vendredi 31 août 2007

Le site ObitsArchives.com

Les notices nécrologiques parues dans les journaux sont une source intéressante d’informations généalogiques. Aux. États-Unis, le site payant ObitsArchives.com présente de l’intérêt à cet effet.

Commentaires :

- la recherche peut être faite par le nom du défunt, la date de publication ou dans le texte de la notice même; cette dernière méthode est de loin la plus utile;
- les occurrences trouvées sont listées par ordre de date de parution; l’information comprend le nom du défunt, le nom du journal et la date de parution;
- pour un chercheur qui veut s’abonner à ce site, il est utile auparavant de vérifier le rapport qualité prix de son adhésion; pour ce faire, il doit examiner chacune des occurrences trouvées, éliminer les doublons et ne tenir compte que de celles qui lui semblent utiles pour ses recherches; par après, il ne reste qu’à diviser le coût de l’abonnement par le nombre de notices et décider s’il procède plus avant dans sa démarche;
- une vérification effectuée sur le site même du journal concerné ou encore une recherche avancée sur le web en se servant du nom du défunt comme paramètres permettent parfois de prendre connaissance sans frais du texte d’une notice.

[Summary :

A website dedicated to online obituaries; covers the United States only.]

jeudi 30 août 2007

Saint-Élie-de-Caxton ou exploiter l’histoire locale

Selon le conteur Fred Pellerin, Saint-Élie-de-Caxton «…est un village normal» [Comme une odeur de muscles, p. 11]; il a tout à fait raison.

Une visite (de préférence à pied) dans ce village «…planté entre les fesses de deux montagnes mauriciennes» [Dans mon village, il y a Belle Lurette…, p. 127] fournit la même impression que dans de nombreux autres villages au Québec. Le site est agréable, les services sont là (église, cimetière, garage, épicerie…), des habitations bien entretenues…. Bref, tout ce que l’on rencontre là est également présent ailleurs dans d’autres localités au Québec.

La notoriété de ce village et le fait qu’il se démarque des autres tiennent à ce que l’on y parle de son histoire et de ses gens. Il s’agit d’un bel exemple de prise en main par des gens de la place; le conteur Fred Pellerin n’est probablement pas étranger au rassemblement et à l’animation de talents locaux (résidents, historiens, ethnologues…) pour organiser et mettre sur pied une visite des lieux. Cette dernière met en valeur ce qui existe déjà dans le village et qui articule sa vie de tous les jours; comme les écrits du conteur, rien n’a été inventé, pour l’essentiel, les propos sont fondés sur le récit d’événements et de personnes qui ont vécu là; un coup d’œil dans le cimetière à l’arrière de l’église permet même de retrouver leur nom sur des pierres tombales. Évidemment, un zeste de légende a été ajouté, mais pour une bonne cause : faciliter la parlure et la digestion des propos.

L’initiative de Saint-Élie-de-Caxton devrait inciter d’autres villages du Québec à exploiter de façon plus concrète leur histoire locale. Ceux d’entre eux qui ont la chance de pouvoir disposer d’une monographie locale déjà rédigée partent avec une longueur d’avance dans ce type de défi.

[Summary :

If you want a lively way to put local history in context, a visit to St-Paul-de-Caxton is a must.]

mercredi 29 août 2007

L’esclavage en Nouvelle-France

Le Centre d’archives de Québec de Bibliothèque et Archives nationales (BAnQ) tient jusqu’au 11 janvier 2008 une exposition sur L’esclavage en Nouvelle-France. Une heureuse initiative pour mettre en lumière une problématique peu connue de l’histoire du Québec.

L’esclavage a été pratiqué au Québec et tant auprès de noirs que d’indiens et l’exposition illustre le contexte et des cas particuliers.

Commentaires :

- une des spécificités de l’esclavage au Québec tient à son caractère urbain;
- le nombre de personnes touchées par cette situation a été estimé à quelques milliers;
- une des difficultés dans l’étude de cette problématique tient à la rareté des sources d’archives et, lorsqu’elles sont présentes, la pauvreté de l’information sur les ersonnes visées, ce qui permet rarement de les identifier correctement;
- dans ce contexte, suivre une personne tout au long de sa vie est une tâche particulièrement difficile de même que l’établissement des liens généalogiques;
- cette problématique a été peu étudiée à l’exception de l’historien Marcel Trudel qui y a consacré quelques ouvrages, les meilleurs outils disponibles actuellement sont les suivants :


- Deux siècles d’esclavage au Québec. Montréal, Hurtubise HMH, 2004
- L’esclavage au Canada Français ; histoire et conditions de l’esclavage. Québec, Presses universitaires Laval, 1960.
[Summary :

Slavery was present in New France notably in towns; an issue less studied and less known.]

mardi 28 août 2007

Le site CyberPhotos

Le Musée du Bas Saint-Laurent a mis en ligne sur le site CyberPhotos plus de 75 000 images, couvrant les années 1890 à 1940 et provenant de quinze fonds de photographes différents.

