :

«Bén. de la cloche 20 Déc.

Le vingt décembre mil sept cent soixante quatorze a été bénite solemnellement par messire hubert prêtre supérieur du Séminaire La cloche de cette église Ste anne de Beaupré, pesant trois cent cinquante huit livres, qui a été nommée, Angélique, par Mr. Charles françois Bailly prêtre directeur du Séminaire, qui a été parrain, et mademoiselle Jeanne Angélique hubert qui a été marraine. Mr ont assisté à la dite bénédiction. M. Francois gravé prêtre Directeur du Séminaire de Québec, Mr. Jean-Baptiste Corbin prêtre curé de Saint Joachim, mr Loüis Antoine Hubert écclésiastique du Séminaire de Québec, qui tous ont signé ainsi que l’officiant, le parrain, la marraine et le curé.

J. angelique hubert hubert ptre charles francois Bailly ptre L.A. Hubert eccl. Gravé Ptre J. B. Corbin ptre L B Hubert curé
».

Noter que cette bénédiction a été l’affaire de la famille Hubert qui se sont donnés tous les rôles : parrain, marraine et officiant.


[Summary :

The church record for the baptism of a bell Ste-Anne de Beaupré, Québec.]

lundi 8 septembre 2008

La difficile reconnaissance du travail des bénévoles

Depuis toujours, le bénévolat est présent en généalogie et en histoire de famille. De fait, on peut avancer que, sans luit, la plupart des sociétés ne pourraient survivre.

Curieusement, autant la contribution de ces bénévoles est importante sinon indispensable, autant sa reconnaissance est malaisée et difficile. Dans certaines productions, leur apport n’est mentionné que de façon générale et leur nom n’est pas fourni.

À titre d’exemple, le site Family Search Record Search, un des plus importants pour la recherche en généalogie en Amérique du Nord, héberge un grand nombre de bases de données dont l’indexation a été faite par des bénévoles [volunteers]. Ce site comprend bien une rubrique spécifique pour les «volunteers» où un chercheur peut faire part de sa disponibilité ou y trouver des indications utiles pour effectuer son travail d’indexation. Par ailleurs, une fois une base de données indexée, aucune mention n’est faite du nom de ces collaborateurs anonymes.

Pourtant, une telle reconnaissance est possible et le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) en fournit un bel exemple. Ainsi, dans la section généalogie, la rubrique Des instruments de recherche en ligne comporte pour chacun de ces instruments, un texte de présentation où il est notamment fait mention du nom des chercheurs qui y ont collaboré; leur photo est parfois fournie et certains d’entres eux ont même participé à la rédaction de ce texte.

Bref, une façon de faire tout à fait correcte et qui rend justice au travail de ces bénévoles. D’autres organisations de l’univers de la généalogie devraient s’en inspirer.


[Summary :

Some thoughts on difficult recognition of the contribution of volunteers in genealogy.]

dimanche 7 septembre 2008

La French-Canadian Genealogical Society of Connecticut

Pour un chercheur du Québec, une des rubrique du site de la French-Canadian Genealogical Society of Connecticut présent de l’intérêt.

Il s’agit de la rubrique «Member Surname Index» qui fait état des patronymes recherchés par les membres de cette Société. L’on se rappellera que l’état du Connecticut est l’un des états américains qui ont accueilli de nombreux Québécois.


[Summary :

The website of the French-Canadian Genealogical Society of Connecticut.]

samedi 6 septembre 2008

Deux permis requis pour cette inhumation

Les registres de la paroisse St-Joseph de Lévy de Lauzon pour le 26 mai 1887 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 53 Fr. X. Albert Angers

Le vingt-six Mai mil cent quatre vingt sept nous curé soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Sieur Albert Angers, employé civil, décédé le premier Mars de la présente année, à l’âge de soixante-douze ans et neuf mois, (époux de Dame Sophie Blaise Ulmina Taschereau) à St. Rock de Québec. La dite sépulture a été faite après jugement de la Cour supérieure en date du dix-huitième jour de Mai et après un permis accordé par Son Éminence le Cardinal Taschereau, du Cimetière St-Charles au dit cimetière de cette paroisse. Furent présents : M.M. l’abbé Hm. Angers, Arthur Angers et Robert Angers, fils du défunt, Dr. Ant. Marsan, Blaise Letellier avocat, Félix Larue Notaire, Albert Lemay et autres.
J. E. Angers ptre Arthur Angers R Angers Dr Marsan M.D. Blaise Letellier F.A. LaRue N.P. Alb. Lemay F.X. Casgrain ptre E. Fafard Ptre
».

L’explication du jugement de la Cour supérieure et de la délivrance d’un permis pour cette inhumation tient vraisemblablement au fait qu’il s’agit d’une translation de corps même si l’acte de sépulture ne fait pas état comme tel d’une telle opération.


[Summary :

The church record for a man buried in Lauzon, Québec,]

vendredi 5 septembre 2008

Dossiers de service de la Seconde Guerre mondiale : victimes de guerre des Forces Armées canadiennes

Récemment, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) vient de mettre en ligne la base de données mentionnée en titre.

Cet instrument de recherche donne accès aux références pour les dossiers de service de ces militaires classés dans le fonds du ministère de la Défense nationale [fonds d'archives RG 24].

