jeudi 31 janvier 2008

Les cours martiales de la Première Guerre mondiale

Comme leur contrepartie civile, les cours martiales sont des organismes juridiques constitués pour déterminer la culpabilité ou l'innocence des accusés, hommes ou femmes. Les infractions peuvent être tant d’ordre civil (le vol..) que militaire (la désertion…).

Il est possible de consulter en ligne sur ArchiviaNet une base de données sur les cours martiales canadiennes de la Première Guerre mondiale.

La recherche par patronyme est possible et les résultats affichés sont pour chaque personne concernée : le nom, le numéro matricule, le grade, l’unité, la date, l’infraction, des notes et la référence du dossier.


[Summary :

An online database on Canadian courts martial of the First World War.]

mercredi 30 janvier 2008

Un article sur l’immigration aux États-Unis

Les États-Unis ont toujours été un pays d’immigration importante. Une partie des personnes concernées sont arrivées en traversant la frontière avec le Canada.

Un article accessible en ligne permet de mieux comprendre la dynamique de l’immigration aux États-Unis et particulièrement la situation au regard de la frontière avec le Canada :

Marian L. Smith. By Way of Canada : U.S. Records of Immigration Across the U.S.-Canadian Border, 1895-1954 (St. Albans Lists). Prologue, Fall 2000, Vol. 32, No 3.

Commentaires :

- le point de vue est américain ce qui se traduit sur les modalités du dispositif administratif;
- la mise en place de ce dernier est survenu après l’entrée aux Etats-Unis de nombreux immigrants;
- pour le Québec, de nombreux départs avaient déjà eu lieu et aucune trace n’en a été conservée.

[Summary :

An article about the records on arrivals in the United States by way of Canada.]

mardi 29 janvier 2008

Une page d’accueil réussie

Aux États-Unis, the National Archives and Records Administration a eu la bonne idée de créer une page d’accueil pour les services présentant un intérêt pour les Genealogists / Family Historians. Le résultat mérite d’être souligné.

Commentaires :

- globalement, on constate au premier coup d’œil que l’information est structurée et le tout est aéré;
- un usage discret et fort efficace des bannières, des couleurs et des icônes;
- des rubriques bien pensées, dont New to Genealogy? et Most Requested;
- les titres de chacune des rubriques sont décrits et explicités;
- des liens sont fournis pour des ressources externes.

Bref, on souhaiterait que toutes les pages d’accueil sur les sites logent à cette même enseigne. D’autres services d’archives publics ou gouvernementaux auraient tout intérêt à s’en inspirer.


[Summary :

The webpage for the resources for genealogists and family historians on the National Archives and Records Administration.]

lundi 28 janvier 2008

Un enfant naît et meurt à Québec

Le 22 février 1817, les registres de la paroisse Notre-Dame de Québec font état du baptême suivant :


«Le vingt deux Février mil huit cent dix sept nous prêtre vicaire de Québec soussigné avons baptisé François Xavier né aujourd'hui du légitime mariage de Jean Baptiste Gaïwet charpentier & de Marie Thècle Levassseur de cette ville. Parrain Alexandre Côté, marraine Marie anne mackenter épouse du parrein qui ont déclaré ne savoir signer. Le père a signé avec nous.
Baptiste Cailloutte D. Clément ptre
».


Ces mêmes registres font état de l’inhumation de ce garçon le vingt trois août 1817 :


«Le vingt trois Aoust, mil huit cent dix sept, nous prêtre vicaire de Québec soussigné avons inhumé dans le cimetière Sainte Anne Francois Xavier fils légitime de Jean Baptiste Caillouette charpentier & de Marie Thècle Levasseur, décédé hier en cette ville, âgé de six mois. Présens Louis Fortier et augustin gauthier soussignés.
Louis Fortier Augustin Gauthier Th. Bedart ptre
».


Commentaires :


- ce garçon est le premier des enfants de Jean-Baptiste Caillouette à naître et à être baptisé dans la ville de Québec;
- le décès d’un enfant six mois après sa naissance était courant à cette époque;
- à noter la graphie du patronyme «Gaïwet» dans l’acte de baptême.
Jean-Baptiste Caillouette est l’époux de Marie-Thècle Levasseur et est membre de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.

[Summary :

The church records for the baptism and the inhumation of a child in Québec City.]

dimanche 27 janvier 2008

Le Louisiana Biography and Obituary Index

Sur le site de la Louisiana Division de la New Orleans Public Library, il est possible de consulter le Louisiana Biography and Obituary Index.

Il s’agit d’un index qui fournit les références aux notices nécrologiques [obituaries] et aux avis de décès [death notices] parus dans les journaux de la Nouvelle Orléans entre 1804 et 1972. Des indications biographiques provenant d’ouvrages sur la Louisiane sont également référencées.

Au total, plus de 650 000 noms sont ainsi accessibles. La recherche par patronyme est possible ; les informations fournies sont : le nom du défunt, la date du décès, l’âge, le nom du conjoint, le nom du journal et la date de parution.

