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mercredi 4 septembre 2024

Un libellé particulier pour cet acte


Les registres de la paroisse Saint-Joseph de Deschambault pour le 28 juin 1823 font état de l’acte de mariage renouvelé suivant :


«M.  Renouvelé    Louis Gauthier & Josephte Perron.


Le vingt huit juin mil huit cent vingt trois en vertu d’une lettre de Monseigneur PleSsis Evêque de Quebec en date du dix sept décembre de l’année dernière, laquelle tient lieu de dispense du quatrième degré de consanguinité simple et du troisieme de consanguinité double en faveur de Louis gauthier et de josephte Perron mariés le vingt Fevrier mil huit cent dix avec dispense seulement du troisième degré de consanguinité simple nous souSsigné prêtre de cette paroiSse avons recu de nouveau leur consentement de mariage et l’avons réhabilité en présence François Mathieu et François Xavier Gauthier qui ainsi que l’épouse ont déclaré ne savoir signer l’époux ayant signé avec nous.

                    Louis Gau thier

                            c : d : dénéchaud ptre».


Noter le délai entre la date de cet acte et celle de la lettre de l’évêque.



[Summary :

The church record for the revalidation of a marriage in Deschambault, Québec.]

dimanche 10 décembre 2023

Un mariage revalidé plus de 103 ans plus tard ?


Les registres de la paroisse Saint-Georges de Cacouna pour le 26 novembre 1849 font état de l’acte de mariage d’Abraham Lebel avec Lucie Michaud.


Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :


«Mariage revalidé le 14 avril 1953   N. Belanger. Ptre».


Le contenu de cette annotation est manifestement erroné. Un premier indice est lié au rédacteur de l’annotation  «N. Belanger» ou Narcisse Bélanger qui a été curé à Cacouna entre 1849 et 1857. La consultation du Tableau généalogique des mariages de Mgr C.-A. Carbonneau (1936, 1ère série, tome 2, page 393) permet de vérifier que deux mariages ont été revalidés le 14 avril 1853, celui d’Abraham Michaud et celui de sa soeur Sara Michaud.

Par ailleurs et vérification faite, aucune entrée n’a été faite en date du 14 avril 1853 dans ce registre, une situation inhabituelle au regard de la tenue des registres catholiques.

Si l’on oublie l’erreur de date, l’aspect le plus étonnant de cette annotation tient au fait de son caractère trop sommaire. Le plus souvent, la revalidation d’un mariage donne lieu à la rédaction d’un acte à la date où elle est effectuée qui fait état notamment de la situation problématique constatée et des correctifs apportés, dont la légitimation parfois des enfants concernés. De plus, cet acte est souvent signé par les époux concernés. Une autre façon de faire consiste à rédiger parfois une annotation marginale comme dans l’exemple plus haut mais qui contient alors davantage d’informations pertinentes.


Nos remerciements à Sylvain Gosselin pour les vérifications effectuées pour cette information.


[Summary :
A comment pertaining to a marriage in the church records of Cacouna, Québec.]

vendredi 29 septembre 2023

Un mariage revalidé ?

 

Les registres de la paroisse Saint-Joseph de Deschambault pour le 21 janvier 1796 font état de l’acte suivant :


«M de Jos Paquin A M Ls Arcand


Le vingt et un janvier mil Sept cent quatre vingt Seize en vertu d’une lettre de Monsgr Hubert Eveque de québec dattée d’avant hier qui permet de recevoir de nouveau en quelque temps et en quelque lieu que ce soit le mutuel consentement de mariage de Joseph Paquin agriculteur résidant en cette paroisse et de Marie Louise Arcand paySanne aussi de cette paroisse, marié de bonne foi depuis environ trois ans avec un empechement du quatrieme dégré de consanguinité ; je soussigné curé de cette paroisse ai reçu le consentement de Mariage que les dits joseph paquin fils de joseph paquin et de Reine Mathieu, et Marie Louise Arcan fille de pierre arcan et de Marguerite Montambeau Se Sont donné mutuellement et les susdits époux ont reconnu pour leurs vrais et légitimes enfants Joseph né le dix huit Novembre mil sept cent quatre vingt quatorze et baptisé le même jour en cette paroisse, et Marie Louise née le vingt trois mars mil sept cent quatre vingt quinze et baptisée le même jour en cette paroisse, et voulant et entendant qu’ils soient propres à Succéder à tous leurs biens tant présents qu’a venir, et ainsi et de Meme que les autres enfants qui pourront naitre depuis la réhabilitation de leur mariage. Le tout fait et passé en présence de paul Paquin et d’Augustin Petit qui ainsi que l’épouse a déclaré ne Savoir Signer ont signé avec nous Paul Paquin et l’époux nous approuvons un mot interligne

