dimanche 31 août 2008

Joseph-Henri Caillouet se marie à Bonaventure

Les registres de la paroisse St-Joseph de Carleton pour le 22 novembre 1790 font état de l’acte de mariage suivant, à Bonaventure :

«M 121 Joseph Caillouet et Elisabeth Robichaux

L'an mille sept cent quatre vingt dix le vingt deux novembre, je soussigné ay mariés en face de notre mère la Ste Eglise selon les ceremonies ordinaires d'icelles immédiatement avant la Ste messe du consentement des parens de part et d'autre en présence du peuple et des quatre témoins sousignés après la publication de deux Bancs et accordé dispense du troisième sans qu'il se soit trouvé aucun autre empaichement savoir
joseph Caillouet + Contractant Elisabeth Robichaux + Contractante Gilles Caillouet Germain moreau Joseph Robichaux + Joseph Robichaux +
».

Noter que :

- les époux n'ont su signer;
- le père du marié, Gilles Caillouet, est présent et signe à titre de témoin;
- la consultation des registres de cette paroisse nous enseigne que ce dernier a été témoin à deux autres mariages qui ont été célébrés, le même jour, tout juste avant celui de son fils. Ces mariages sont intervenus entre Casimir Théodore Daigle et Angélique Françoise Henry pour le premier, et Grégoire Henry et Marie Bujol [Bujold] pour le second.
[Summary :

The church record for the marriage of Joseph-Henri Caillouet in Bonvaventure, Québec.]

samedi 30 août 2008

Inhumés à Boucherville et non à Varennes

Les registres de la paroisse Ste-Anne de Varennes pour le 23 juin 1758 font état de l’inscription suivante :

«+

Le vingt trois juin l’enfant de joseph richard a été envoyé à Boucherville pour y être inhumé après avoir fait icy les ceremonies prescrites a cause de l’interdit du cimetière
Morand ptre
».

Dans ce même registre, trois inscriptions analogues ont été faites pour d’autres enfants :

- 27 juin, Jacques Disquel ?
- 8 juillet, Augustin Brodeur
- 16 juillet, Joseph Petit et angelique Larrivée.
Aucune mention n’est faite de ces inhumations dans les registres de la paroisse Très-Sainte-Famille de Boucherville pour ces mêmes dates. De même, les quatre inhumations pour la période de l’interdit sont celles d’enfants. On ignore la raison de cette interdiction.


[Summary :

The church records pertaining to the death of children died in Varennes but buried in Boucherville, Québec.]

vendredi 29 août 2008

Trois décès à Lauzon à la suite d’une maladie épidémique

Les registres de la paroisse St-Joseph de Lévy de Lauzon pour le 7 janvier 1892 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 4 Jos. Léonce Antoine Provost

Le sept janvier mil huit cent quatre-vingt douze, nous prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de S. Joseph de Levis le corps de Joseph-Léonce-Antoine, fils de François Provost, cellier, et de Agnes-Clara Lamontagne, décédé dans cette paroisse ce jour à la suite d’une maladie épidémique, agé de treize ans et quatre mois. Furent présents Honoré Venne, Calixte Paquet, qui n’ont su signer et Alfred Bourassa soussigné. Lecture faite.
Alfred Bourassa E. Fafard Ptre
».

Cette même année et à la suite d’une maladie épidémique, deux autres sépultures ont eu lieu dans cette même paroisse :

- 18 janvier, Marie-Lumina-Ida Bois, fille de Napoléon et Lumina Bélanger, 7 ans;
- 11 février, Ernest Lavoie, fils de Napoléon et de feue Virginie ? Blouin, 10 ans.
On ignore la nature de cette épidémie qui emporta trois enfants de cette paroisse en moins de 35 jours.


[Summary :

The church record of a boy died from an epidemic illness in Lauzon, Québec.]

jeudi 28 août 2008

Une belle occasion pour une réflexion en profondeur

Hier soir lors de la tenue de l’assemblée générale annuelle de la Société de généalogie de Québec (SGQ), il a notamment été fait mention d’une baisse des effectifs de 133 membres, soit près de 8 %.

Il y a lieu de mettre à la fois cette information en perspective et d’en établir la portée réelle pour la Société.

Tout d’abord, cette baisse a vraisemblablement été accentuée par le fait que, en en raison de la tenue du Congrès de juin 2008, aucune opération de rappel téléphonique n’a été effectuée auprès des membres de l’an dernier qui n’ont pas renouvelé leur carte de membre. Cette décision coûte cher, car il y a fort à parier que certains membres ont alors été perdus pour plusieurs années.

Cette baisse s’inscrit également dans un mouvement d’ensemble qui a affecté la plupart des sociétés de généalogie au Québec, ce depuis les dernières années. Sur ce plan, il n’y a pas lieu de se montrer surpris.