Il est à conseiller de parcourir la liste des patronymes compte tenu que la parution de ce genre d’information dans les journaux a souvent donné lieu à des variations de patronyme. À titre d’exemple pour les descendants de Gilles Caillouet, en plus des deux variations connues de Caillouet et de Caillouette, de l’information se trouve également sous treize autres variations, soit Caillioutte, Cailiouette, Caillouett, Caillvet, Cailluet, Caillovette, Caillout, Caillourt, Caillouitt, Caillouit, Callouet, Callonette et Calliouit.


[Summary :

On online index for obituaries and death notices published in New Orleans newspapers from 1804-1972.]

samedi 26 janvier 2008

La Collection Blanche

La Société de généalogie de Québec (SGQ) a réuni dans une série de volumes un grand nombre de notices nécrologiques parues dans divers journaux dont notamment Le Soleil. Les coordonnées de cette collection sont :

Avis de décès. Collection Blanche
Société de généalogie de Québec, (s.d.), 62 volumes.

Ces volumes se répartissent ainsi :

- 1 à 52 Texte des notices nécrologiques
- 53-57 Index des défunts(es)
- 58-61 Index des conjoints(es)
- 62 Index des deuxièmes conjoints(es) et index des troisièmes conjoints(es).

Commentaires :

- au total, cette Collection compte 80 900 notices nécrologiques sur plus de 10 400 pages; elle couvre partiellement la période 1946 à 2004 ;
- les notices sont classées par patronyme;
- la présence des index permet de localiser rapidement le texte d’une notice;
- il s’agit là du fruit de la collaboration de dizaines de bénévoles au fil des ans pour colliger, monter l’information et l’indexer;
- le titre de la Collection origine de ce que les notices ont été placées, durant plusieurs années, dans des cahiers à anneaux de couleur blanche;
- la plus grande partie de son contenu est unique; aussi, un chercheur qui en a la possibilité se doit de la consulter pour ses recherches.

[Summary :

An unique collection of Québec’s obituaries.]

vendredi 25 janvier 2008

Faire de la recherche dans la Ville de Québec

Pour la recherche en généalogie et en histoire de famille, résider dans ou à proximité de la Ville de Québec présente des avantages certains.

Cette situation tient notamment aux éléments suivants :

- comme cette ville était la porte d’entrée du continent, la paroisse Notre-Dame de Québec a été l’unique paroisse hôte pendant deux siècles;
- la richesse et la proximité de centres de recherche et d’archives de premier plan, particulièrement le Centre d’archives de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et la Société de généalogie de Québec (SGQ);
- la présence et la richesse de centres secondaires connexes et complémentaires : en particulier, la bibliothèque de l'Université Laval, les archives du Séminaire de Québec, le Service des archives historiques de la Ville de Québec et le Centre de généalogie et d’histoire familiale des Mormons.

[Summary :

Making research in Quebec City for genealogist and family historian presents many advantages.]

jeudi 24 janvier 2008

La bataille de Normandie en photos

PhotosNormandie est un projet collaboratif d'indexation sociale portant sur 2 763 photos de la Bataille de Normandie (du 6 juin à fin août 1944). Ce projet est décrit sommairement sur le lien suivant : http://www.flickr.com/people/photosnormandie/.

Les photos dont plusieurs sont inédites proviennent de sources américaines, canadiennes et même allemandes; les sujets illustrés et les points de vue sont très diversifiés.

Commentaires :
sur les photographies

- la plupart des photos sont en noir et quelques unes en couleur;
- un contenu très diversifié; certaines fourmillent de détails;
- la plupart de ces photos ont été prises peu après et à proximité de la ligne de front;
- sont couverts plusieurs des aspects de l’ordinaire de la guerre et des combats qui sont rarement couverts : les transmissions, la logistique, les cimetières, l’entreposage du matériel neuf ou usagé… ;
- il est frappant de constater les «arrangements» prévus pour les photos en particulier pour celles mettant en scène des personnalités militaires ou civiles;
- des photos ont été en partie censurées et certaines d’entre elles peuvent être le résultat d’un montage;
sur l’aspect documentaire du projet ou la «redocumentarisation»

- cet aspect reste à être complété;
- on note un réel souci d’identifier les personnes sur les photos et les lieux concernés;
- le recours à flickr a permis de réaliser cet aspect du projet; un internaute peut commenter une photo ou participer à l’amélioration de la légende; par ailleurs, les limites propres à ce moyen sont également apparentes.

Une contribution fort intéressante pour la compréhension des événements lors d’une des plus rudes batailles de la Deuxième guerre mondiale à laquelle des soldats canadiens ont participé à côté d’Américains et de Britanniques notamment.

Nos remerciements à Patrick Peccatte pour avoir porté cette collection à notre attention.

[Summary :

A photo collection on Battle of Normandy.]

mercredi 23 janvier 2008

Des bancs pour l’église Notre-Dame de Québec

Dans le greffe du notaire Antoine-Archange Parent, un document (# 3846) daté du 17 juin 1826 concerne un marché est conclu entre un groupe de menuisiers de Québec et les syndics de la paroisse Notre-Dame de Québec.