                                     polle paquin

                                    JoSeph paquin

                                   c : d : dénéchau ptre».


Commentaires :

-       Noter l’imprécision de la date du premier «mariage» de même que la graphie du prénom du premier témoin.

-       L’église catholique semble dans ce cas reconnaitre une union de fait. Un cas de discrétion de l’évêque pour le salut des enfants concernés ? Vérification faite dans les actes de baptême de deux enfants, ils sont dits nés «du légitime mariage de».

-       Une interrogation : y a-t-il eu un premier mariage au sens juridique ? Dans l’affirmative, le mariage a eu lieu à quelle date ?

-       L’épouse est qualifiée de «paysanne» !

-       Cet acte n’est pas indexé dans Le Lafrance !



[Summary :
Some comments pertaining to a marriage in Deschambault, Québec.]

dimanche 26 mars 2023

Trois mariages d’Acadiens sont revalidés


Les registres de la paroisse Saint-Joseph de Deschambault font état d’informations sur les trois mariages suivants :


-        Michel Robichau – Marguerite Landri, le 27 octobre 1766,

-        Tite Robichau – Marie Landri, le 12 novembre 1766,

-        Charles Babin – Marguerite Rachel Robichau, le 26 novembre 1766.

 

Ls textes de ces actes de mariage renferment notamment les informations suivantes :


«…lesquels nous ont montré un ecrit parlequel ilest dit qu’ayant été faits prisonniers par Lesanglois etchasses deleur pays faute derecevoir les leçons  etladoctrine des ministres anglois, ils seseraient mariés enpresence deleur Parents etdes viellards cadiens prisonniers dansla Nouvelle Angleterre dans l’Esperance toujours de pouvoir renouveler leur mariage, Si jamais ils pouvaient tomber (leur prison finie) entreles mains des prêtres françois, leur avons donné labenediction nuptialle Selon les formes et ceremonies prescrittes par notre mere Ste Eglise, leur faisant entendre que c’est Seulement renouveller leur mutuel consentement deMariage, les parties S’étant par necessité mariées enlanouvelle Angleterre devant desAnciens et des parents faute de prêtres. ».


Noter le constat fait par l’église catholique qu’un mariage avait eu lieu dans chacun de ces cas ; un bel exemple des grandes difficultés rencontrées par les Acadiens dans le contexte de leur déportation.



[Summary :

Some comments pertaining to the church records of three Acadian marriages in Deschambault, Québec.]

dimanche 22 janvier 2023

Des modalités particulières


Les registres de la paroisse Notre Dame de Québec pour le 11 février 1839 font état de mariage de George Lefevre et de Magdeleine Ouvrard dit Laparière. Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :

                         

«(voir feuillets précédents)».


Ces feuillets, qui ne se trouvent que dans la copie religieuse du registre, sont plutôt des documents autres ; d’abord, un acte relatif à la revalidation de ce mariage et daté du 15 novembre 1842, et une dispense de consanguinité du troisième au quatrième degré de consanguinité datée du 14 novembre 1842.


Un bel exemple qui illustre la pertinence et l’utilité de consulter les copies religieuse et civile du registre, le cas échéant.



