Dans le greffe du notaire Antoine-Archange Parent, un document (# 3846) daté du 17 juin 1826 concerne un marché est conclu entre un groupe de menuisiers de Québec et les syndics de la paroisse Notre-Dame de Québec.
Ces menuisiers sont Étienne De Varennes, Michel Fiset, Pierre Roy, «Jean-Baptiste Caillouet», Joseph Déry et Gabriel Gagnon. Du côté des syndics, l'on trouve Thomas Wilson, Louis Lagueux, Joseph Roy, Jean Langevin, Jean-Olivier Brunet, Louis Panet et Louis Massue.
L'objet de ce marché est de construire des bancs d'église à panneaux et des petits bancs de pied en bois de chêne, de poser les dits bancs avec leurs pentures et crochet à chapeaux, de les sabler et de les huiler.
Pour sa part, Jean-Baptiste Caillouette construira «...tous les bancs qui restent à faire le long du mur de la dite chapelle Ste-Famille, formant treize bancs». Les menuisiers ne s'engagent qu'à fournir les outils et la main d'oeuvre requise, la fabrique fournissant le reste dont le bois, les ferrures, les crochets…
Tous les bancs doivent être livrés le premier décembre 1826 au plus tard. Il est notamment prévu de «...poser ceux qui seront faits le lundi aux fins que les paroissiens ne soient pas privés de l'usage de leurs bancs le dimanche».
Le prix payé sera de trois livres par banc. Le marchand Nicolas Juneau (?) demeurant à la Haute ville, et le maître-menuisier Joseph Binet, demeurant au Faubourg St-Jean, interviennent au marché à titre de caution.
Jean-Baptiste Caillouette est l’époux de Marie-Thècle Levasseur et est membre de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.
[Summary :
A contract for the construction of benches for the Québec church.]
mercredi 23 janvier 2008
Des bancs pour l’église Notre-Dame de Québec
Libellés :
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Jean-Baptiste Caillouette
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