Ces menuisiers sont Étienne De Varennes, Michel Fiset, Pierre Roy, «Jean-Baptiste Caillouet», Joseph Déry et Gabriel Gagnon. Du côté des syndics, l'on trouve Thomas Wilson, Louis Lagueux, Joseph Roy, Jean Langevin, Jean-Olivier Brunet, Louis Panet et Louis Massue.

L'objet de ce marché est de construire des bancs d'église à panneaux et des petits bancs de pied en bois de chêne, de poser les dits bancs avec leurs pentures et crochet à chapeaux, de les sabler et de les huiler.

Pour sa part, Jean-Baptiste Caillouette construira «...tous les bancs qui restent à faire le long du mur de la dite chapelle Ste-Famille, formant treize bancs». Les menuisiers ne s'engagent qu'à fournir les outils et la main d'oeuvre requise, la fabrique fournissant le reste dont le bois, les ferrures, les crochets…

Tous les bancs doivent être livrés le premier décembre 1826 au plus tard. Il est notamment prévu de «...poser ceux qui seront faits le lundi aux fins que les paroissiens ne soient pas privés de l'usage de leurs bancs le dimanche».

Le prix payé sera de trois livres par banc. Le marchand Nicolas Juneau (?) demeurant à la Haute ville, et le maître-menuisier Joseph Binet, demeurant au Faubourg St-Jean, interviennent au marché à titre de caution.

Jean-Baptiste Caillouette est l’époux de Marie-Thècle Levasseur et est membre de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

A contract for the construction of benches for the Québec church.]

mardi 22 janvier 2008

La série des Histoires oubliées

Histoires oubliées est une série documentaire produite par Les Productions Vic Pelletier inc. Elle s'inspire de faits authentiques, d'événements marquants gravés dans notre mémoire collective. Ils font partie de notre patrimoine et nous rappellent que le Canada fut une véritable plaque tournante dans l'histoire du XXe siècle.

L’intérêt de cette série (qui en compte maintenant cinq) tient à la fois au choix, à la diversité des sujets traités et à leur traitement nuancé; l’animateur Robert Tremblay n’est sûrement pas étranger à son succès. Plusieurs des épisodes peuvent inspirer ou conforter une histoire locale.

[Summary :

A television documentary series some Québec’s lost stories.]

lundi 21 janvier 2008

Le journal La Patrie

Journal quotidien, puis hebdomadaire, La Patrie été durant cent ans (1879-1978) l’un des journaux à grande diffusion du Québec. Il est possible de le consulter en ligne dans la Collection numérique de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

La numérisation des pages a été effectuée à partir de microfilms. Les pages n’ayant pas été indexées, la recherche n’est possible que par date de parution.. Ce genre de source est surtout utile pour prendre le pouls de l’opinion du temps ou obtenir des détails additionnels sur des événement importants ou qui ont frappé le public (catastrophe…).

La lecture de la rubrique présentation permet de placer ce journal dans le contexte du temps.

[Summary :

An online version of an old newspaper in Québec.]

dimanche 20 janvier 2008

Le Certificate of Still Birth

À la suite de la mise en vigueur le 1er janvier dernier du Missing Angels Act, l’état de la Californie vient de joindre les rangs des états américains qui offrent à leurs citoyens la possibilité d’obtenir un Certificate of Still Birth. L’état de l’Arizona avait été le premier en 2001 à adopter une loi permettant l’émission d’un Certificate of Birth resulting in Stillbirth.

L’émission d’un tel acte s’adresse aux parents d’enfants morts nés qui ne pouvaient obtenir jusqu’ici qu’un certificat de décès [Certificate of Fetal Death] pour un enfant décédé après vingt quatre semaines de gestation. Aux États-Unis, cette mesure a soulevé au fil des années divers débats touchant notamment aux droits à conférer à un foetus (voir ce lien ).

L’objectif visé est de faire preuve de compassion envers les parents concernés et particulièrement la mère qui voit maintenant reconnaître par un pouvoir public qu’elle a alors donné naissance à un enfant et non plus seulement que son enfant est décédé.

Au Québec, un tel certificat n’est pas émis par le Directeur de l’état civil; s’il l’était, il faudrait peut-être parler d’un «certificat de mort à la naissance» ou d’un «certificat de mortinaissance».

Nos remerciements à France DesRoches pour sa collaboration au regard des suggestions formulées pour la traduction de cette expression.

[Summary :

A special certificate for stillborn babies.]

samedi 19 janvier 2008

Des photos de la Library of Congress

Dans le cadre d’un projet pilote, la Library of Congress américaine a mis en en ligne 3 100 photographies choisies parmi ses nombreuses collections; ces photos peuvent être vues sur le site flickr. Des commentaires peuvent même être formulés en ligne par les internautes.

Dès le départ, l’accueil réservé par le public a été tout à fait remarquable tel que mentionné le 18 janvier 2008 sur leur blogue et l’organisation s’interroge sur la suite éventuelle à donner à ce projet.

Une initiative à parcourir pour le plaisir de l’œil et à suivre de près; elle pourrait peut-être inspirer Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à faire de même avec une partie de ses importantes collections de photographies.