La recherche par patronyme est possible; la description détaillée contient les champs suivants :
Nom (nom de famille et prénom (s))
Date de naissance
Date de décès
Numéro de matricule
Grade
Unité
Force
Numéro de matricule
Référence
Volume
Information additionnelle.


À titre d’exemple et pour le patronyme Cayouette, on trouve notamment l’information suivante sur Adrien Cayouette : né le 3 mars 1923; décédé le 27 février 1945; avec le grade de «Private»; dans l’unité des Fusiliers Mont-Royal..

Le site est bilingue.


[Summary :

An online research tool for access to some service files in the Canadian Department of National Defence Fonds (RG 24).]

jeudi 4 septembre 2008

Une famille durement éprouvée

Les registres de la paroisse St-Joseph de Levy de Lauzon pour le 20 novembre 1893 font état de l’acte e sépulture suivant :

«S. 76 Juliette McKibbin

Le vingt novembre, mil huit cent quatre-vingt-treize, nous prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de St-Joseph de Lévis, le corps de Juliette McKibbin fille légitime de André McKibbin contre-maitre de chemin de fer, décédée dans cette paroisse la veille à l’âge de cinq ans. Présent le père de l’enfant qui a signé avec nous ainsi que Alfred Bourassa soussigné.
André McKibbin A. Bourassa Isidore G. Deblois ptre
.».
Cet acte n’a rien de particulier sinon de témoigner comme de nombreux autres analogues du décès d’un jeune enfant, une situation fréquente à cette époque.

Par ailleurs, il est suivi dans le registre de deux autres actes de sépulture qui font référence à des enfants de la même famille, soit :

- S. 77 Joseph-Robert-George, 8 ans, décédé le 22 novembre 1893 et inhumé le 23;
- S. 78 François-Rémi-André-Wilfred, 4ans, décédé le 24 novembre 1893 et inhumé le 24.
Perdre trois enfants et les inhumer enterrer en dedans de quatre jours constitue une situation rare pour une famille. Il est facile d’imaginer l’état d’esprit des parents et particulièrement de la mère devant une telle situation.

Noter que le nom de la mère, Arthémise Simpson, n’est pas mentionné dans ces trois actes de sépulture.


[Summary :

Three children of a same family died within four days in Lauzon, Québec]

mercredi 3 septembre 2008

Le site de l’American Battle Monuments Commission

Créée en 1923, l'American Battle Monuments Commission (ABMC) a pour objectif d’honorer la mémoire des membres des forces armées américaines qui ont servi leur pays à l’étranger.

Les bases de données sont :

- World War I
- World War II
- Korean War
- Other Burial Listings.
La recherche doit être menée par conflit.

Pour chacune des occurrences, l’information fournie est la suivante : le nom, le rang, le service, la date de naissante, et la date de décès.

[Summary :

A website to commemorate the sacrifice of U.S. armed forces where they have served overseas.]

mardi 2 septembre 2008

Une technique particulière pour certains monuments funéraires

Au fil du temps, les monuments funéraires se dégradent et il est souvent difficile d’y lire ou déchiffrer les inscriptions.

Une technique [foil technique] qui peut être parfois utilisée consiste à envelopper le monument d’une feuille de papier aluminium et utiliser une petite brosse. Les résultats peuvent s’avérer utiles.

Dans un message daté du 30 août 2008, Becky Wiseman sur son blogue kinexxions a publié deux photographies du même monument funéraire où cette technique a été appliquée.

Les résultats sont étonnants : les différences de coloration de la pierre disparaissent et une partie des inscriptions sont plus lisibles ou encore des détails sont mis en valeur.

Pour un chercheur, une technique à utiliser dans des cas spécifiques et qui présente notamment l’avantage certain de ne pas endommager la pierre.


[Summary :

The foil technique for some worn grave markers.]

lundi 1 septembre 2008

Trois sœurs périssent dans l’incendie de 1866

Les registres de la paroisse St-Roch de Québec pour le 15 octobre 1866 font notamment état de l’acte de sépulture suivant :

«S 684 Scolastique Vadeboncoeur

Le quinze octobre mil huit cent soixante six, nous prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Scolastique Vadeboncoeur, veuve de Jean Baptiste Bezeau, Charretier, décédée dans l’Incendie du quatorze courant, comme il appert par le verdict du coroner, en date du quinze du même mois, à l’âge de soixante ans, de cette paroisse. Présents Jacques Deslauriers et Pierre Descarreaux qui n’ont su signer.
C Catellier ptre
».
Dans ce même registre et pour la même date, quatre autres actes de sépulture sont liés à cet incendie :

- Marguerite Ménard, 45 ans, épouse de Jean-Baptiste Bezeau, journalier;
- Angélique Vadeboncoeur, 36 ans, veuve d’Étienne Mercier, journalier;
- Élizabeth Vadeboncoeur,40 ans, veuve d’Antoine Deslauriers, journalier;
- Joseph Bigaouette, 17 ans et 4 mois, fils de Joseph et de Marie Elmire Duberger.
Cet incendie a fait l’objet d’un article paru le 17 octobre 1866 dans le journal The New York Times dans lequel il est fait mention que trois sœurs y sont décédées. Fait à noter, ces trois sœurs sont veuves.


[Summary :

The church record for the burying of a woman died in the the Québec fire on October 1866.]