vendredi 16 mai 2014

Un mariage réhabilité huit ans plus tard

Les registres de la paroisse La Visitation de l'Île Dupas pour le 3 février 1863 font état de l'acte de mariage suivant :

«M. 2.   Olivier Désy & Rose de Lima Lincourt. 

Ce trois février mil huit cent soixante trois après la publication d'un seul ban de mariage, les parties ayant obtenu dispense des deux autres ainsi que la dispense de parenté du second au troisième dégré, fait au prône de nos messes paroissiales, entre Olivier Désy domicilié en cette paroisse, fils majeur de Michel Désy & de défunte Sophie Dostaler, d'une part, & Rose de Lima Lincourt, domiciliée en cette paroisse, fille mineure de Jean Baptiste Lincourt & de Rose Denys, de cette paroisse, ne s'étant découvert aucun autre empêchement au dit mariage, nous prêtre, curé du lieu, soussigné, avons, de l'agrément des parents, reçu leur mutuel consentement de mariage & leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Michel Désy, de Jean Baptiste Lincourt père de l'épouse, de François Xavier Désy, de Pierrr Dostaler dont les uns, avec les épous, ont signé & les autres n'ont pu le faire.
Rose Délima Lincour       Olivier Désy
jeanbaptiste Lincour       P. A. Dostaler
V. Plinguet ptre». 

Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :
«vû un empêchement du troisième au quatrième dégré ce mariage a été renouvelé le onze février 1871 Voir pag. 141. V.P. Ptre curé…». 

Dans les cas de réhabilitation de mariage, qui a intérêt à faire connaître ultérieurement un empêchement ? Les époux qui devront notamment payer le coût de la dispense requise, un proche, ou le curé qui tout en légalisant le mariage au sens de l'église et dont le montant de la dispense s'ajoute à sa rémunération ? La troisième hypothèse nous semble la plus plausible.
 

[Summary :
The church record for a marriage in L'Île Dupas, Québec.]

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