[Summary :
The church record for a marriage in Québec, Québec.]

lundi 16 janvier 2023

Un mariage annulé pour défaut de juridiction


Les registres de la paroisse Notre-Dame de Bon Secours de L’Islet pour le 16 février 1911 font état de l’acte de mariage suivant :


«M.   Theodule Cloutier – Marie Eugenie Bélanger


  "Le sept février mil neuf cent onze, vu la dispense des trois bans de mariage accordée par Monseigneur C.S. Marois, Vicaire Général de l’archidiocèse de Quebec, en date du trente janvier dernier ; ne s’étant découvert aucun empêchement ; avec l’autorisation du révérend Messire Emile Dionne, curé de L’Islet ; entre Théodule Cloutier, veuf de Marie Charlotte Caron, âgé de soixante-trois ans, domicilié en la paroisse de L’Islet, P.Q., d’une part, & Marie Eugenie Bélanger, âgée de quarante neuf ans, veuve de Blaise Caouette, aussi domiciliée en la paroisse de L’Islet P.Q., d’autre part ; nous, prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur, soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage en présence de Joseph Cloutier, frère de l’époux, & de François Guibord, lesquels, ainsi que les époux, ont signé avec nous. Lecture faite.

         -  A Montréal , ce même Sept février mil neuf cent onze. "

"Théodule Cloutier"  

"Eugénie Bélanger"

"Joseph Cloutier"

"François Guibord"

                       "C. Leclerc CSSR."

Vraie copie certifiée, L’Islet, le 16 février mil neuf cent onze.  Lucien Leclerc, ptre,».


Noter que cet acte n’est pas numéroté.


Dans le registre de cette paroisse pour l’année 1912 et entre un acte de baptême du 8 mars et un acte de sépulture du 10 mars 1912, on peut lire l’annotation marginale suivante :


«fol. 14 – réhabil. du mariage Cloutier – Bélanger.».


Dans ce même registre pour le 9 mars 1912, on peut lire l’acte de mariage suivant :


«M 8   Théod. Cloutier & M.-Eugie Bélanger –

           réhabilité -


Le neuf mars mil neuf cent douze, par devant nous, curé de l’Islet, soussigné, se sont présentés Théodule Clouter, rentier, veuf majeur de Marie Charlotte Caron, domicilié à l’Islet d’une part ; & Marie Eugénie Bélanger, veuve majeure de Blaise Caouette domiciliée à l’Islet d’autre part, lesquels ont constaté, ce jour, que le mariage déjà contracté ensemble au Couvent des Pères Redemptoristes, à Hochelaga, Montréal, le sept fevrier mil neuf cent onze, a été déclaré nul à cause du défaut de juridiction, du Révérend Père Leclerc, & désirent faire rehabiliter leur dit mariage ; nous, curé de l’Islet, soussigné, n’ayant decouvert aucun autre empêchement, avons recu leur mutuel consentement de mariage en présence de monsieur l’abbé Lucien Leclerc, & de Désiré Normand avec nous, & les dits époux, soussignés – Lecture faite –

Marie Eugénie Bélanger

Theodule Cloutier

Lucien Leclerc, ptre.

   Désiré Normand

                               Éme. Dionne ptre».


Un bel exemple des différences entre le Code canonique et la législation civile.



[Summary :
The church record for a marriage in L’Islet, Québec.]

lundi 14 novembre 2022

Un mariage revalidé à Dundee


Les registres de la paroisse Sainte-Agnès de Dundee pour le 29 octobre 1905 font état de la revalidation du mariage suivant :


«Rehabilitation of marriage  J. Gosselin & M. Mainville


The twenty-nine of October nineteen hundred and five, before us the undersigned Pap parish priest, appeared James Gosselin, labourer, of this parish, son of age of the late Benjamn Gosselin and of Marceline Nero, on the one part, and Mary Mainville, also of this parish, daughter minor of Charles Mainville and of Mathilda Dufresne on the other part, who declared that they have already contracted marriage on the thirtieth of april last in the parish Fort Covington, U.S.A. but that the said marriage having afterwards being found to be doubtful or null on account of non domicile, in said parish of Fort Covington, and no authorization + to the parish priest of said parish to marry them, the parties, upon the recommendations of theirs Lordships, Bishops H Gabriels, of Ogdensburgh, and Bishop J.M. Emard of Valleyfield, wish to have their marriage rehabilitated ; therefore, having discovered no other impediment and whereas a dispensation of three banns has also been granted, we the undersigned parish priest, have received their mutual consent of marriage, in presence of Thomas Rowley, and Alfred Deragon, of this parish, ; # who as the of this act has been read tothe parties

Four words erazed, nul. Two marginal notes good

    May Mainville

    Thomas Rawly

                              J.A. Derome Ptre Curé».


