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dimanche 17 avril 2022

La réhabilitation d’un mariage expliquée

 

Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 26 octobre 1902 font état de l’acte de mariage entre Hercule Milot et Albina Lamothe. Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :


«Réabilitation du mariage de Hercule Milot & Albina Lamothe le 8 Novembre 1902».


Quatre actes plus loin dans ce même registre, l’acte de réhabilitation fournit l’explication de la dispense obtenue compte tenu :


«…que le dit mariage s’etant trouvé nul par suite d’un empêchement dirimant de parenté spirituelle, qui a été découvert plus tard, le dit Hercule Milot ayant été parrain d’une enfant de la dite Albina Lamothe…».


Noter que ce type de dispense ne se trouve que dans les registres catholiques.



[Summary :

The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

dimanche 22 août 2021

Neuf enfants légitimés à cette occasion

 

Les registres de la paroisse Sainte-Trinité de Contrecoeur pour le 4 juillet 1908 font état de la réhabilitation du mariage suivant :


«M. 7. – Réhabilitation du mariage de Jean Lactance Berthiaume et de Félonise Ducharme célébré le 2 octobre 1866.


   Le quatre Juillet mil neuf cent huit, vû qu’il a été découvert et constaté, que le mariage, célébré le deux octobre, mil huit cent soixante et Six, entre Jean Lactance Berthiaume fils majeur de François Berthiaume, et de Geneviève Paquette, d’une part, et Félonise Ducharme, fille majeure d’Isidore Ducharme et d’Odile Gaudette, d’autre part, tous de cette part, était nul et invalide, à cause d’un empêchement du quatrième au quatrième degré de consanguinité, en ligne collatérale, dont ils n’ont pas obtenu le dispense, vû aussi que Monseigneur l’Archevêque de Montréal a bien voulu accorder, en date du deux de ce mois, la dispense du dit empêchement, afin de révalider le dit mariage, Nous, prêtre soussigné, curé de cette paroisse, avons reçu de nouveau leur mutuel consentement de mariage, et avons ainsi révalidé leur mariage, célébré le deux octobre, mil huit cent soixante-six, - et ce en présence de Révérend Claude Célestin Berthiaume, prêtre, Vicaire de cette paroisse et de Marie Louise Lamoureux, veuve d’Anselme Forcier, aussi de cette paroisse, amis des époux. -

    Et les dits époux : Jean Lactance Berthiaume, et Félonise Ducharme, par les présentes, reconnaissent et acceptent, comme étant leurs enfants légitimes, tous les enfants nés et issus de leur union depuis le deux octobre, mil huit cent soixante et Six, et dont les noms suivent :

1º Marie Alphonsine, née le vingt mars, et baptisée, le vingt-et-un mars, mil huit cent soixante-et-neuf ;

2 º Marie-Louise-Adélina, née le huit novembre, et baptisée le neuf, mil huit cent soixante-et-dix ;

3 º Rose, née et baptisée, à Verchères, le vingt-deux Septembre, mil huit cent soixante-et-quatorze.

4 º Arthur, né et baptisé à Verchères, en mil huit cent Soixante et Seize.

5 º Alcidas, né et baptisé à Verchères, le vingt sept Juillet, mil huit cent soixante-dix huit

6 º Marie Louise Délia, née et baptisée le seize Mai, mil huit cent quatre vingt ;  

7 º Joseph Alphonse, né le vingt trois avril, et baptisé le vingt-quatre avril mil huit cent quatre-vingt-deux ;

8 º Joseph-Philias, né le vingt-neuf septembre et baptisé le trente septembre, mil huit cent quatre-vingt-quatre ;

9 º Albina, née et baptisée, à Ware. Etats-Unis, le deux Octobre, mil huit cent quatre-vingt-six.

   Et les dits époux, ainsi que les témoins ci-dessus-nommés ont signé avec Nous.  Lecture faite

  Félinise Ducharme

Lactance Berthiaume

  L.A. Forcier

        Clément C. Berthiaume Ptre

                       Jean Ducharme Ptre. curé.».