Commentaires :

- il s’agit d’une des plus importantes collections de photographies accessibles en ligne au Québec;
- les photographies concernent surtout des personnes, des scènes et des paysages du Bas Saint-Laurent;
- une recherche par patronyme ou par thème est possible;
- il est à noter que la description des photographies fait souvent état du nom du client du photographe plutôt que celui des personnes sur les photographies;
- une copie de chacune des photographies peut être obtenue moyennant paiement.

[Summary :

An interesting website with a lot of photos online pertaining to a region of Quebec’s people, scenes and landscapes.]

lundi 27 août 2007

La mention de l’âge dans un acte de sépulture

Le texte des actes de sépulture fait état notamment de l’âge du défunt. Une telle indication est fort utile notamment lorsque l’on ignore la date de naissance ou de baptême de la personne décédée.

Par ailleurs, qu’en est-il de son exactitude? La seule façon de la vérifier est de retracer l’acte de naissance ou de baptême et d’effectuer le calcul. Dans tous les autres cas, il y a lieu de considérer la mention de l’âge dans un acte de l’état civil comme une indication à vérifier et une piste de recherche.

Un bel exemple est fourni par l’acte de sépulture de Gilles Caillouet décédé à Bonaventure le 19 juin 1803 et inhumé le lendemain comme en fait foi le texte de cet acte qui se lit comme suit :

«Sépultr 3 Gilles Caillouet
Le vingt juin mil huit cent trois par moi prêtre soussigné a étéinhumé dans le cimetière de Bonaventure, le corps de Gilles Cailloüet Armurier au dit lieu époux de Marie-Anne Métote, âgé de soixante dix septans environ décédé la veille du jour susdit, munie des secours de l'Eglise.Présents à la sépulture, Jean Bernard, François Bujeot et plusieurs autres quiont déclaré ne savoir signer.
A. Lefrançois ptre
».

Le prêtre officiant fait preuve de prudence dans sa formulation de l’âge et avec raison dans ce cas-ci. De fait, Gilles Caillouet est né en France, le 15 février 1724 et baptisé le lendemain dans la paroisse de Brest dans le Finistère. Ce dernier est donc âgé de 79 ans et 4 mois à son décès; l’âge mentionné dans son acte de sépulture sous estime son âge réel.

Gilles Caillouet est l’époux de Marie-Anne Méthot; il est l’ancêtre des Caillouet, Caillouette et Cayouette d’Amérique du Nord.

[Summary :

The mention of the age of a person in a church record must always be taken as an information to be confirmed by the date of the birth; in the example, the age is underestimated.]

dimanche 26 août 2007

Les annuaires canadiens

Retracer une personne au fil du temps est parfois ardu; la consultation des annuaires de ville facilite ce type de recherche.

Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a mis en ligne sur son site une intéressante série de ces ouvrages sous le titre Annuaires canadiens Qui habitait où.

Commentaires :

- il est conseillé de lire l’essai sur l’Histoire de l’édition d’annuaires pour en connaître davantage notamment sur les caractéristiques de cette source;
- les annuaires couvrent surtout les villes;
- l’information sur une personne est souvent sommaire : nom, adresse, profession;
- l’intérêt d’un annuaire est surtout de permettre de localiser une personne entre les années de recensement;
- une recherche par patronyme est possible;
- ces annuaires s’ajoutent aux annuaires téléphoniques et aux annuaires Lovell.
[Summary :

Library and Archives Canada has online a collection of directories for many Canadian cities.]

samedi 25 août 2007

Les Juifs à Québec

La communauté juive est présente dans la ville de Québec depuis le milieu du XVIIIe siècle. Elle y a été fort active même si elle n’a jamais été très nombreuse. Son histoire reste à être rédigée.

L’ouvrage suivant permet d’en connaître davantage sur cette communauté :

Guy W.-Richard
Le cimetière juif de Québec Beth Israël Ohev Sholom
Sillery, Septentrion, 2000, 135 p.

