Devant le notaire Jean Bélanger en date du 7 août 1821 (# 8547), un marché intervient entre Jean-Baptiste Caillouette et les marguillers de la paroisse St-François de l'Île d'Orléans représentés par le sieur Michel Émond.
Les ouvrages prévus consistent à démolir le clocher existant qui ne peut être réparé et à en construire un neuf suivant le plan que Jean-Baptiste Caillouettea montré. Il s'agit ici du second clocher, le premier ayant été construit par Gabriel Gosselin en 1737 tel qu’indiqué à la page 160 de l’ouvrage de Pierre-Georges Roy,
Les vieilles églises de la province de Québec, 1647-1900. [Québec, Commission des monuments historiques, 1925]
Ce clocher sera également démoli et reconstruit en 1863. Le bois utilisé sera de l'épinette grise ou du pin rouge que Jean-Baptiste Caillouette taillera à Québec et fera transporter à ses frais. Quatre mois sont alloués pour ces travaux. Le prix convenu est de 100 livres dont 75 seront versées pendant ou à la fin des travaux et le solde au 1er mai 1822. Une copie du procès verbal d'une réunion de l'assemblée de fabrique est jointe à cet acte. Dans ce texte, il est fait mention du sieur «
Caillouët» qui verra à se nourrir lui et ses ouvriers. Cette réunion a eu lieu le 5 août 1822 et avait été convoquée «...
au son de la cloche et tenue à la sacristie».
Cette assemblée de fabrique réunissait les syndics suivants: Michel Émond, François Asselin, Louis Gagnon, François Lemelin, René ? , Louis Guérard, François Pierre Deblois, Louis Lepage, Jean-Baptiste Cazeau et J. Gagnon, prêtre. Un reçu a été émis par Jean-Baptiste Caillouette et daté du 30 septembre 1821 [source : archives de la paroisse St-François de l'Île d'Orléans].
[Summary :
The deal to demolish and erect a new church tower for the St-François’parish (Île d’Orléans).]