Dans la marge, on peut lire les annotations suivantes :


«+ having been given  M.M.  T R  J.A. D. Ptre» ;

 

« # and Alfred Deragon of the parish of St Anicet  M. M.  T R  J.A. D. Ptre».


Noter la dispense de territoire, l’absence de numérotation de l’acte  et l’intervention de deux évêques.



[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Dundee, Québec.]

mercredi 2 novembre 2022

Un document à prendre en compte

 

Les registres de la paroisse Notre Dame de Québec pour le 30 mai 1837 font état de la revalidation du mariage entre Jean Baptiste Valière et Julie Racette.


L’aspect étonnant réside dans le fait que l’acte de revalidation de ce mariage daté du 19 décembre 1832 est rédigé à l’endos de la dispense de consanguinité rédigée en latin et obtenue le 27 décembre 1842 ! Ce document n’est présent que dans la copie religieuse du registre et a été inséré entre les feuillets 115 et 116 au regard de l’acte de mariage original.


Une tenue de registre pour le moins inusitée et peu fréquente.



[Summary :
Some comments pertaining to a marriage in Québec, Québec.]


 

mardi 20 septembre 2022

Un mariage revalidé à deux reprises

 

Les registres de la paroisse Saint-Félix-du-Cap-Rouge pour le 15 novembre 1866 font état de l’acte suivant :


«M. 3   Dominique Tivierge et Marie François Paradis.


   Le quinze novembre mil huit cent soixante six vue la déclaration faite aujourd’hui de parenté existant entre Dominique Tivierge et Marie Françoise Paradis mariés à Charlesbourg par le Rev M. et Beaudry comme il appert par un acte dreSsé dans les Registres de la paroisse de Charlesbourg en date du treize de ce mois de novembre vue auSsi la nullité de ce mariage et la dispense accordée par le Rév. M.C.F. Cazeau vicaire général en date du quinze de ce mois de Novembre, du troisième au quatrième dégré de consanguinité existant entre Dominique Tivierge cultivateur fils majeure de Dominique Tivierge auSsi cultivateur et Agathe Bédard de cette paroiSse d’une part et  Marie Françoise Paradis résidant maintenant en cette paroiSse fille majeure de Louis Paradis Cultivateur et Marie Françoise Beaumont de la paroiSse de charlesbourg d’autre part, x nous prêtre soussigné, Curé de cette paroiSse avons de nouveau reçu leur mutuel consentement de mariage en présence de Dominique Tivierge père de l’épouse qui n’a pu signer et Stanislas Gaboury soussigné avec nous ainsi que l’épouse et l’épouse.

Six mots en marge bons.

Marie Françoise Paradis

Dominique Tivierge

Stanislas Gaboury

                     P.O. Drolet ptre».


Dans la marge, on peut lire les annotations suivantes :


«x ne s’étant déclaré aucun autre empechement.  M.F.P.  S.T. S.G.  P.O. Drolet ptre» ;


«Le dix-sept janvier mil huit cent soixante et neuf, nous prêtre soussigné, vue la dispense du quatrième degré de consanguinité existant entre les mariés de l’acte ci-joint accordée par M. C. Cazeau V.G. avons reçu de nouveau leur mutuel consentement de mariage En presence de Dominique Tivierge père de l’époux et de Agathe Bédard mere de l’épouse qui n’ont pu signer L’époux et l’Epouse ont signé avec nous.  

 

                 P.O. Drolet ptre».


Vérification faire, seule la première de ces annotations marginales a été insérée dans la copie religieuse du registre de la paroisse Saint-Charles de Charlesbourg au regard de l’acte de mariage original. Noter que le tout s’est déroulé sur une période d’un peu plus de 26 mois.



[Summary :

The church record for the revalidation of a marriage in Cap-Rouge, Québec.]

dimanche 10 octobre 2021

Un mariage revalidé trois mois plus tard


Les registres de la paroisse Sainte-Trinité de Contrecoeur pour le 15 juillet 1913 font état de l’acte de mariage suivant :


«M. 11   Bouthillette, Jos. A. Adal. et Handfield, M. Vict. Aurore.