Noter que ce mariage est l’un des trois revalidés ce jour et la veille ; la revalidation du mariage d’un de ses frères précède dans ce registre et a fait l’objet d’un billet particulier publié le 18 août dernier. Une lecture attentive du contenu de cet acte permet de connaître certaines migrations de cette famille.


 

[Summary :
The church record for the revalidation of a marriage in Contrecoeur, Québec.]

samedi 21 août 2021

Déjà mariés ?


Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 13 août 1841 font état de la réhabilitation du mariage suivant :


«Réhabilitation de Mariage de Gonzague Grenier et Émilie Gelinas


      Le treize Août mil huit cent quarante et un Nous prêtre curé SouSsigné avons réhabilité le mariage de Gonzague Grenier fils majeur de Étienne Grenier cultivateur et de Josephte Gelinas de cette paroisse et Émilie Gelinas fille majeure de Alexis Gelinas auSsi cultivateur et de Thérèse Dubé de la paroisse de St Léon et ce après avoir obtenu dispense du quatre au quatriême dégré de parenté qui se trouvait entre eux et dont ils n’avaient pas obtenu préalablement dispense, faute de la connaître. la dispense a été accordée par Monsieur Thomas Cooke vicaire général de Sa Grandeur Monseigneur l’Évêque de Québec. furent présents à la dite réhabilitation Monsieur Isaac Desaulnier SouSsigné et François Gélinas qui a déclaré ne Savoir Signer.

  I : Lesieur Désaulniers ptre       S.N. Dumoulin Ptre curé».


Vérification faite, il ne semble pas que ce mariage ait été célébré antérieurement au Québec. Noter que cet acte n’est présent que dans la seule copie religieuse du registre.



[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

mardi 17 août 2021

Mariés sans avoir reçu cette dispense

 

Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 29 septembre 1840 font état de la réhabilitation du mariage suivant :


«Réhabilitation du Mariage d’Édouard Milot et Marguerite Lami


   Le vingt neuf Septembre mil huit cent quarante, Vû la dispense du trois au quatrième dégré d’affinité accordée par Monsieur Thomas Cooke Vicaire général de Monseigneur l’Évêque de Québec, Nous, prêtre curé souSsigné avons réhabilité le mariage de Édouard Milot et Marguerite Lami, qui avait été célébré et béni, Sans avoir obtenu cette dispense, le onze août de cette année, par Monsieur Isaac Desauniers. furent présens à la réhabilitation Charles Lacerte beau frère de l’époux et Pierre Milot père de l’époux qui a déclaré ne Savoir Signer. Charles Lacerte a signé avec nous.

   Charles La Certe      S.N. Dumoulin ptre».


Noter que cette réhabilitation n'est présente que dans la copie religieuse du registre et qu'elle intervient 49 jours après la célébration du mariage.



[Summary :

The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

mardi 3 août 2021

Un mariage réhabilité 19 jours plus tard

 

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Bon Secours de L’Islet pour le 8 mai 1841 font état de l’acte de réhabilitation de mariage suivant :


«Le huit mai mil huit cent quarante un nous SouSsigné curé de la paroisse de l’Islet avons réhabilité le mariage François Eloi Thibault & de Marie Marthe Leclerc, lesquels avoient été mariées le vingt d’avril de la présente année, après avoir obtenu la dispense de trois au troisième degré de parenté. Mais S’étant découvert un empêchement d’affinité du trois au quatre & les parties en ayant obtenu la dispense, de Mr le grand vicaire Mailloux, nous avons de nouveau reçu leur mutuel consentement en présence d’ISaac gamache & Fabien Danglade SouSsignés.

Fabien Danglade.

     I. Gamache.         F.X. Delage ptre».


L’aspect étonnant de cet acte tient au fait que ces informations manuscrites ont été rédigées sur un bout de papier collé dans la seule copie religieuse du registre de cette paroisse et au regard de l’acte de mariage concerné en date du 20 avril 1841. Sur un autre plan, il faut noter que les actes sont numérotés dans la copie religieuse du registre et qu’ils ne le sont pas dans la copie civile.