[Summary :

A Library of Congress’ pilot project with Flickr.]

vendredi 18 janvier 2008

La charpente de la chapelle des Jésuites

Dans le greffe du notaire Antoine-Archange Parent en date de 9 mars 1818, un acte notarié (# 525) fait état d’un marché entre «Jean Baptiste Caillouet Maître charpentier demeurant au faubourg St-Roch» et Messire Michel Dufresne, prêtre chapelain de la Congrégation de Notre Dame à Québec et les syndics Jean-Baptiste Grenier, tonnelier, et les marchands Jean Baptiste Picard, Étienne De Foy, Joseph Légaré, Charles Trudel et François Xavier Drolet, nommés et élus syndics pour la construction de la chapelle et presbytère de la dite Congrégation Notre-Dame.

Les travaux décrits concernent la charpente de cette chapelle située à la haute ville, au coin des rues Ste-Anne et d’Auteuil. Il est précisé que ces travaux serviront mais ne devront pas nuire aux travaux de maçonnerie qui seront fait par le maître-maçon Pierre Giroux suivant un contrat signé le 4 mars 1818 devant le même notaire.

Les travaux de maçonnerie doivent être livrés le 15 septembre suivant. Le prix convenu pour les travaux de charpente est de 158 livres, dont 79 sont remis sur le champ. Le maître-perruquier Jean-Baptiste Mathurin se porte garant.

Commentaires :

- cette chapelle existe encore dans le Vieux Québec;
- les précisions sur les travaux à exécuter dans les deux actes notariés font en sorte que ces derniers doivent être considérés comme des devis de construction;
- un détail étonnant : dans le contrat du 4 mars 1818, il est notamment précisé qu’il faudra «…enduire de mortier mêlé de fumier de vache l’intérieur des cheminées»;
- un autre détail : une distinction est faite en terme de prix entre la pierre de L’Ange Gardien et la pierre de Beauport.

Jean-Baptiste Caillouette est l’époux de Marie-Thècle Levasseur et est membre de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.

[Summary :

A contract for the frameworks of a chapel in Québec City.]

jeudi 17 janvier 2008

Généalogie et héraldique, un tandem bancal

D’aucuns établissent un parallèle entre la généalogie et l’héraldique. À première vue, cela semble aller de soi : l’héraldique s’intéresse à l’histoire des familles et s’appuie notamment sur les lignages familiaux, aussi un lien peut être établi avec la généalogie qui vise à établir les liens de parenté et son prolongement naturel, l’histoire de famille.

Un examen mené d’un peu plus près fait ressortir des éléments importants :

- une fracture au plan temporel : l’héraldique est apparue au 12e siècle dans le contexte guerrier du Moyen Âge; la généalogie peut être menée plus une période beaucoup plus longue, comme dans le cas de Confucius par exemple, et ce sans compter les développements récents de la science qui, avec l’analyse de l’ADN, font reculer de façon importante la limite temporelle;
- une fracture au plan social : l’héraldique s’intéresse principalement à un patriarche, un chef de lignée et cette version élitiste d’une famille se reflète dans le fait que seul ce dernier a le «droit» de porter l’armoirie complète, ses descendants devant y prévoir une brisure; une telle situation est de nature à nourrir une discrimination inhérente et son adoption par la noblesse grande et petite et les bourgeois a limité sa diffusion dans la population; en généalogie, une étude bien menée ne fait pas de distinction sociale et inclue tous les membres masculins et féminins d’une famille peu importe son statut ou son besoin d’être reconnu au plan social;
- une fracture au plan géographique : originaire de l’Europe de l’Ouest, l’héraldique s’est également propagée dans les pays avoisinants, mais sans jamais avoir une couverture mondiale; heureusement, la généalogie n’a jamais eu cette limite intrinsèque;
- l’héraldique a un net penchant pour le graphisme et le flamboyant favorisé par l’usage intensif da la couleur; elle fait surtout appel à la vue et son symbolisme se limite à quelques traits d’une famille; une bonne histoire de famille va nettement plus loin, couvre davantage d’aspects et place le tout dans un contexte plus large;
- l’héraldique a été présente en Nouvelle France, mais a surtout touché quelques rares familles ;
- en théorie, l’héraldique est accessible à tous et, au Canada, aussi bien aux femmes qu’aux hommes; en pratique, les conditions exigées et les coûts associés à une démarche pour l’obtention d’armoiries font en sorte de réserver le tout à quelques personnes ou organisations. Sur ce plan, on peut mettre en doute la portée sociale de l’héraldique;
- au Canada, l’héraldique baigne dans un univers de tradition quelque peu suranné : la prérogative royale pour la concession d’armoiries déteint encore sur le vocabulaire, les façons de procéder et l’administration de ce programme tel qu’illustré sur le site de l’Autorité héraldique du Canada.

Ces réflexions ont été formulées à la suite d’un exposé, le 16 janvier 2008, de Claire Boudreau, Héraut d’armes du Canada, devant les membres de la Société de généalogie de Québec. À cette occasion, cette dernière a fait mention des armoiries de la famille Lebel dont un des représentants était présent dans la salle, mais pas celles de la Société de généalogie de Québec. Il est à espérer qu’il s’agit là d’un oubli involontaire.