Le quinze Juillet, mil neuf cent treize, vû la dispense de deux bans de mariage, accordée par Monseigneur l’Archévêque de Montréal, vû aussi la publication d’un troisième ban, faite, le treize de ce mois, au prône de notre messe paroissiale, entre Joseph Adam Adalbert Bouthillette, cultivateur, domicilié en cette paroisse, fils mineur d’Auguste Bouthillette cultivateur, et d’Euphémie Jacques, de cette paroisse : et Marie-Victoria-Aurore Handfield, domiciliée en cette paroisse, fille majeure d’Octave Handfield, cultivateur, et d’Anaflète Lacroix, aussi de cette paroisse, d’autre part ; ne s’étant découvert aucun empêchement au dit mariage, et du consentement des père et mère de l’époux, Nous, prêtre, curé de cette paroisse, avons reçu leur mutuel consentement de mariage, et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Arthur Bouthillette, frère de l’époux, et d’Octave Handfield, père de l’épouse, lesquels, ainsi que les époux, ont Signé avec Nous. Lecture faite.

x  Melle Aurore Handfield

Mr A dalbert Bouthillette

Octave Handfield

Arhur Bouthillet

         Jean Ducharme. Ptre. Curé.».


Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :


«Le quinze Octobre1913, En vertu de la Dispense accordée par l’autorité diocésaine, enlevant l’empêchement dirimant du 4e au 4e degré de consanguinité en ligne collatérale, découvert le 12 Oct. 1913, entre Adalbert Bouthillette et Aurore Handfield, Nous, prêtre, curé soussigné, de cette paroisse avons procédé à la révalidation du dit mariage en présence de Auguste Bouthillette père de l’époux, lequel a déclaré ne savoir signer, et de Honoré Tétreault qui a signé avec Nous. Lecture faite.   Aurore Handfield    Adalbert Bouthillet   H. Tetreault   Jean Ducharme Ptre curé.».



[Summary :
The church record for a marriage in Contrecoeur, Québec.]

mercredi 18 août 2021

Dix enfants légitimés à cette occasion

 

Les registres de la paroisse Sainte-Trinité de Contrecoeur pour le 4 juillet 1908 font état de la revalidation du mariage suivant :


«M. 6. – Révalidation du mariage de Pierre Berthiaume et de Léa Ducharme célébré le 17 Janvier 1859


   Le quatre Juillet mil neuf cent huit, vû qu’il a été découvert et constaté que le mariage, célébré le dix-sept Janvier, mil huit cent cinquante neuf, entre Pierre Berthiaume fils majeur de François Berthiaume et de Geneviève Paquette, d’une part, et Léa Ducharme, fille majeure d’Isidore Ducharme, et d’Odile Gaudette, d’autre part, tous de cette paroisse, - était nul et invalide, à cause d’un empêchement du quatrième au quatrième degré de consanguinité, en ligne Collatérale, dont ils n’ont pas obtenu le dispense ; vû aussi que Monseigneur l’Archevêque de Montréal a bien voulu accorder, en date du deux de ce mois, la dispense du dit empêchement, afin de pouvoir révalider le dit mariage, célébré le dix-sept Janvier mil huit cent cinquante-neuf, Nous, prêtre soussigné, curé de cette paroisse, avons reçu de nouveau leur mutuel consentement de mariage, et avons ainsi révalidé leur dit mariage, célébré le dix-sept Janvier, mil huit cent cinquante neuf, - et ce en présence de Révérend Claude Célestin Berthiaume, prêtre, Vicaire de cette paroisse et d’Avila Antoine Berthiaume,  gendre des é poux : -

    Et les dits époux : Pierre Berthiaume et Léa Ducharme par les présentes, reconnaissent et acceptent, comme étant leurs enfants légitimes, tous les enfants nés et issus de leur union depuis le dix-sept Janvier, mil huit cent cinquante neuf, et dont les noms suivent, savoir : -