 

[Summary :

The church record for the rehabilitation of a marriage in L’Islet, Québec.]

mardi 27 juillet 2021

Par défaut de consentement verbal et formel

 

Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 18 janvier 1838 font état de la réhabilitation du mariage suivant :


«Réhabilitation de Mariage    Laurent Alarie et de Félicité Ferron


   Le dix huit Janvier mil huit cent trente huit Nous prêtre curé SouSsigné avons réhabilité le mariage etreçu le consentement de mariage de Laurent Alarie cultivateur et Félicité Ferron, le dit mariage célébré le Seize Janvier mil huit cent trente huit, et reconnu nul et invalide, par défaut de consentement verbal et formel. furent présents à la dite réhabilitation Jean Pellerin et François Gelinas amis des Époux ettémoins pour ce appelés.

                       F.X. Dumoulin ptre curé».


Cette information n’est présente que dans la copie religieuse du registre. Vérification faite dans ce même registre, l’acte de mariage de ces personnes daté du 16 janvier 1838 mentionnait notamment que :

«…nous prêtre curé soussigné avons reçu leur mutuel consentement de mariage…» !


La raison de la réhabilitation de ce mariage par l’église catholique est intrinsèque à la notion même de mariage et est requise également au regard de la réglementation et de la législation de la société civile. Aussi, cette information se devait d’être mentionnée dans la copie civile du registre, ce qui n’a pas été fait par le prêtre officiant. Noter l’absence de l’examen de conformité effectué normalement par le protonotaire et le fait ces deux actes ont été rédigés à deux jours d’intervalle par le curé de cette paroisse. Curieusement, les témoins ne sont pas les mêmes dans les deux actes.



[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

samedi 10 juillet 2021

La réhabilitation du mariage Louis Bellemare et Luce Lacerte


Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 12 février 1836 font état de la réhabilitation de mariage suivant :


«Rehabilitation du mariage Louis Bellemare et de Luce Lacerte


   Le douze Février mil huit cent trente Six, vû la dispense du quâtre au quatrième dégré de parenté, accordé par Monsieur Thomas Cooke vicaire général de Sa Grandeur Monseigneur Joseph Signaÿ Évêque de Québec Nous prêtre curé SouSsigné avons reçu le mutuel consentement de mariage de Louis Bellemare cultivateur et de Luce Lacerte de cette paroisse et avons réhabilité leur mariage qui avait été contracté invalidement, par défaut de dispense, le quatre juillet mil huit cent trente. furent présens à la susdite réhabilitation Monsieur Michel Lemieux prêtre Vicaire SouSsigné et Joseph Hamel qui a déclaré ne Savoir Signer

       M. Lemieux Ptre vic

                               S.N. Dumoulin Ptre Curé».


Ce mariage avait d’abord été célébré dans cette même paroisse alors que l’épouse était prénommée Lucie ; la réhabilitation intervient plus de 6 ans et 4 mois plus tard. Noter que l’acte n’est pas numéroté.



[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

jeudi 24 juin 2021

Leur mariage réhabilité dans la journée

 

Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 8 novembre 1831 font état de la réhabilitation de mariage suivante :


«Réhabilitation du mariage de godefory Milot et de Emilie Lami


   Le huit novembre mil huit cent trente un vû la dispense de parenté du quatre au quatriême degré de parenté accordée par Monsieur Louis Marie Cadieux, vicaire général de Sa grandeur Monseigneur Bernard Claude Panet, à godefroi Milot et Emilie Lami, mariés, ce matin, sans connaître cette parenté, comme ont peut le voir dans l’acte de mariage original à la page précédente, nous prêtre SouSsigné avons le jour même, réhabilité leur dit mariage en présence de Pierre Milot père et Antoine milot frère de l’Epoux et de alexis Lami et Charles caron Ecuier qui a signé avec nous. les autres ont déclaré ne savoir Signer.

    Charles Caron       F.X. Dumoulin ptre».


Il aurait été intéressant de connaître de quelle façon et par qui ce lien de parenté a été porté à l’attention du curé.