[Summary :

Some thoughts on genealogy and heraldic in the Québec’s context.]

mercredi 16 janvier 2008

WorldVitalRecords change de nom

Le 14 janvier 2008, la compagnie World Vital Records, Inc a émis un communiqué de presse [WorldVitalRecords.com Newsletter, Vol. 2, Issue 16] faisant état de la modification de son nom en FamilyLink.com Inc. Ce geste serait nécessaire dans le but de mieux refléter la mission de cette entreprise de lier les familles entre elles au moyen d’outils en ligne.

Ces derniers mois, la compagnie avait lancé un site de réseautage social FamilyLink.com et We're Related, une application Facebook. La croissance de ces dernières initiatives a été de beaucoup supérieure à celle du site WorldVitalRecords.com; ce dernier site avec ses 5 000 bases de données et ses 24 000 membres sera maintenu.

Nous avions noté dans notre message du 22 novembre 2008 une offre d’abonnement à rabais étonnante pour ses membres au site Ancestry.com. Ce changement de nom, qui survient un peu plus de deux ans après la création de cette compagnie, constitue un autre indice d’une évolution majeure de l’univers généalogique aux États-Unis et en Amérique du Nord. Un dossier à suivre de près en raison de ses implications même au Québec.

[Summary :

A name change for WorldVitalRecords.com.]

mardi 15 janvier 2008

Les Filles du roi

Un des épisodes les plus connus et de la Nouvelle-France porte sur les Filles du roi qui ont été un sujet d’études, de controverses, de rumeurs et de légendes urbaines. Cette situation dépend en bonne partie de l’absence de listes officielles d’embarquement et de débarquement.

L’ouvrage suivant a permis d’apporter un éclairage important sur ce sujet :

Yves Landry
Orphelines en France, pionnières au Canada : les Filles du Roi au XVIIe siècle, suivi d’un Répertoire biographique des Filles du roi
Montréal, Leméac, 1992, 430 p. (Collections Ouvrages historiques).

Commentaires :

- l’ouvrage est basé sur les recherches faites par l’auteur pour sa thèse de doctorat;
- il s’agit d’une étude de démographie historique et d’histoire sociale;
- l’auteur a pu profiter d’un accès privilégié aux données du Programme de recherche en démographie historique (PRDH), un avantage certain;
- la lecture de cet ouvrage illustre hors de tout doute que «…ces quelque huit cent immigrantes ont en effet joué un rôle notoire dan l’histoire du peuplement de la Nouvelle-France» (page 13).


[Summary :

A book on King’s Daughters and their impacts on New France population.]

lundi 14 janvier 2008

Le site ShoeString Genealogy

La particularité du site ShoeString Genealogy est de se concentrer sur les aspects recherche et technique de la recherche en généalogie. La clientèle visée sont les historiens de famille; ce site n’héberge aucune base de données.

Les rubriques les plus intéressantes sont : Presentations and Reviews et Forms and Resources. Pour l’essentiel, l’information et le point de vue sont américains.


[Summary :

A website focusing on sources and technics.]

dimanche 13 janvier 2008

Deux descendants meurent à Québec

Le neuf juin 1807, les registres de la paroisse Notre-Dame de Québec font état de la naissance et de l'inhumation de deux enfants:

«Le neuf juin mil huit cent sept, je vicaire soussigné ai inhumé dans le cimetière de Ste-Anne un enfant anonime né du légitime mariage d'Amable Caiouellet [mot rayé] Cailloüet cordonnier & d'Elizabeth Chevalier & décédé en cette ville le jour précédent. Présens Jean Baptiste Oneille & Etienne Faribault soussignés. Un mot rayé nul.
Etienne Faribault
Bte Oneille Ant. Doucet vic


«Le neuf juin mil huit cent sept, je vicaire soussigné ai inhumé dans le cimetière de Ste-Anne un enfant anonime né du légitime mariage d'Amable Cailloüet cordonnier & d'Elizabeth Chevalier son épouse [mots entre lignes ]. Né & décédé en cette ville le jour précédent. Présens Jean Baptiste Oneille & Etienne Faribault soussignés. Deux mots entre lignes bons.
Etienne
Faribault Bte Oneille Ant. Doucet vic


Commentaires :

- l'inhumation de ces enfants, cinq mois après le mariage de leurs parents, laisse supposer qu'il s'agit d'enfants prématurés; il s'agit des premiers descendants à décéder dans cette ville;
- dans la marge, une croix et la mention «Anonime d’Amable Caillouët» se retrouvent au regard de chacun de ces actes;
- le cimetière Ste-Anne est situé entre le bâtiment de la Basilique de Québec et
celui du Séminaire de Québec;
- François-Amable Caillouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

The church records of the first two descendants of Gilles Caillouet who died in Québec City.]

samedi 12 janvier 2008

Des sépultures souvent troublées

Les conflits armés et les guerres occasionnent de nombreux décès tant chez les civils que chez les combattants. Dans le cas des militaires, leurs dépouilles ont été parfois rassemblées dans des cimetières spéciaux.