La portée de cette baisse de l’effectif est lourde de sens. Pour la SGQ, il s’agit là entre autres choses d’une baisse de revenus qui pourra se traduire par une baisse de fréquentation de son local. Plus encore, il s’agit possiblement d’une occasion manquée de renouvellement, les membres dernièrement admis étant plus jeunes et pouvant apporter un dynamisme nouveau, de nouvelles interrogations et des manières de faire différentes.

La véritable portée de cette situation est de créer un effet salutaire : elle force une société de s’interroger sur sa raison d’être et la manière dont elle s’acquitte de son mandat. Le contexte actuel de la généalogie aux prises avec les développements constants de l’informatique et de l’Internet rendent cette exercice encore plus actuel.

Fondamentalement, une société est un regroupement de chercheurs qui, ensemble et dans un contexte d’entraide, se donnent des moyens et des ressources pour faire de la recherche. Deux éléments sont à la fois clés et propres à une société : l’information et la formation. De notre point de vue et un peu curieusement, l’univers et le contexte actuels de la généalogie au Québec font en sorte que ces deux éléments sont à la fois encore plus importants qu’auparavant.

Nous ne traiterons pas ici de l’offre de formation qui est nettement sous développée par rapport aux besoins des chercheurs.

Attardons nous sur le cas de l’information en généalogie au Québec qui circule peu, pas ou mal et ce dans un contexte où un chercheur en ligne est submergé d’informations.

L’information peut être véhiculée de différentes façons :

- l’information brute (tel source existe…)

- l’information décrite (son organisation générale, ses
caractéristiques…)
- l’information commentée (ses forces, ses faiblesses, sa pertinence, sa fiabilité, la possibilité de la croiser avec d’autres…).

Lors d’échanges avec d’autres chercheurs, je cite souvent le cas de l’instrument de recherche Voici ma famille, un moteur de recherche fédérée mis en ligne en octobre 2007 par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) [voir les messages publiés les 18 octobre et 31 décembre 2007]. Je suis toujours sidéré de constater que, dix mois plus tard, un membre de la SGQ n’a pas encore été informé pas sa société de l’existence de cet instrument de travail particulièrement utile pour les histoires de famille. D’autres exemples analogues pourraient être cités dans le même sens.

Une société de généalogie se doit d’être un courtier de l’information; elles doit en transmettre à ses membres, en relayer d’autres, commenter celle disponible, en évaluer la pertinence pour la recherche, suggérer une exploitation efficace... En d’autres mots, elle se doit notamment de répondre aux besoins de ses membres pour des repères et des balises, et elle est seule capable d’y répondre d’une manière adaptée. De fait, il s’agit là d’un créneau de développement qui lui est propre.

Bref, le contexte actuel force un recentrage des sociétés de généalogie sur leur mandat. C’est là une excellente chose et pourra permettre d’éviter à certaines d’entres elles des dérives inutiles comme de se lancer dans l’héraldique.


[Summary :

Some thoughs on the decline of the membership of genealogical societies in Québec.]

mercredi 27 août 2008

Tué par un convoi de l’Intercolonial

Les registres de la paroisse St-Joseph de Lévy de Lauzon pour le 4 mars 1887 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 23. Charles Guay

Le quatre mars mil huit cent quatre-vingt sept, nous soussigné vicaire de St-Joseph de Lévis avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Charles Guay époux de Virginie Blais, mort accidentellement l’avant veille en cette paroisse, comme il appert par un certificat du Coroner Belleau en date du trois du courant, à l’âge d’environ quarante sept ans. Furent présents Louis Brulotte et Alfred Bourassa soussignés. Lecture faite.
Louis Brulotte Alfred Bourassa J.A.A. Talbot ptre
».
La consultation de la base de données sur les enquêtes du coroner sur le Portail de BAnQ nous permet d’apprendre qu’il a été «Tué par un convoi de l’Intercolonial». Plus encore, il y est décrit comme «Charles Guay alias Coliche» : une information qui peut s’avérer utile pour ceux qui auront à rédiger son histoire de famille.


[Summary :

The church record for the burying of a man struck by a train in Lauzon, Québec.]

mardi 26 août 2008

Joseph-Henri Caillouet naît à Cap St-Ignace

Les registres de la paroisse St-Ignace de Loyola de Cap St-Ignace pour le 4 juin 1765 font état de l’acte de baptême suivant :

«Le quatre juin mil sept cent soixante cinq par moi soussigné pretre curé de la paroisse de Cap St-Ignace a été baptisé avec les cérémonies ordinaires joseph henri né aujourd'hui du légitime mariage de Giles Caillüet et de marie anne Methote ses père et mère le parain a été joseph Methote et la maraine helene Normand Giles Cailluët a signé avec moi. Le parrain et la maraine ont déclarés ne savoir signer de ce enquis suivant l'ordonnance.
Gilles Cailloüet Gareault ptre
».

