«S. No 32 William O’ConnellCommentaires :
On the twenty first day of February, one thousand eight hundred and seventy five, we the undersigned priest have interned in the cemetery of St. Patrick’s church, the body of William O’Connell, stevedore, stevedore, aged twenty seven years and three months, son of John O’Connell and the late Homora Sullivan. Died in Mobile, Alabama, on the tenth instant.
Present. Simon Grogan Alexander Neely James Nodden James Neely Jos Harney John MacKay M.L. Burke C.s.s.r.»
- cet acte de sépulture illustre à sa façon le mouvement migratoire saisonnier d’Irlandais de Québec travaillant comme débardeurs dans des ports américains;
- être débardeur est un métier dangereux et les accidents parfois mortels;
- l’écart de onze jours entre la date du décès et celle de l’inhumation s’explique vraisemblablement en bonne partie par le délai requis pour rapatrier le corps par chemin de fer;
- cette problématique particulière a été mise en relief dans la conférence de Robert J. Grace intitulée «L’homme est parti pour travailler : stratégies de survie des immigrants irlandais de Québec au XIXe siècle» et présentée ce jour au XXVIIIe Congrès international des sciences généalogique et héraldique; ce titre reprend avec justesse une partie du texte d’une chanson de Gilles Vigneault;
- le fait pour cet irlandais de revenir pour être enterré parmi les siens témoigne de la force des liens familiaux qui unissent cette communauté;
- sur un autre plan, cette inhumation illustre que toutes les composantes de la société du Québec ont été touchées par les importants mouvements de migration vers les États-Unis.
[Summary :
The church record of an Irish stevedore died in Mobile, Alabama and buried in Québec city.]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire