Ces derniers jours, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a fait deux annonces importantes : le lancement de la nouvelle collection numérique
Cartes et plans et la mise en ligne d’un moteur de recherche fédérée avec le site
Voici ma famille.
Les internautes qui ont visité récemment le Portail de BAnQ ont pu prendre connaissance de ces deux annonces et vérifier leur utilité pour leurs recherches. Pour les autres chercheurs, il faut deviner leur existence… à moins que, comme dans mon cas, un collègue chercheur vous en informe aimablement par la transmission d’un courriel.
Ce moteur de recherche fédérée a notamment fait l’objet d’un message sur le blogue
GeneaSofts (un blogue français malgré son titre…) et
Eastman’s Online Genealogy Newsletter de
Dick Eastman. Au Québec, nulle mention par la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) ou par l’une ou l’autre des sociétés de généalogie.
Il y a de quoi s’étonner d’une telle situation et de s’interroger pour quelles raisons les organismes s’occupant de généalogie au Québec ne se préoccupent pas davantage de relayer l’information.
Les sociétés de généalogie qui se questionnent sur leur existence même dans le contexte d’un plafonnement ou d’une baisse de leur membership et de la popularité croissante de la cybergénéalogie devraient mettre le pied à terre et s’occuper mieux de leur quotidien, dont leur responsabilité en matière de relais de l’information auprès de leurs membres.
La seule question alors à se poser est d’arrêter la façon la plus fonctionnelle pour porter ce genre d’information rapidement à l’attention de leurs membres.
Les réponses ne sont pas très nombreuses : par le biais d’une revue, de leur Internet, d’un blogue ou par l’envoi d’un courriel en vrac. Cette dernière possibilité a déjà été mise en pratique par le passé par la Société de généalogie de Québec qui semble avoir mis aux oubliettes ce moyen efficace et peu coûteux de transmission de l’information, dommage.
[Summary :
Two recents examples pertaining to genealogical tools where Quebec’s genelogical societies don’t act as an intermediary to pass on the information to their members.]