[Summary :
Thc church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

mercredi 16 juin 2021

Un autre mariage clandestin dans la même famille

 

Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 8 janvier 1831 font état de la réhabilitation du mariage suivant :


«Réabilitation du Mariage de Augustin Flavien Renière et Félicite Jalbert


   Le huit Janvier mil huit cent trente-un vû la dispense de trois bans de mariage accordée par Monsieur Cadieux vicaire général de Monseigneur de Québec, Nous prêtre SouSsigné ayant découvert la clandestinité du mariage d’Augustin Renière journalier et de Félicité Jalbert de cette paroisse avons reçu de nouveau leur mutuel consentement de mariage et réabilité leur mariage en présence de Sieur Louis Robitaille et de Joseph Boucher, le premier a Signé avec nous le second a déclaré ne savoir Signer.

   Louis Robitaille         Sév. Dumoulin Ptre».


Vérification faite, ce couple s’était marié le 28 octobre 1830 dans la paroisse L’Immaculée Conception de Trois-Rivières. Il est notamment mentionné dans cet acte que les deux époux sont majeurs.



[Summary :

The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

P.s. 

Voir le billet publié le 12 juin 2021

 

samedi 12 juin 2021

Sans le consentement de leur curé

 

Les registres de la paroisse Sainte-Anne de Yamachiche pour le 5 janvier 1831 font état de la réhabilitation du mariage suivant :


«Réabilitation du Mariage de Flavien Renière et de Rose Samson


   Le cinq Janvier mil huit cent trente-un, Nous prêtre SouSsigné ayant découvert que le mariage de Flavien Renière et Rose Samson de cette paroisse, était clandestin, faux ayant été contracté devant un autre pretre que de leur propre curé sans le consentement du dit curé, ni des autorités compétentes, après avoir eu la dispense des trois bans de mariage, avons reçu de nouveau leur mutuel consentement de mariage, réabilité leur alliance et légitimé les enfants iSsus du dit mariage, savoir Antoine, âgé de cinq ans, Léonore, âgée de deux ans et demi, et Théophile âgé d’un mois et demi : furent présens le Sieur Louis Robitaille soussigné et Joseph Hamel qui a déclaré ne savoir signer. un mot entre lignes bon         Sév. Dumoulin Ptre

Louis Robitaille».

 

Vérification faite, ce couple s’était marié le 22 novembre 1824 dans la paroisse L’Immaculée Conception de Trois-Rivières. Il est notamment mentionné dans cet acte que l’époux est majeur et fait état du consentement des parents de l’épouse mineure.

 


[Summary :

The church record for the rehabilitation of a marriage in Yamachiche, Québec.]

P.s.

Voir le billet publié le 16 juin 2021.

mercredi 26 mai 2021

Une façon particulière d’enregistrer la réhabilitation d’un mariage

 

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Bon Secours de L’Islet pour le 15 janvier 1833 font état de l’annotation marginale suivante :


«ce mariage a été

réhabilité, comme il

appert par le certificat

ci-contre 

            F.X .D.».


Cette annotation se trouve au regard du texte de l’acte de mariage de Pierre Louis Thibaut et de Marie Céleste Thibaut.


Le certificat manuscrit et mentionné plus haut est collé dans le registre ; il se lit comme suit :


«je, prêtre, Curé de St valier, déclaré par les présentes avoir réabilité  le marriage de pierre louis thibaut et de marie céleste thibaut, lesquelles parties avoient été marriés a l’ilete avec un empêchement de parentée du quatre au quatre Sans la dispense du dit empêchement diriment de Monseigneur L’Évêque de quebec En date du 5 fevrier de la présente année. Les témoins de la réabilitation du dit mariage S’est faite a St Vallier devant Etienne Jolin et Joseph Lachance Lesquels ont signé avec nous le 10 mars 1836.

joseph lachance   etienne Jolin    ?    ptre Cure».



