Les informations pertinentes peuvent être lues sur le site Les Richer dit Louveteau d’Amérique, sous la rubrique intitulée Une mère et ses deux filles périssent en prison. C’est là un bel exemple de texte sur une famille alimenté par des informations généalogiques tirées des registres de l’état civil et d’autres tirées de journaux du temps ou d’une enquête du coroner.
Vérification faite dans les registres de la paroisse de St-Augustin de Deux-Montagnes pour le 30 juillet 1864, il est d’intérêt d’ajouter le texte de l’acte de sépulture aux informations déjà présentes sur ce site. Le texte de l’acte se lit comme suit :
«S. 25 Julie Vanier, Casildée Richer et Herminie Richer
Le trente juillet mil huit cent soixante-quatre, nous prêtre, soussigné, avons inhumé dans le cimetière les ossements de Julie Vanier, épouse de Christophe Richer, de Casildée Richer et de Herminie Richer, filles de Christophe Richer et de Julie Vanier, de cette paroisse, qui ont péri dans l’incendie de la prison de Ste-Scolastique le vingt six juillet courant. Julie Vanier était agée de cinquante six ans, Casildée Richer de vingt-deux ans, et Herminie Richer de 16 ans. Témoins Pierre Félian ? et Christophe Richer qui n’ont su signer.
J.L. Théberge Ptre».
La rédaction d’un acte de sépulture unique pour trois personnes différentes n’est pas une pratique courante dans les registres de l’état civil. Dans ce cas, l’officiant a peut-être voulu justifier cette façon de faire en précisant notamment les circonstances de leur décès. Il va sans dire que le fait que les trois faisaient partie de la même famille et qu’elles sont décédées dans la même tragédie a facilité les choses.
Nos remerciements à Louis Richer pour avoir porté ces informations à notre attention.
[Summary :
The only church record for the burying of three women in St-Augustin, Québec.]
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