Commentaires :

- noter les variations du patronyme «Caillüet» et «Cailluët» utilisées par le curé officiant;
- noter également l'usage du tréma dans la signature de son père;
- dans nos recherches, nous employons pour son patronyme la graphie «Caillouet», même s'il signait «Calouet» et que l'on a utilisé plusieurs autres variations de son patronyme pour le décrire;
- Joseph-Henri Caillouet est l'ancêtre de la plupart des «Cayouette» résidant actuellement dans la région de Bonaventure et au nord du Nouveau-Brunswick, dans
la région de St-Quentin et celle d'Eel River Crossing.

[Summary :

The church record for the baptism of Joseph-Henri Caillouet in Cap St-Ignace, Québec.]

lundi 25 août 2008

Le site Random Acts of Genealogical Kindness

L’entraide en généalogie a toujours été présente et a pris diverses formes. Le site Random Acts of Genealogical Kindness (RAOGK) en est une des manifestations.

Ce site mis sur pied en 1999 se veut un réseau qui permet à un chercheur qui désire une information de prendre contact avec un autre chercheur qui détient ou a accès à cette même information. Tout ce que ces bénévoles demandent est le remboursement de leurs dépenses, le cas échéant, et un mot de remerciement.

Les services possibles sont diversifiés : vérification dans un document, photographie de monument funéraire, recherche de notices nécrologiques…

Le site insiste avec raison qu’il est important de lire la rubrique Guidelines for making requests avant d’aller plus loin, le bénévolat étant une denrée précieuse qu’il faut respecter. La recherche doit être faite sur une base géographique et couvre surtout les États-Unis. En ce qui a trait au Canada, les possibilités sont plus rares et particulièrement pour le Québec.

[Summary :

RAOGK, a global volunteer organization to help researchers.]

dimanche 24 août 2008

Un drame malheureusement toujours actuel

Les registres de la paroisse St-Joseph de Lauzon pour le 5 août 1885 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S 43 Joseph Guay

Le cinq aout mil huit cent quatre vingt cinq, nous vicaire de St-Joseph de Lévy, soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Joseph fils légitime de Napoléon Guay et de Adélaide Létourneau décédé accidentellement comme il appert par un verdict du coroner Belleau en date du six aout courant, en cette paroisse l’avant veille, agé de deux ans et trois mois. Furent présents Nap. Guay et Alfred Bourassa soussignés. Lecture faite.
Napoléon Guay Alfred Bourassa J.H.A. Talbot, ptre
».

La consultation de la base de données Enquêtes des coroners sur le Portail de BAnQ permet d’apprendre que le verdict précise qu’il s’est «Noyé dans un puits à l’arrière de la maison de son père».

En substituant la mention de piscine à celle de puits, un tel drame aurait pu tout à fait se produire à notre époque actuelle.


[Summary :

The church record for the burying of a boy drowned in a well behind his house in Lauzon, Québec.]

samedi 23 août 2008

Décédé par le mauvais temps

Les registres de la paroisse Ste-Anne de Varennes pour le 23 mars 1753 font état de la l’acte de sépulture suivant :

«+ Sépulture de Denis Chatelain

L’an mil sept cens cinqte trois le vingt huit de mars par nous soussigné curé dans cette paroisse a été inhumé dans le cimetière de la dte paroisse avec les cérémonies prescrites par notre Mere la Ste Église le corps d’un homme trouvé mort dans les champs de Paul Fontaine de cette paroisse, et qui y était péri selon les connaissances qu’on en a pû avoir par le mauvais temps du vingt sept au vingt huit de février, lequel a été reconnu par Jean Baptiste Normandin dit Beausoleil de Boucherville, chez qui le dit Chatelain avoir demeuré près de neuf mois, qu’il nous a assuré être Chrétien catholique, apostolique et Romain ce dénommé Denis Chatelain a Varennes les jours et an que dessus en présence de Joseph ? capitaine de milice, du Captn Michel de cette paroisse et susdit Jean Baptiste Normandin lesquels ont déclaré ne savoir signer de ce enquis suivt. lord.
? ptre
».


[Summary :

The church record of a man died in winter from bad weather.]

vendredi 22 août 2008

Un patronyme équivoque

Les registres de la paroisse St-Antoine de Pades de Longueuil pour le 23 janvier 1762 font état de l’acte de baptême suivant :

« B 5 de Francois Batard

L’an de Notre S. mil sept cent soixante et deux et le vingt trois de janvier, j’ai suppléé les ceremonies du st baptême et baptisé sous condition Francois, né du quinze du dit mois, Francois né du légitime mariage de …………. dit St Francois du régiment du royal roussillon et de Catherinne Foissy de la paroisse de St Francois Xavier de Verchères. Les parin et marine ont été Laurent Brai et M Louise Charron qui ne signent.
J. Ysambart p.c. de Longueuil
».

