«Joseph langelier natif de lîle dorleans, contremaître dela menagerie et tres affectionné a la Comté est entré malade en cet hôtel Dieu le vingt huitieme de may, et il y est decedé le premier de juin mil sept cent vingt neuf agé de vingt six ans, muni des derniers sacrements de léglise; il fut inhumé le troisième dud mois dans le cimetière des pauvres, tout proche de la cloture du jardin des Religieuses, place qu’il demanda pour n’être pas éloigné de nous et que nous fussions plus a portée de prier Dieu pour luy il y avoit 5 ans qu’il étoit au service de la Maison, et qu’il s’employoit sans ménagement de sa santé, a tout ce qui pourroit nous être utile, il etoit bon laboureur, charpentier, menuisier, maçon, charon, en un mot de tous métiers, beaucoup de piété et pour faire son éloge complet un homme sans aucun deffaut».
L'hommage rendu à une personne peu de temps après sa mort est-il tout à fait crédible ? Certains utilisent l'expression «la beauté du mort» en faisant référence à cet élément du rituel d'un décès. Dans le cas présent, son employeur, une communauté religieuse, est impliqué, peut-on alors parler de complaisance ?
[Summary :
The church record for the burying of a man in Québec, Québec.]
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