1º Hormidas, né et baptisé le deux Juin, mil huit cent soixante ; -

2 º Louis Tancrède, né le six août et baptisé le sept août, mil huit cent soixante-et-trois ;

3 º Télesphore Avila, né et baptisé le six août, mil huit cent soixante-cinq, -

4 º Marie-Mélina, née et baptisée le huit septembre, mil huit cent soixante-et-sept, -

5 º Cléophas, né et baptisé le sept novembre mil huit cent soixante et neuf, -

6 º Clément, né et baptisé le vingt-sept septembre mil huit cent soixante et quatorze, -

7 º Joseph Arthur, né et baptisé le vingt-sept septembre mil huit cent soixante et quatorze ; -

8 º Marie Louise Mathilde, née le vingt trois février et baptisée le vingt-cinq, mil huit cent soixante-dix-sept ;

9 º Malvina, née le huit juillet, et baptisée le neuf juillet, mil huit cent quatre-vingt ;

10 º Carmélice née le premier décembre, et baptisée le trois décembre, mil huit cent quatre-vingt deux ;

   Et les dits époux, ayant déclaré ne pouvoir signer, ont fait leurs marques, et les temoins ont signé avec Nous. Lecture faite

   Léa sa x marque Ducharme

   Pierre sa x marque Berthiaume

   Avila Ant Berthiaume

        Clément C. Berthiaume Ptre Vic

                       Jean Ducharme Ptre. curé.».


Noter que ce mariage est l’un des trois revalidés ce jour et la veille ; la revalidation du mariage d’un de ces frères suit dans ce registre et fera l’objet d’un billet particulier.



[Summary :

The church record for the revalidation of a marriage in Contrecoeur, Québec.]

lundi 9 août 2021

Cinq enfants légitimés à cette occasion

 

Les registres de la paroisse Sainte-Trinité de Contrecoeur pour le 1er juillet 1908 font état de la revalidation du mariage suivant :


«M. 5. – Révalidation du mariage d’Avila Berthiaume et de M. Malvina Berthiaume célébré le 30 août 1898


   Le premier Juillet mil neuf cent huit, comme il a été découvert et constaté, que le mariage, célébré le trente Août, mil huit cent quatre-vingt-huit, entre Avila Berthiaume fils majeur d’Antoine Berthiaume et de Rose de Lima Boivin, d’une part ; et Marie Malvina Berthiaume, fille mineure (alors) de Pierre Berthiaume et de Léa Ducharme, d’autre part, était nul et invalide, à cause d’un deuxième empêchement de mariage du quatrième au quatrième degré de consanguinité, en ligne Collatérale, dont on ignorait l’existence, en outre de celui du troisième au troisième degré de consanguinité dont on avait obtenu le dispense, en date du vingt-six août, mil huit cent quatre-vingt-dix-huit ; - la dispense de ces deux empêchements de mariage, savoir du troisième et du quatrième degrés au troisième et au quatrième degrés de consanguinité, en ligne Collatérale, ayant été accordée par Monseigneur l’Archevêque de Montréal, en date du vingt-neuf Juin dernier, Nous, prêtre soussigné, curé de cette paroisse, leur avons fait renouveler leur mutuel consentement de mariage, et avons ainsi révalidé leur dit mariage, célébré le trente Août, mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, en présence de Marie Louise Lamoureux, veuve d’Anselme Forcier, et de Marie Louise Forcier, toutes deux de cette paroisse, et amies des époux. –

   Et les dits époux : Avila Berthiaume et Marie Malvina Berthiaume, reconnaissent et acceptent, par les présentes, comme étant leurs enfants légitimes, les enfants, nés et issus de leur union depuis le trente Août, mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, et dont les noms suivent, Savoir : -

1º Joseph-Antoine-Adrien, né le seize juin et baptisé le dix- [sept] juin mil huit cent quatre-vingt dix-neuf, -

2 º Joseph-Arthur-Conrad, né le vingt-sept de Mai, et baptisé le vingt-neuf de Mai, mil neuf cent trois ;

3 º Marie-Blanche-Liane, née et baptisée le vingt-six Mai, mil neuf cent quatre,

4 º Marie-Thérèse, née et baptisée le dix-huit juin, mil neuf cent cinq, -

5 º Paul-Bernard, né et baptisé le vingt-sept Mars, mil neuf cent sept, -

   Et les dits époux, ainsi que les témoins, ci-dessus nommés, ont signé avec Nous, pour faire valoir tout ce que de droit. Lecture fait.