Le patronyme n’est mentionné que dans la marge. Si le patronyme de ce garçon est effectivement Batard, des interrogations peuvent être soulevées au plan de la légitimité de sa naissance.

Noter également la graphie particulière de certains termes, et notamment parrain et marraine, par le prêtre officiant qui nomme également le baptisé deux fois dans l’acte.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in Longueuil, Québec.]

jeudi 21 août 2008

Un des Voltigeurs canadiens

Le premier indice de la présence de François-Amable «Cayouette» parmi les Voltigeurs canadiens nous a été fournie par la lecture de l’acte de sépulture de son fils Guillaume dans les registres de la paroisse St-Philippe de Laprairie le 31 août 1812 où il est fait mention qu’il est «...voltigeur canadien actuellement en garnison en cette paroisse».

Cette information était confirmée, le 3 mai 1813, par l’acte de baptême de son autre fils prénommé également Guillaume dans les registres de la paroisse Notre-Dame de la Prairie de la Madeleine où il est décrit comme un «...Voltigeur absent».

La collaboration de notre collègue, Luc Lépine, nous a également confirmé la présence de ce dernier dans les Voltigeurs canadiens. L’information la plus précieuse était à l’effet qu’il avait été blessé et fait prisonnier, le 29 mai 1813, à la bataille de Sacket's Harbor, situé dans l’état de New York près de l’embouchure du lac Ontario. Enfin une mention dans le journal Le Spectateur canadien datée du 9 décembre 1813 nous apprend que Francois-Amable est décédé peu après de ses blessures.

Pour mémoire, les Voltigeurs canadiens ont été recrutés par le colonel Charles-Michel de Salaberry en vue de défendre le pays contre une invasion des Américains. Ce descendant fut vraisemblablement parmi les premiers membres de ce régiment. En effet, l'historien Mason Wade [Les Canadiens français de 1760 à nos jours. Tome I (1760-1914). Montréal, Le Cercle du livre de France, 1963, p. 142.] mentionne que:

«En avril 1812, avant l'ouverture des hostilités, le lieutenant-colonel Charles Michel de Salaberry, Canadien qui avait longtemps servi dans l'armée anglaise à travers le monde sous les ordres du duc de Kent, recruta le premier régiment canadien-français de réguliers, les Voltigeurs Canadiens. L'effectif fut complet en quelques jours

François-Amable Cayouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.

[Summary :

One of the descendants of Gilles Caillouet was a member of Voltigeurs canadiens.

mercredi 20 août 2008

L’état civil de la Colombie-Britannique

Il est possible de consulter en ligne l’état civil de la Colombie-Britannique.

Les bases de données disponibles sont :

- naissances 1872-1903;
- mariages 1872-1932;
- mariages coloniaux 1859-1872;
- décès 1872-1987;
- baptêmes 1836-1885.
La recherche peut être faite pour toutes les bases de données ou l’une d’entre elles.


[Summary :

A website for British Columbia vital statistics.]

mardi 19 août 2008

Tué dans une descente des anglais

L’histoire a une mémoire sélective au regard des événements marquants. À titre d’exemple, personne n’avait jamais entendu parler de cet incident relié à la Conquête de 1760.

Les registres de la paroisse Ste-Anne de Varennes pour le 14 septembre 1760 font état de l’acte de sépulture suivant :

«+ Libera chanté sur le corps de louis broüillet

Lan mil sept cent soixante ce quatorze septembre nous avons chanté un liberas sur le corps de louis brouillet qui a été tué dans la descente qu’ont fait les anglais à varennes et qui a été inhumé sans les ceremonies prescrites dans le cimetière de cette paroisse agé d’environ cinquante ans et n’ayant pu recevoir aucun sacrements a varennes les jours et ans que dessus
morand ptre


[Summary :

The church record for the burying of a man killed by the English in Varennes, Québec.]

lundi 18 août 2008

L’état civil de la Saskatchewan

La province de la Saskatchewan permet de consulter en ligne des index relatifs à son état civil.

Ces index portent sur :
- les naissances (de plus de 100 ans);
- les décès (de plus de 70 ans).
Pour un acte de naissance ou de décès, l’information comprend idéalement les informations suivantes : le nom, le sexe, le nom des parents, la date de naissance, le lieu de l’événement.

À noter qu’un index des mariages (de plus de 75 ans) est annoncé mais n’est pas encore disponible.


[Summary :

A website for Saskatchewan vital statistics.]

Mise à jour le 13 décembre 2013.

Ce site peut maintenant être joint sur un autre lien.

dimanche 17 août 2008

Le Portail du Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques

Le 11 août 2008, le RFBNN a présenté le prototype de son Portail Internet.

La conception et la réalisation de ce Portail ont été effectuées par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) qui a développé une expertise en la matière avec le moteur de recherche fédérée spécialisé en généalogie Voici Ma famille / That’s my family.

Dans les deux cas, il s’agit d’une interface simple qui permet à un internaute d’interroger simultanément ou individuellement plusieurs bases de données.

La recherche n’est possible que par type de document : journaux; revues; livres; cartes et plans; archives.

[Summary :

A new online meta-engine to query collections of national French speaking libraries.]

samedi 16 août 2008

Les enfants qui meurent en bas âge

Jusqu’à tout récemment au Québec, il était fréquent pour de nombreux parents de perdre des enfants en bas âge. Une belle illustration en est fournie par les deux actes suivants.

Les registres de la paroisse Notre-Dame de la Prairie de la Madeleine pour le 27 mars 1812 font état du baptême suivant :

«L'an mil huit cent douze le vingt-sept mars par nous prêtre sousigné a été baptisé un garcon qui a été nommé Guillaume né d'hier du légitime mariage d'Amable Cailleouette, cordonnier et de Elisabeth Chevalier son épouse demeurans en cette paroisse le parrain a été le sr. Guillaume Lamothe soussigne et la marraine Charlotte Leduc qui ainsi que le père a déclaré ne savoir signer de ce enquis lecture faite.
Guillaume Lamothe J. B. Boucher ptre
».

Cinq mois plus tard le 31 août 1812, les registres de la paroisse St-Philippe de Laprairie font état de la sépulture de cet enfant :

«Le trente et un aout mil huit cent douze par nous prêtre sousigné a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Guillaume agé de cinq mois décédé hier matin fils légitime d'amable Cailleouette voltigeur canadien actuellement en garnison en cette paroisse et d'Elisabeth Chevallier. Etaient présents Joseph Pigeon et Philippe Heil qui seul a signé avec nous.
Pigeon ptre
».

François-Amable Cayouete fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

The church record of a child died in infancy, a common situation in old Québec.]

vendredi 15 août 2008

L’état civil des non catholiques de la région de Montréal

Le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) met notamment en ligne trois bases de données portant sur l’état civil des non catholiques de la région de Montréal.

Ces bases de données sont :

- Baptêmes non catholiques de la région de Montréal, 1766-1835, 23 247 entrées
- Mariages non catholiques de la région de Montréal, 1766-1899, 32 132 entrées
- Sépultures non catholiques de la région de Montréal, 1767-1899, 55 903 entrées.
Dans le texte de présentation de chacune de ces bases de données, l’on fait remarquer avec justesse que :

«La tenue des registres de l’état civil par les autorités protestantes diffère grandement de la pratique des catholiques puisqu’on y trouve généralement moins d’information. Cette situation peut s’expliquer par le fait que, sauf pour les Églises anglicane et presbytérienne, le baptême n’est pas un sacrement mais l’intronisation de l’enfant à titre de nouveau membre de la communauté protestante, et que les renseignements recueillis ne servent qu’à des fins d’inscription à l’état civil

De plus, il faut ajouter à cela le fractionnement de ces églises en de multiples communautés et le fait qu’un des ces registres peut couvrir des actes survenus sur un vaste territoire.


[Summary :

Some non-catholic vital statistics in the Montréal area.]

jeudi 14 août 2008

Le Catalogue Ariane de la Bibliothèque de l’Université Laval

Depuis peu, la Bibliothèque de l'Université Laval vient de mettre en ligne la version 2.0 de son Catalogue Ariane dans une version beta.

Pour le chercheur de la région de Québec, l’intérêt de cette bibliothèque tient dans sa complémentarité au regard des ressources que l’on trouve dans d’autres bibliothèques de la région et notamment celles du centre régional de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Le Catalogue Ariane permet de faire une recherche de diverses façons dont une recherche par patronyme et ce dans tous les champs. À titre d’exemples, on y trouve 1 occurrence pour Caillouet, 5 pour Caillouette et 49 pour Cayouette.


[Summary :

The catalogue of Laval University’s library in Québec city.]

mercredi 13 août 2008

Trois noyades dans la même famille

Les registres de la paroisse St-Charles sur Richelieu pour le 19 février 1756 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Inhumation de Jean bapt metivier et de ses deux enfans

L’an mil sept cent cinquante six ce dix neuvieme février par nous prêtre soussigné ont été inhumés dans le cimetière de cette paroisse le corps de jean baptiste metivier dit grenier agé de cinquante ans environ, de marie Joseph sa fille agée de vingt ans et de Pierre Joseph aussi son fils agé de quatorze ans tous noyés le seize du presens mois les dt. inhumations faites avec les céremonies accoutumées en presence du lt. Josepoh Guyon Capitaine d’antoine charon d’augustin goduë et de plusieurs autres qui ont déclaré ne savoir signer de ce interpellés suivant l’ordonnance.
Mercerau ? ptre
».
Comme ces noyades ont eu lieu au cours du mois de février, il est possible de penser qu’un pont de glace aurait cédé.

