Par ailleurs, la lecture de l’annexe Les champs du repos (ordre numérique) à partir de la page 393 de l’ouvrage suivant est instructive :
Robert Cantin
Le Sacrifice du Royal 22e Régiment (de 1914 à 1999)
Québec, Société de généalogie de Québec, 2004, 595 p. (Contribution numéro 90).
On y apprend notammnt que :
- des dépouilles ont été rassemblées dans plusieurs cimetières militaires à la fin d’un conflit, ce qui a nécessité l’exhumation de nombreux corps enterrés dans d’autres cimetières;
- des cimetières en France ont été bombardés ce qui a entraîné la destruction de nombreux lots de sépulture;
- de nombreux corps ont été inhumés sans avoir été identifiés;
- dans certains cimetières, les corps des combattants amis et ennemis partagent la même fosse;
- la position de chacun des corps n’est pas toujours connue;
- plusieurs cimetières ont été remplis au cours de la Première guerre mondiale à la suite du travail des «unités d’évacuation des corps» qui ont été alors fort occupées;
- des sites mortuaires ont parfois été improvisés à la hâte en raison des conditions des engagements.
Il faut retenir de tout cela que la mention de la présence d’un militaire dans un cimetière militaire ne signifie pas nécessairement que ce dernier est décédé là ou même qu’il y est inhumé. Des recherches plus complètes dans son dossier militaire sont conseillées pour en connaître davantage sur les conditions de son décès et de son inhumation.
[Summary :
Some thoughts about resting places for war dead.]
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