   Malvina Berthiaume

   Avila Ant Berthiaume

   M.L. Forcier

   M L Forcier

                       Jean Ducharme Ptre curé.».



[Summary :
Thc church record for the revalidation of a marriage in Contrecoeur, Québec.]

jeudi 14 septembre 2017

Une question de quasi domicile

Les registres de la paroisse Saint-Adrien d'Irlande pour le 20 novembre 1906 font état de l'acte de mariage suivant :

«M. 6   Alcide Groulx & Léontine Roberge 

Le vingt novembre mil neuf cent six, vu la dispense de deux bans de mariage accordée par Monseigneur C.A. Marois, Vicaire Général, en date du quinze novembre dernier : vu la publication du troisième ban faite au prône de notre messe paroissiale entre Alcide Groulx journalier, ci-devant domicilié à Manchester N.H. Etats Unis, quasi domicilié à St-Ferdinand, fils majeur de Joseph Groulx cultivateur et de Eliza Dillette, de la paroisse de Ste Anne de Stukely d'une part : et Léontine Roberge, quasi domiciliée en cette paroisse, fille majeure de Julien Roberge cultivateur et de Domithilde Clément dit Labonté de la paroisse de Ste Sophie d'autre part ; ne s'étant découvert aucun empêchement de mariage, nous, curé soussigné, avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Arsène Pelletier beaufrère de l'épouse qui n'a su signer. Les époux ont signé avec nous. Lecture faite. [La phrase suivante est écrite avec une encre différente.] Le dit mariage ayant été trouvé nul, nous, curé soussigné, muni de l'autorisation de Mgr L.N. Bégin archevêque de Québec, avons revalidé le dit mariage le dix-mars-dix-neuf-cent-sept en présence des témoins soussignés.
         Alcide Groulx       Arsène Pelletier
Leontine Roberge       Jules Beaulieu
        M. N. J. Dumas ptre curé». 

Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :
«Ce mariage s’est trouvé nul vu qu’il a été découvert que Léontine Roberge n’avait pas quasi domicile à St Adrien. Revalidé le dix mars suivant  A.G. L.R. A.P. J.B. M.N.J. Dumas ptre».

Un bel exemple des exigences additionnelles de l'église catholique relatives au sacrement du mariage.


[Summray :
The church record for a marriage in Saint-Adrien d'Irlande, Québec.]

lundi 24 octobre 2011

Les diverses dispenses qui rendaient nul leur mariage

Les registres de la paroisse de Sainte-Anne des Monts pour le 5 juillet 1863 font état de la revalidation de mariage suivante :

«Mar. Michel Dugas et Severine Servant
Le cinq juillet mil huit cent soixante et trois avons revalidé le mariage de Michel Dugas fils majeur de Joseph Dugas et de Louise Vallée de cette paroisse d'une part, et Severine Servant fille mineure de Jean Servant et de Rose Hion? aussi de cette paroisse d'autre part. Ne s'étant découvert aucun empêchement autre que celui de parenté declaré depuis leur mariage solennel qui a eu lieu le huit de juin dernier, avons dispensé les époux des diverses parentés qui rendaient nul leur ci-devant mariage, nous soussigné curé de Ste Anne avons de nouveau reçu leur consentement mariage en présence et du consentement de jean Servant et Joseph Dugas, pères des époux, et en presence des temoins soussignés JBte Sasseville et Pepin Pelletier
P.H. Vallée ptre
».

Noter que la formulation d'une partie du texte de l'acte est équivoque; on ignore s'il y a eu une ou plusieurs dispenses vraisemblablement de consanguinité d'accordées et de quel degré. Des vérifications seraient nécessaires pour préciser le tout.

Contrairement à ce qu'écrit le curé, les deux témoins n'ont pas signé au bas de l'acte.


[Summary :
The church record for the revalidation of a marriage in Sainte-Anne des Monts, Québec.]