[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in L’Islet, Québec.]

mercredi 13 janvier 2021

Un mariage célébré aux États-Unis réhabilité

 Les registres de la paroisse Saint-Agnès de Dundee pour le 29 octobre 1905 font état de l’acte de réhabilitation de mariage suivant :


«Rehabilitation of marriage J. Gosselin & M. Mainville


The twenty-nine of October nineteen hundred and five, before us the undersigned Pap Parish priest, appeared James Gosselin, laborer of this parish, son of age of the late Benjamin Gosselin and of Marceline Nero, on the one part, and Mary Mainville, also of this parish, daughter minor of Charles Mainville and Rachilda Dufresne on the other part, who declared that they have already contracted marriage on the thirtieth of April last in the parish of Fort Covington, U.S.A. but that the said marriage having afterwards being found doubtful or null on account of non domicile, in the said parish of Fort Covington, and no authorization x to the parish priest of said parish to marry them, the parties, upon the recommendation of the Lordships, Bishop H Gabriels of Ogdenburgh, and Bishop J.M. Emard of Valleyfield, wish to have their marriage rehabilitated ; therefore, having discovered no other impediment and whereas the dispensation of tree bans has also been granted, we the undersigned parish priest, have received their mutual consent of marriage, in presence of Thomas Rowley, and Alfred Deragon, of this parish ; # who as the of this act has been read to the parties. Four words erazed, nul. Two marginal notes good

May Mainville

Thomas Rowley

                      J.A. Derome, ptre curé».


Dans la marge, on peut lire les annotations suivantes :

«x having been given  M.M.  T.R.  J.A.D. ptre» ;


«# and Alfred Deragon, of the parish of St Anicet   M.M.  T.R.  J.A.D. ptre».


Noter l’intervention de deux évêques dont l’un officie aux États-Unis.



[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Dundee, Québec.]

dimanche 5 juillet 2020

Pour plus grande sûreté


Les registres de la paroisse de Havre-St-Pierre pour le 5 février 1868 font état de la réhabilitation du mariage suivant :

«M.  Réhabilité de André Vigneau avec Angélique Cummings.

Le cinq février, mil huit cent soixante huit, vu les dispense du troisième au troisième degré de consanguinité et du quatrième au quatrième degré triple ou de trois cotés, aussi de consanguinité dont le parties se trouvaient liées, lesquels empêchements étaient restés inconnus lors de la célébration de leur mariage le huit janvier mil-huit-cent soixante-six, ne s’étant découvert aucun autre empêchement, et pour plus grande sureté, toute dispense de parentage pour consanguinité ou affinité, connu ou inconnu étant donné, par Nous soussigné en même temps que les dispenses ci-dessus mentionnées, en vertu des pouvoirs reçus de Monseigneur Jean Langevin, Evêque de Rimouski, Nous soussigné prêtre missionnaire avons revalidé le mariage de André Vigneau avec Angélique Cummings en présence de Amédée Vigneau père de l’époux et de Victoire ?égniau grand’mère de l’épouse, qui ainsi que l’époux n’ont pu signer       J Auger ptre Missionre».


[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Havre-St-Pierre, Québec.]

jeudi 18 avril 2019

Leur mariage est réhabilité 13 jours plus tard


Les registres de la paroisse Notre Dame de Québec pour le 20 août 1871 font état de l’acte de mariage suivant :


«M. 35   Elzéar Lamarre & Palmyre Kéroack


   Le vingt Août mil huit cent soixante et onze, vu la dispense du troisième au quatrième degré de consanguinité, accordée par Monseigneur l’Archevêque de Québec, en date du même jour, à Elzéar Lamarre et à Palmyre Kéroack ; cet empêchement n’ayant été découvert qu’après le mariage des dites parties qui ayait été célébré le sept du même mois, comme il appert par l’acte de mariage inscrit au numéro vingt vingt septième de ce registre ; nous prêtre soussigné, curé de cette paroisse de Notre Dame de Québec, avons réhabilité le mariage des dites parties en présence de Louis Bernier, hôtelier, et de Pierre Kéroack, journalier, frère de l’épouse, tous deux de cette dite paroisse, dont un seul soussigné avec l’époux. L’autre témoin n’a su signer de même que l’épouse. Lecture faite.
 Elzéar L’amare    Louis Bernier
                       J. Audart ptre».                            

Dana la marge, on peut lire l’annotation suivante :

«(voir le mariage 27 en date du 7 aout)». 

Noter la signature particulière de l’époux et le fait qu’une telle réhabilitation n’est valable que pour les fins de l’église catholique.