Fait curieux dans le même registre, l’acte suivant fait état de la sépulture d’un jeune soldat du régiment du Languedoc qui s’est noyé le même jour. Est-ce qu’un lien existe entre ces quatre noyades?

[Summary :

The church record for the burying of three members of a same family.]

mardi 12 août 2008

Les photographies panoramiques de la Library of Congress

De tout temps, les photographies panoramiques ont exercé une fascination justifiée sur le public.

La Library of Congress américaine a mis en ligne de telles images tirées de sa Panoramic Photograf Collection. Cette Collection comprend près de 4 000 images représentant notamment des paysages urbains, des scènes de désastre et des portraits de groupes.

La Collection peut être consultée par sujet et par lieu. À noter que 16 de ces photos se réfèrent au Canada. Le site comprend également un bref historique de cette technique photographique particulière.

Une telle source peut s’avérer utile pour une meilleure compréhension du contexte historique ou régional. Et elle est surtout toujours agréable pour le plaisir de l’œil.


[Summary :

The link for the Panoramic Photograh Collection of the Library of Congress.]

lundi 11 août 2008

Les images du recensement du Canada de 1881

Depuis quelques jours, Bibliothèque et Archives nationales du Canada (BAC) vient de mettre en ligne les images du recensement du Canada de !881. La recherche par patronyme y est possible.

L’index de ce recensement était déjà disponible sur le site Internet FamilySearch. Le lien avec les images des feuillets du recensement manquait encore et le rendre accessible aux internaures constitue un développement important et intéressant..

À titre d’exemple pour les descendants de Gilles Caillouet, on y trouve 11 Caillouet, 34 Caillouette et 39 Cayouette.

Avec cette dernière addition, il est maintenant possible pour un chercheur de consulter en ligne les recensements du Canada suivants : 1851, 1881, 1891, 1901, 1906 et 1911.


[Summary :

The digitized images of the 1881 Canadian Census are online.]

dimanche 10 août 2008

Décédé en état d’enfance

Certains actes de l’état civil renferment parfois de l’information relative à l’état d’une personne à son décès. Une information intéressante pour la rédaction d’une histoire de famille.

À titre d’exemple, les registres de la paroisse Très Sainte Trinité de Contrecoeur pour le 12 février 1753 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sépulture de Gabriel Géan [ ?] capitaine

L’an mil sept cent cinquante trois lesouze férvrier a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de gabriel géan [ ?] mari en troisièmes noces de suzanne la porte sa veuve, capitaine de milice, décédé avant hier, muni du sacrement de
l’extrême onction, l’état d’enfance le rendant incapable d’en recevoir d’autres, âgé d’environ quatre vingts ans, étaient présens ? michel charbonneau, H michel et Dupré qui ont déclaré ne savoir signer
Petit ptre
».

[Summary :

The church record of an old man in Contrecoeur, Québec.]

samedi 9 août 2008

Un mariage entre personnes de religion différente

Les registres de la paroisse de Québec (Wesleyan Methodist Church) pour le 18 mai 1850 font état du mariage suivant :

«On this the eighteen day of May in the year of our Lord one thousand eight hundred and fifty Francois Laroche Merchant and Bachelor and Margaret Galloway of the same spinster both being of mature age were married by authority of license in presence of the subscribing witnesses
By me Chas Churchill Minister
Francois Laroche Margaret Galloway ? ? ? ?
».

Cet acte de mariage constitue une belle illustration que, au Québec et au fil des années, des francophones se sont mariés à des anglophones et dans des religions différentes.

Par ailleurs, la différence du contenu de l’acte au plan de la richesse de l’information saute aux yeux lorsque l’on le compare à un même acte tiré des registres catholiques. Comme le nom des parents des deux conjoints n’est pas indiqué ainsi que leur âge (si l’on excepte le fait qu’ils sont tous deux majeurs), leur identification correcte constitue un défi de taille. Le recours à d’autres sources sera nécessaire pour ce faire.


[Summary :

The church record for the marriage between a francophone and an anglophone in Québec city.]

vendredi 8 août 2008

La base de données Canadian Necrology

Une des bases de données numériques de l’Université de Toronto porte sur des notices nécrologiques de Canadiens connus ou non.

