mercredi 28 décembre 2022

Exploiter une annotation marginale


La copie religieuse des registres de la paroisse Notre Dame de Québec pour le 6 août 1837 fait état de l’acte de baptême suivant :


«B. 491.   J. Germain Drolet.


   Le six Août mil huit cent trente huit, nous prêtre, vicaire de Québec, soussigné, avons baptisé Joseph Germain, né le même jour, du légitime mariage de Pierre Drolet, Marchand, et de Victoire Menard, de cette paroiSse. Parrain Germain Drolet ; marraine Louise Drolet, qui ont Signé avec nous. Le père a déclaré ne savoir signer.


  Louise Drolet

                    Germain Drolet

                              A. Beaudry P.V.».


Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :


«A épousé, le 28 sept. 1915, à St-Jean-Baptiste de Québec, M. Ad. Alv. Tardif    J. C. C. ptre».


Vérification faite dans la copie civile du registre, Joseph Germain Drolet a épousé Marie Adelina Alvine Tardif le 27 septembre 1915  dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Québec. Un bel exemple pour illustrer l’intérêt et la pertinence de vérifier le contenu d’une annotation marginale ; dans ce cas, on peut déchiffrer les abréviations des prénoms de l’épouse, apprendre que l’époux était alors veuf de Mary Susanne Craig et, enfin, constater que la date du mariage est erronée et que l’épouse a signé «Alvine Tardif» au bas de l’acte.



[Summary :
The church record for the baptism of a boy in Québec, Québec.]

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