[Summary :
The church record for a marriage in Québec, Québec.]

vendredi 19 mai 2017

Déjà mariés civilement

Les registres de la paroisse de Hâvre Saint-Pierre pour le 29 mai 1868 font état de l'acte de mariage suivant : 

«Mariage William Rigth et Honorine Cyre 

            Le vingt neuf mai mil huit cent soixante neuf, Nous us prètre missionnaire soussigné, avons reçu le consentement mutuel de mariage de William Right Protestant et de Honorine Cyre de la Baie des Anglais (Il. Anticosti), déjà mariés civilement par Fabien Raymond, Philippe Raymond et François Landry. Le même consentement a été donné en ma présence devant les mêmes témoins, après les promesses d'usage.
            Jos. Alf. Péruse ptre». 


[Summary :
The church record  for a marriage in Hâvre Saint-Pierre, Québec.]

vendredi 31 mars 2017

Un mariage rénové !

Les registres de la paroisse Saint-Bernard de Lacolle pour le 26 novembre 1853 font état de l'acte suivant : 

«Rénovation de mariage de Moÿse Lagèse et Joséphine Rodier. 

Le vingt six novembre, mil huit cent cinquante trois, nous, prêtre, desservant, soussigné, avons reçu, avec le consentement des parens, le mutuel consentement de la rénovation de mariage de Moyse Lagèse et de Joséphine Rodier, faite antérieurement devant un Juge de Paix. Les témoins ont été Jean Baptiste Perrigard et Pierre Frappier qui n 'ont pu signer.
               F. Rochette ptre». 

Habituellement, ce type d'acte fait état du lieu et de la date du mariage concerné.


[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Lacolle, Québec.]

dimanche 29 mai 2016

Un mariage réhabilité près de deux ans plus tard

Les registres de la paroisse Saint-Bernard de Lacolle pour le 11 février 1880 font état de l'acte de réhabilitation de mariage suivant : 

«Réhabilitation de Napoléon Belanger et de Célina Bisaillon 

Ce onze février mil huit cent quatre vint, vû les dispenses et la permission spéciale accordée par Monseigneur Ed. Charles Fabre évêque de ce Diocèse, Nous prêtre curé soussigné avons réhabilité le mariage de Napoléon Bélanger et de Célina Bisaillon de cette paroisse. Les parties ont aussi reconnu comme légitime l'enfant né de leur union. Les témoins furent Pierre Gamache père et Pierre Gamache fils, amis des époux qui ainsi que les époux ont déclaré ne savoir signer, l'Époux a signe avec nous.
              L. G. Plamondon ptre». 

Vérification faite, ce mariage avait d'abord été célébré le 25 février 1878 dans la paroisse de Saint-Valentin. On peut s'étonner du fait que la raison de cette réhabilitation ne soit pas mentionnée dans le texte de l'acte.
 

[Summary :
The church record for the the rehabilitation of a marriage in Lacolle, Québec.]

vendredi 16 mai 2014

Un mariage réhabilité huit ans plus tard

Les registres de la paroisse La Visitation de l'Île Dupas pour le 3 février 1863 font état de l'acte de mariage suivant :

«M. 2.   Olivier Désy & Rose de Lima Lincourt. 

Ce trois février mil huit cent soixante trois après la publication d'un seul ban de mariage, les parties ayant obtenu dispense des deux autres ainsi que la dispense de parenté du second au troisième dégré, fait au prône de nos messes paroissiales, entre Olivier Désy domicilié en cette paroisse, fils majeur de Michel Désy & de défunte Sophie Dostaler, d'une part, & Rose de Lima Lincourt, domiciliée en cette paroisse, fille mineure de Jean Baptiste Lincourt & de Rose Denys, de cette paroisse, ne s'étant découvert aucun autre empêchement au dit mariage, nous prêtre, curé du lieu, soussigné, avons, de l'agrément des parents, reçu leur mutuel consentement de mariage & leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Michel Désy, de Jean Baptiste Lincourt père de l'épouse, de François Xavier Désy, de Pierrr Dostaler dont les uns, avec les épous, ont signé & les autres n'ont pu le faire.
Rose Délima Lincour       Olivier Désy
jeanbaptiste Lincour       P. A. Dostaler
V. Plinguet ptre». 