Par ailleurs, la lecture de l’annexe Les champs du repos (ordre numérique) à partir de la page 393 de l’ouvrage suivant est instructive :

Robert Cantin
Le Sacrifice du Royal 22e Régiment (de 1914 à 1999)
Québec, Société de généalogie de Québec, 2004, 595 p. (Contribution numéro 90).

On y apprend notammnt que :

- des dépouilles ont été rassemblées dans plusieurs cimetières militaires à la fin d’un conflit, ce qui a nécessité l’exhumation de nombreux corps enterrés dans d’autres cimetières;
- des cimetières en France ont été bombardés ce qui a entraîné la destruction de nombreux lots de sépulture;
- de nombreux corps ont été inhumés sans avoir été identifiés;
- dans certains cimetières, les corps des combattants amis et ennemis partagent la même fosse;
- la position de chacun des corps n’est pas toujours connue;
- plusieurs cimetières ont été remplis au cours de la Première guerre mondiale à la suite du travail des «unités d’évacuation des corps» qui ont été alors fort occupées;
- des sites mortuaires ont parfois été improvisés à la hâte en raison des conditions des engagements.

Il faut retenir de tout cela que la mention de la présence d’un militaire dans un cimetière militaire ne signifie pas nécessairement que ce dernier est décédé là ou même qu’il y est inhumé. Des recherches plus complètes dans son dossier militaire sont conseillées pour en connaître davantage sur les conditions de son décès et de son inhumation.

[Summary :

Some thoughts about resting places for war dead.]

vendredi 11 janvier 2008

Les archives en périphérie du patrimoine culturel

Le 10 janvier 2008, la ministre de la Culture, du Patrimoine et de la Condition féminine a rendu public un document de réflexion intitulé Un regard neuf sur le patrimoine culturel dans le cadre de la révision de la Loi sur les biens culturels. Ce livre vert servira à l’élaboration d’une nouvelle loi sur la protection du patrimoine culturel. Un document de consultation est également disponible.

Dans ce document, la notion de patrimoine culturel est élargie pour inclure notamment le patrimoine immatériel et les paysages. Les archives ne sont pas considérées comme tel et ne font l’objet que d’une brève mention à la page 35 où, en douze courtes lignes, on rappelle l’objet de la Loi sur les archives de 1983 et l’obligation des organismes au regard de la conservation de leurs archives.

Le traitement des archives et du patrimoine documentaire est alors considéré comme un élément situé nettement en périphérie du patrimoine culturel, ce qui explique le silence du document à ce sujet. Par ailleurs, on peut déplorer qu’une réflexion analogue à celle qui vient d’être menée sur le patrimoine culturel n’a pas été menée en parallèle sur le patrimoine documentaire. Un tel exercice aurait permis notamment de dégager une vue d’ensemble, de préciser les objectifs et les cibles à atteindre, de suggérer des stratégies adaptées et d’alimenter une compréhension partagée de ce secteur. Les effets auraient été bénéfiques pour «déboulonner» quelque peu la situation actuelle et se positionner sur certains développements majeurs qui se font ou se dessinent pour le secteur; de plus,il y a de quoi s’inquiéter devant notamment le silence de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) sur la façon dont elle exerce ses responsabilités en ce domaine et le comportement du Directeur de l’état civil qui laisse croire à une mort clinique.


[Summary :

Some reflexions on documentaty heritage in Québec.]

jeudi 10 janvier 2008

Le site Images Canada

Le site Images Canada Imagerie de la culture canadienne est un portail qui offre des images d’événements, de gens, de lieux et d’objets que l’on retrouve au Canada ; il assure un point d’accès central aux milliers d’images contenues dans les sites des institutions culturelles canadiennes participantes.

La recherche peut être faite par mot clé. Le site est bilingue. Un tel site est surtout utile pour illustrer ou camper le contexte d’une histoire de famille.

[Summary :

A website which provides central search access to images held on the websites of participating Canadian cultural institutions.]

mercredi 9 janvier 2008

Le site Northern New York Historical Newspapers

L’émigration des Québécois aux États-Unis a touché plusieurs états et particulièrement ceux du Nord-est.

Dans ce contexte, la consultation du site Northern New York Historical Newspapers peut s’avérer utile.

Ce site est mis en ligne par le Northern New York Library Network. Il renferme plus de 910 000 pages numérisées de 27 journaux différents provenant des counties suivants : Clinton, Essex, Franklin, Jefferson, Lewis, Oswego et St. Lawrence; ces counties sont situés près de la frontière avec le Canada. La recherche doit être menée pour chacun d’eux.

[Summary :

A website with digitized pages from 27 newspapers from Northern New York.]

mardi 8 janvier 2008

La vente d’une goélette

Dans le greffe du notaire Pascal Taché en date du 3 juillet 1811, on peut lire le texte de l’acte suivant :

«Par devant le notaire public pour la province du Bas Canada, résidant en la paroisse St-Louis seigneurie de Kamouraska en le comté Cornwallis soussigné et les témoins ci bas nommés et soussignés.

