Les registres de la
paroisse Saint-Joseph de Deschambault pour le 9 juin 1818 font état de l’acte
de mariage nul suivant :
«M. Germain dit Bellisle et M. Angèle Perault
Aujourd’hui neuf juin mil-huit-cent-dix-huit
après la publication de trois bans de mariage faite aux prônes de la meSse paroiSsiale,
par les trois derniers dimanches consécutifs du mois de mai dernier entre
Germain dit Bellisle menuisier domicilié en cette paroiSse, fils majeur de feu
joseph Germain dit Bellisle et de Marie Louise Arcand d’une part, et Marie Angelle
Perrault aussi résidente en cette paroiSse fille mineure de Nicolas Perrault,
et de Rosalie Mailloux d’autre part ; et ne s’étant découvert aucun
empêchement, je souSsigné prêtre curé de cette paroiSse, de l’agrément des
parents de part et d’autre, ai reçu leur mutuel consentement, et leur ai donné
la bénédiction nuptiale en présence de_____________________________
Les douze lignes ci-deSsus Sont nulles parce que les
prétendus étant venus à l’église pour donner leur consentement et ne l’ont pas
donné _____________________».
Dans la marge, on peut
lire l’annotation suivante :
«N’A PAS EU LIEU. le 9 juin, mais
le 19 aout 1818 - Voir Folio 216 v.».
Cet acte est effectivement repris en date du 19 août
suivant et le curé y mentionne notamment «…après
la publication des bans faite...il y a trois mois…» avoir «…reçu leur mutuel consentement…» ; les
deux époux ont également signé au bas de l’acte.
Vérification faite, cette situation n’est décrite présente
que dans la seule copie religieuse du registre. Un bel exemple qui illustre que
le consentement des époux est requis pour qu’un mariage ait lieu et, sur un
autre plan, l’intérêt de consulter les deux copies du registre lorsqu’elles
sont accessibles.
[Summary :
The church record for a marriage in the church record of Deschambault, Québec.]
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