Dans la marge, on peut lire l'annotation suivante :
«vû un empêchement du troisième au quatrième dégré ce mariage a été renouvelé le onze février 1871 Voir pag. 141. V.P. Ptre curé…». 

Dans les cas de réhabilitation de mariage, qui a intérêt à faire connaître ultérieurement un empêchement ? Les époux qui devront notamment payer le coût de la dispense requise, un proche, ou le curé qui tout en légalisant le mariage au sens de l'église et dont le montant de la dispense s'ajoute à sa rémunération ? La troisième hypothèse nous semble la plus plausible.
 

[Summary :
The church record for a marriage in L'Île Dupas, Québec.]

jeudi 8 mai 2014

À cause de l'infidélité de l'épouse

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 25 février 1905 font état de la réhabilitation du mariage suivant : 

«M. 4.   Réhabilitation du mariage de Arthur Lacroix -Beatrice Biglow. 

Le vingt cinq février par devant nous curé soussigné, se sont présentés Arthur Lacroix, journalier, fils majeur de Alfred Lacroix et de Elizabeth Dorval de cette paroisse, d'une part; et Beatrice Biglow, fille mineure George Biglow et de Philess Rourke de la paroisse de Calumet d'autre part; lesquels ont déclaré avoir contracté ensemble mariage le vingt et un novembre mil neuf cent quatre, à l'Orignal devant un ministre protestant mais le dit mariage s'étant trouvé nul à cause de l'infidélité de l'épouse, nous avons reçu leur consentement mutuel après le baptême de la dite épouse ne s'étant découvert aucun autre empêchement et la dispense de trois bans accordée par sa Grandeur Mgr. Cloutier. Les témoins ont été Alfred Lacroix et Elizabeth Dorval parents de l'époux. Elizabeth Dorval et les époux ont signé avec nous. Lecture faite.
Beatrice Biglow
Arthur Lacroix
Elizabeth Dorval
L.H. Gervais omi.». 

Ne pas se tromper sur le sens de l'infidélité de l'épouse qui résulte du fait qu'elle n'est pas catholique; de fait, l'acte de son abjuration et de son baptême précède celui de la réhabilitation de ce mariage. Noter que l'année n'est pas indiquée dans le texte de l'acte. 


[Summary :
The church record for the rehabilitation of a marriage in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

vendredi 11 avril 2014

Un mariage réhabilité

Les registres de la paroisse Saint-Thomas de Compton pour le 31 juillet 1871 font état de l'acte de mariage suivant : 

«M 6   Elzéard Goupigue et Mathilde dessin dite St-pierre 

Le trente un juillet mil huit cent soixante onze, entre Elzéard Goupigue veuf majeur de Adéline Audet de Est Hatly d'une part; et Mathilde Dessin dite St-Pierre fille majeure de Louis Dessin dit St-Pierre journalier et de Mathilde Fraquier aussi de Est Hatley d'autre part; ne s'étant déclaré aucun empêchement au dit mariage les parties ayant obtenu dispense de trois bans de Sa Grandeur Monseigneur Charles Laroque évêque de St-Hyacinthe Nous Prêtre missionnaire soussigné avec les pouvoirs ad hoc donnés par Sa Grandeur le même évêque de St-Hyacinthe pour renouveler le consentement des parties et pour bénir cette union déjà contractée en présence d'un ministre protestant contrairement aux lois de l'Eglise Catholique avons reçu la réparation du scandale et aussi reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en preésence de Louis Dessin dit St-Pierre père de l'épouse, de Charles Boucher, de Télesphore Boucher et de Anselme Lemieux. Lesquels ainsi que les époux ont déclaré ne scavoir signer.
J. Oct. LeBlanc ptre miss.». 

Cet acte est intéressant à divers égards :
- il illustre de belle façon les exigences additionnelles de l'église catholique  [notamment la demande de réparation] relative au mariage qu'elle considère comme un sacrement
- par ailleurs, au plan civil, le premier mariage est valide; dans ce contexte, il y a lieu de considérer cet acte davantage comme une réhabilitation au plan religieux
- noter la graphie particulière des patronymes des époux.
 

[Summary :
The church record for a marriage in Compton, Québec.]