Fut présent le Sieur Jean Baptiste Caillaouete, cordonnier + charpentier résidant en la paroisse susdite. Lequel a reconnu et confessé avoir vendu cédé et transporté à Thomas Pitt écuier notaire et Jean Baptiste Taché clerc notaire tous deux residans au dit lieu de Kamouraska a ce présents et acceptants acquéreurs et retenant pour eux leurs hoirs et ayans causes à l’avenir C’est à savoir, une goelette en bois ford ? de trente six pieds de quille trainante sur treize pieds et demi de Baume avec tout de baux bois qui est actuellement auprès de la dite goelette qui est au devant de la maison ou reside actuellement le dit vendeur, [quatre mots rayés] destiné pour la construction de la [dite goelette] coc de ladite goelette [mature d’icelle, beaupré à baume] [trois mots rayés] en outre tout le bois nécessaire pour la border livrable [au lieu dit de Kamouraska] à demande au moulin du Sr Antoine Ouellete [en pieces]. Cette vente faite pour et moyennant le prix + somme de seize livres dix chellins courant de la province qui a été payée, comptée et délivrée au dit vendeur en espèces sonnante + de cour à vue et présence de notaire soussigné dont le dit vendeur est demeuré content et satisfait et en donne toute quittance et décharge généralle aux dits acquéreurs et à tous autres au moyen des présentes.
Car + ainsi promettant + obligeant + fait + passé aux Kamouraska en l’étude du notaire soussigné le trois de juillet avant midy de l’an mil huit cent onze en présence des sieurs Justin McCarhthy étudiant en droit résidant à Québec + Pierre Garon de Kamouraska témoins requis de signer l’acte tout fait avec le dit notaire. Lecture faite. Trois renvois bons dix mots rayés nul.

Justin MCarthy Baptiste cailloyette
P. Garon Jean Bte Taché Thomas Pitt
. »
Commentaires :

- un bel exemple qui illustre que les notaires s’impliquaient parfois dans le
commerce;
- une telle goélette était destinée au transport de marchandises sur le fleuve St-Laurent, possiblement entre Québec et la Côte du Sud;
- noter le mélange des professions : un cordonnier et charpentier qui construit un navire; une situation que l’on rencontre assez souvent à cette époque.

Jean-Baptiste Caillouette est l’époux de Marie-Thècle Levasseur et est membre de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

The sale of a schooner in Kamouraska.]

lundi 7 janvier 2008

La mise à jour de certaines bases de données

En début d’année, certaines des bases de données accessibles en ligne sont mises à jour de façon automatique. Pour la plupart, elles concernent de l’information en provenance d’administrations publiques.

Une telle mise à jour origine de ce que ces informations doivent respecter un délai avant de pouvoir être accessibles; ce délai et sa durée sont variables et sont fixés par chacune des administrations concernées. Ainsi, les informations sur des naissances peuvent être accessibles après un délai de 100 ans, celles sur des mariages plus de 80 ans et celles relatives à des décès plus de 20 ans.

Dans ce contexte, un chercheur a tout intérêt à revoir la liste de ses signets et vérifier pour certains d’entre eux si l’information n’a pas fait l’objet d’une telle mise à jour de façon automatique.

[Summary :

The yearly automatic update of some databases.]

dimanche 6 janvier 2008

Les noirs du Québec

Certaine problématiques de l’histoire du Québec ont été moins bien étudiées que d’autres. Celle concernant la présence des noirs est une de celles-là.

L’ouvrage suivant permet de placer cette question dans une meilleure perspective :

Daniel Gay
Les noirs du Québec 1629-1900
Sillery, Septentrion, 2004, 516 p. (Cahiers des Amériques 9)
Commentaires :

- la production de ce livre s’est butée à des difficultés particulières à cette petite minorité au plan démographique dont la rareté des sources, leur dénombrement, et l’établissement de leur lieu de résidence;
- l’ouvrage fournit davantage une vue d’ensemble qu’une étude détaillée mais qui permet notamment de constater que la réalité des noirs au Québec a été fort différente de celle des États-Unis;
- pour le chercheur en histoire de famille, la rencontre d’un mariage interracial (il y en a eu au Québec) posera des difficultés importantes pour établir les lignées ascendantes;
- un des historiens qui ont abordés cette problématique au Québec est Marcel Trudel;
- un livre à parcourir pour connaître un peu plus la diversité du Québec au plan démographique.

[Summary :

A book about blacks in Québec.]

samedi 5 janvier 2008

Une mention énigmatique

Il arrive à l’occasion d’une recherche de trouver une occurrence pour un patronyme qui, une fois la vérification faite, s’avère toujours une énigme.

Sur le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), une des bases qui peuvent être consultées en ligne porte sur Les enquêtes préliminaires du district judicaire de Québec, 1897-1927. Comme l’indique le texte de présentation de cette base de données, une enquête préliminaire n'est ni plus ni moins qu'un interrogatoire fait sous serment et dirigé par un juge de paix.