Accessible en ligne sous l’appellation Canadian Necrology, cette base de données couvre la période de la fin du XVIIIe siècle à 1977. Elle comprend plus de 20 000 notices qui proviennent surtout des journaux suivants : Globe and Mail, Toronto Daily Star, Gazette et Mail and Empire.

La recherche par patronyme est possible et les occurrences fournissent les informations suivantes : le nom du défunt, le sexe, l’âge au décès, le lieu du décès, l’occupation, le nom de la collection et le numéro de la notice.


[Summary :

An online database with more than 20 000 records on prominent and lesser-known Canadians.]

jeudi 7 août 2008

Le vapeur St. Olaf coule dans le fleuve Saint-Laurent

Les registres de la paroisse St-Joseph de Sept-Îles pour le 27 novembre 1900 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S. 4 Marie Pagé

Le vingt-sept novembre dix-neuf-cent, nous prêtre missionnaire soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette mission le corps de Marie Pagé fille d’Alexandre Pagé pêcheur et de feue Marie Méthot, de la Rivière au Tonnerre, décédée le vingt et un du mois courant sur l’Île La Boule, par le naufrage du navire St. Olaf, à l’âge de quatorze ans et demi. Présents Cyrille Giasson Hyppolite Cormier et Alexandre Bellefleure qu n’ont pu signer avec nous.
A. Villeneuve ptre miss
.».


Le naufrage de ce navire à vapeur a notamment fait l’objet d’un article paru le 25 novembre 1909 dans le journal The New York Times.

Lors de ce naufrage, 19 membre d’équipage et 7 passagers, dont Marie Pagé, ont péri; le corps de cette dernière a été le premier repêché.


[Summary :

A teen girl died in the wrecking of steamer St. Olaf off Sept-Îles, Québec.]

mercredi 6 août 2008

Un jeu de trictrac est trouvé chez Juste Cayouette

Devant la Cour du Banc du Roi [# 936], le marchand de Québec William Phillipps intente une action contre Juste Cayouette «...carpenter and merchant». Cette démarche est liée à une obligation signée le 6 novembre 1840 devant le notaire Archibald Campbell au montant de 469 livres et un chelin.

Cette dette devait être payée en dedans d'une année. Jean-Thomas Taschereau est le procureur de Juste Cayouette. Le 31 mai 1845, jugement est rendu et Juste est condamné à payer le montant en cause. Le 5 mai 1845, le huissier Charles Labrecque saisit les meubles et les effets de Juste.

Parmi la liste des biens saisis, on note que, dans la première chambre et plus précisément dans le «fressoire», le huissier a trouvé un «jeu de tritracque».

Créé au XVe siècle, le trictrac ou plus rarement tric trac ou tric-trac «…est un jeu de société un jeu de société de hasard raisonné pour deux joueurs qui se joue avec des dés sur un tablier semblable à celui du backgammon». La popularité de ce jeu qui se joue à deux en France a gagné le Québec comme en témoigne cette mention dans les archives judiciaires.

Juste Cayouette est l’époux d’Angélique Chaillé; il est fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

Trictrac is a parlour game created in France on fifteen century.]

Mise à jour en date du 9 août 2008.

Vérification faite dans le volume suivant :

Nicole Genêt, Luce Vermette et Louise Décarie Audet. Les objets familiers de nos ancêtres, Montréal, Éditions de l'homme, 1974, p. 110, un dressoir y est décrit comme une :

«Étagère ou sorte d'armoire sans porte, ordinairement en pin, où l'on étale la vaisselle. Ce meuble apparaît à la fin du XVIIIe siècle et son usage se répand tout au cours du siècle suivant.

Formé de plusieurs tablettes, le dressoir est déposé très souvent sur un bullet bas ou un garde-manger
...».

Nos remerciements à Rénald Lessard pour nous avoir mis sur la piste de cette précision.

mardi 5 août 2008

Une modalité à mettre en œuvre?

Aux États-Unis, la Federation of Genealogical Societies vient d’annoncer un programme de rabais à l’intention de ses sociétés membres sous l’appellation "Bring the Whole Gang" Member Society Discount. Ce rabais vise à inciter les sociétés de généalogie à faire en sorte que davantage de leurs membres s’inscrivent à toutes les activités prévues à sa prochaine conférence annuelle qui se tiendra à Philadelphie en septembre 2008.

Au Québec, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) pourrait mener une réflexion sur la pertinence et la faisabilité de mettre en œuvre une telle modalité selon des modalités analogues ou différentes et davantage adaptées au contexte québécois.

Pour ce faire, la FQSG devra permettre à tous les chercheurs d’assister à certaines de ces activités présentement réservées à deux seuls représentants de ses sociétés membres.

Une telle façon de faire permettrait peut-être d’assurer une meilleure publicité pour ces activités, d’augmenter le nombre de présences et, après, de faciliter une plus grande diffusion de l’information.