Le dossier trouvé pour le patronyme Cayouette concerne «George Côté alias George Cayouette» ou encore «The Queen vs Cayouette alias George Côté». Ce cas concerne un groupe d’investisseurs américains rencontrés à Lewiston en Idaho qui se rendent à Spokane dans l’état de Washington et de là, à Québec le 26 mai 1902 où ils rejoignent Georges Côté. Le groupe prend un bateau pour se rendre à Manicouagan dans le but d’inspecter un site pouvant contenir de fortes quantités de minerai de fer. Ce site est situé à l’ouest de la rivière Manicouagan et à une distance d’environ un mille du fleuve Saint-Laurent. Au terme de l’enquête préliminaire, le juge prononce une ordonnance de non lieu en date du 5 août 1902.

Une lecture attentive des trois témoignages recueillis aux fins de cette enquête ne fournissent aucune indication permettant d’expliquer la mention du patronyme Cayouette dans cette procédure. Bref, le mystère demeure entier.


[Summary :

A preliminary enquiry in Québec with a mysterious mention about a Cayouette.]

vendredi 4 janvier 2008

Le site Genealogy Today

Le site Genealogy Today renferme de l’information particulière qui ne se trouve pas ailleurs sur d’autres sites. À titre d’exemple, les collections suivantes :

- Funeral Cards
- Railroad Employees ($)
- Ration Books
- Criminal Records ($).
- Business Cards.
Ce site doit être considéré comme une source complémentaire aux autres sites portant sur la généalogie aux États-Unis.

[Summary :

A website with some unique databases on the United States.]

jeudi 3 janvier 2008

Un premier descendant naît à Québec

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Québec pour le 7 août 1752 font état du baptême suivant :

«Le sept août mil sept cent cinquante deux a été baptisé par nous vicaire soussigné giles joseph né hier du légitime mariage de giles Caillouet et de Marie anne Métot son épouse. Le parrain a été joseph Métot, et la maraine Marie anne Maillou qui ont signées ave nous
joseh Métot marianne milloue
Gilles Caillouet Collet pretre
».

Gilles-Joseph-Caillouet est le premier enfant de l’ancêtre Gilles Caillouet; il épousera plus tard Élizabeth Leblanc et s’installera en Louisiane après avoir traversé l’Atlantique sur le navire Le Beaumont [voir le message du 26 octobre 2007].


[Summary :

The church record for the first child of Gilles Caillouet.]

mercredi 2 janvier 2008

Le site de la Société historique de Saint-Boniface

La Société historique de Saint-Boniface au Manitoba est la plus ancienne société d’histoire francophone de l’Ouest canadien. La consultation de son site sous le nom Centre du patrimoine permet d’accéder à diverses informations utiles.

Le chercheur a tout intérêt à vérifier le contenu de chacune des rubriques de la page d’accueil de ce site bilingue. Certaines des rubriques les plus intéressantes sont les suivantes :

- Les familles francophones et métisses de l’Ouest canadien
- Familles canadiennes-françaises arrivées au Manitoba à la fin du XIXe siècle
- Recherche dans les archives de contrats de voyageurs.
Pour un chercheur, un signet à inscrire parmi ses favoris.


[Summary :

The website of the oldest Francophone historical society in Western Canada.]

mardi 1 janvier 2008

Une marque dans le ciel de Québec

La Ville de Québec célèbrera, en 2008, son 400e anniversaire de fondation. Pour Gilles Cailllouet et ses descendants, cette ville a une signification particulière dans leur épopée en Amérique du Nord. Québec a d’abord accueilli l’ancêtre à son arrivée en Nouvelle-France et le mariage de ce dernier avec Marie-Anne Méthot y a été célébré le 12 mai 1750 dans la paroisse Notre-Dame de Québec. Plus tard, certains de ses descendants y ont résidé à diverses époques et ce durant plus de 150 ans. Encore aujourd’hui, des dizaines de ses descendants y ont leur résidence.

Cet anniversaire nous fournira une occasion de souligner tout au cours de 2008 de quelle façon cette famille a été mêlée à l’histoire et au développement de la ville. Déjà, six des messages parus sur ce blogue en 2007 en ont évoqué diverses péripéties (voir les messages des 2 et 21 juin, 6 juillet, 7 août, 1er et 26 septembre).

Dans le greffe du notaire Pierre Laforce, le document # 2033 daté du 28 juillet 1823 porte sur un marché entre J. Bte Caillouet «maitre entrepreneur de bâtisses demeurant en cette ville de Québec» et George Clark «mtre menuisier aussi de cette ville».

Ce marché est fait pour le prix et somme de quarante livres au cours actuel de la province du Bas-Canada et porte sur des ouvrages de charpente à faire et à parfaire à savoir :
«…D’élever la charpente de la couverture de l’église St. Andrews de trois pieds de hauteur, de faire les pignons du nord-est en croupe et poser des ceintres sur toutes les farmes nouvelles et remplacer celles quil brisera ceux anciennes farmes icelles posées a même distance, de la dite église St-Andrews…».

Encore aujourd’hui, un visiteur qui déambule dans le Vieux Québec rue Dauphine, près de Cook et de Ste-Anne peut constater que ces travaux ont été réalisés tels que convenus dans ce marché datant de plus de 185 ans.

Jean-Baptiste Caillouette est l’époux de Marie-Thècle Levasseur et est membre de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

The contract for the lifting of the roof of St. Andrews’ church in Old Québec City.]