Cette annonce a notamment fait l’objet d’un message publié le 3 août 2008 sur le blogue Eastman’s Online Genealogy Newsletter.


[Summary :

About the FGS Member Society Discount and its possible implementation in Québec.]

lundi 4 août 2008

Un soldat inhumé sans secours spirituels

Les registres de la paroisse St-Ours de Sorel pour le 16 août 1760 font état de l’acte d’inhumation suivant :

«Enterr.

Le seize août mil sept cent soixante par nous soussigné a été enterré Condé soldat au régiment de Berry compagnie de ? ¸ agé de trente ans environ, il est mort sans secours spirituels par la faute des chirurgiens du camp qui nont pas avertis apropos, plusieurs soldats étaient présent à l’enterrement et ont déclarés ne savoir signer de cerequis suivant l’ordonnance.
Jos. Hypp. Tibau curéde so
rel».
On peut comprendre le curé qui, à titre de pasteur, n’a pu assister un mourant par la faute des chirurgiens.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier died without spiritual assistance in Sorel.]

dimanche 3 août 2008

Le site Transcribing Monumental Inscriptions

Les personnes qui s’intéressent à la transcription de l’information gravée sur les monuments funéraires auront intérêt à consulter le site Transcribing Monumental Inscriptions.

Les sites à vocation pédagogique ne sont pas assez nombreux sur Internet. Dans ce cas-ci, la qualité du contenu est à souligner. Les explications sont souvent illustrées par des exemples ou des photos.

Ce site est en anglais. Pour un chercheur du Québec, il y a lieu de compléter le tout par la consultation du répertoire publié par Marc-Guy Létourneau sur le cimetière Mont-Marie à Lévis. [Voir le message publié le 30 septembre 2007 et intitulé Le plan et plans du cimetière de la corporation Mont-Marie.] Les première pages renferment des indications méthodologique et techniques fort utiles à cet effet.


[Summary :

A website dedicated for helping transcribing church and chapel yards.]

samedi 2 août 2008

Un acte de sépulture incomplet

Les registres de la paroisse Immaculée Conception de St-Ours font état pour le 19 septembre 1763 de l’acte de sépulture suivant :

«S Martin

L’an mil sept cent soixante et trois le dix neuf septembre a été inhumé le corps de fils d’Antoine Martin

».

Dans la marge on peut lire la note suivante :

«Il faut demander le nom de son enfant et de sa femme».

Commentaires :

- conscient que l’acte était incomplet, le prêtre officiant a laissé un espace en blanc dans le registre au cas où l’information serait connue ultérieurement;
- parmi les éléments manquants, mentionnons le prénom du défunt, son âge, le nom de sa mère et la date du décès.

[Summary :

An incomplete church record for the burying of a boy in St-Ours, Québec.]

vendredi 1 août 2008

Le même prénom attribué à deux enfants différents d’une même famille

Les recherches en généalogie mettent parfois en lumière la situation décrite en titre. Par cette pratique, les parents veulent alors perpétuer le souvenir d’un enfant décédé auparavant.

Une belle illustration est fournie par les actes suivants tirés des registres de la paroisse Notre-Dame de Montréal et datés des 5 août 1809, 11 juillet 1810 et 24 février 1811 :

«Le six août, mil huit cent neuf, j'ai baptisé Marie flavie, née hier, du légitime mariage d'Amable Cayouet, cordonnier, et d'Elizabeth Chevalier, de cette paroisse. Parrain : Etienne Trudel; marraine Marie-Louise Maranda qui n'ont su signer.
Thavenet ptre
».

«Aujourd'hui, vingt un juillet, mil huit cent dix, par moi, prêtre, soussigné, a été inhumé le corps de flavie décédée hier âgée de près d'un an, fille légitime de Amable Kiouet, cordonnier, et d'Elizabeth Chevalier, de cette paroisse. Ont été présens Louis Guerrier et Louis Lemai, qui ont déclaré ne savoir signer.
Thavenet ptre
».

Sept mois après le décès de leur fille, une autre fille est baptisée le 24 février 1811 sous le même prénom :

«Aujourd'hui, vingt-quatre février, mil huit cent onze, je, pretre, soussigné, ai batisé flavie, née, hier, du légitime mariage d'Amable Cayouet, cordonnier, qui n'a su signer et d'Elisabeth Chevalier de cette paroisse. Parrain: Amable Gaudry; maraine: Marie-Anne Dejordis, soussignée.
Mariane dejordi Amable Gaudry Thavenet ptre
».

Dans de tels cas, il est important d’identifier correctement les enfants concernés et d’en faire état dans la fiche de famille.

Francois-Amable Cayouette fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

In some Québec’s families, different children may bear the same first name.]