Commentaires :

- une description détaillée de chacune des stèles est effectuée et ce pour chacune des rangées du cimetière;
- il faut noter la qualité de la recherche et, en particulier, le soin pris de bien identifier chaque personne mentionnée sur les stèles;
- la présence d’un index permet de retracer l’information rapidement;
- un bel exemple d’ouvrage qui témoigne d’un aspect de la vie d’une des communautés du Québec.
[Summary :

A book on the Jewish community’s cemetery in Quebec City, a less known community in that city.]

vendredi 24 août 2007

Le site The US GenWeb Project

La recherche aux États-Unis est facilitée par la consultation du site gratuit The US GenWeb Project tenu par des chercheurs bénévoles.

Commentaires :

- l’intérêt principal de ce site tient à son caractère carrefour;
- le site porte à la fois sur tous les États-Unis et sur chacun des états membres; une des rubriques porte sur des projets spéciaux ; l’organisation de la page d’accueil varie d’un état à l’autre mais la structure générale de l’information reste assez similaire;
- le contenu est à la fois riche, diversifié et fort intéressant le tour étant une des conséquences heureuses du fait que l’information est traité par des chercheurs ;
- un moteur de recherche performant permet de faire une recherche simple ou avancée et ce pour l’ensemble des États-Unis ou pour chacun des états;
- un chercheur intéressé par la recherche aux États-Unis a tout intérêt à inscrire ce lien parmi ses favoris.
[Summary :

A free website for research in the United States. A must link for every researcher.]

jeudi 23 août 2007

Le site Legacy.Com

Le site payant Legacy.Com héberge les notices nécrologiques de plus de 400 journaux surtout américains.

Commentaires :

- les textes des notices sont accessibles gratuitement pour une période de 30 jours;
- après cette période, les résultats sont payants et précédés de la mention en rouge Archived Notice - $;
- le moteur de recherche permet une recherche par patronyme mais seulement pour le nom de la personne décédée;
- les résultats peuvent être une notice nécrologique ou une «death notice» qui ne comprend qu’une information minimale;
- pour chacun des résultats, l’information appropriée tirée du Social Security Death Index est fournie.

[Summary :

Legacy.Com is one of many online websites with obituaries in the United States.]

mercredi 22 août 2007

Un outil étonnant : les US County Plat Maps

Rechercher un ancêtre aux États-Unis oblige parfois un chercheur à emprunter des avenues étonnantes. Un outil qui peut s’avérer utile mais peu connu au Québec est les County Plat Maps.

Commentaires :

- il s’agit d’une carte qui fait état sur le territoire d’un county, des limites des propriétés, de leur superficie et du nom des propriétaires;
- leur intérêt tient entre autres choses à la possibilité de connaître le nom des voisins;
- ce type de carte existe pour plusieurs counties américains; celles disponibles en ligne ont été indexées par les différents moteurs de recherche, ce qui permet une recherche par patronyme;
- le territoire rural est mieux servi que les territoires urbains pour lesquels il faut plutôt faire appel aux répertoires de villes (city directories);
- une fois trouvé le nom d’une personne, il faut s’assurer de l’identifier correctement.

Voir l’exemple suivant portant sur le 1911 Wescott Township Plat Map incluant la ville de Shawano (Shawano County) au Wisconsin. Le nom de Sam Cayouette, écrit Cayonette, apparaît dans la section 17 sise au nord-est de la ville de Shawano.

Sam Cayouette est l’époux d’Anna Kadletz; il est vraisemblablement un membre de la cinquième génération des descendants de Gilles Caillouet et le fils d’Octave Caillouette et de Marie-Vitaline Côté.

[Summary :

A County Plat Map is a specific tool available online for historic research for the United States; it may be useful for locating an ancestor in the US.]

mardi 21 août 2007

Les albums de photographies de famille

Toute famille possède un album de photographies. Il s’agit là d’une source précieuse pour un historien de famille qui y trouve là des occasions de mettre un visage sur un nom.

Une des difficultés rencontrées dans l’exploitation de cette source origine de ce que la plupart des photographies ne sont pas identifiées : le nom de la personne, le lieu et la date de la prise de la photo. Par ailleurs, les photographies d’un album partagent une caractéristique commune : elles représentent des personnes de la famille ou liées de près à cette dernière.

La consultation de la thèse de doctorat en sociologie à l’Université de Montréal d’Hélène Belleau portant sur Les représentations de l'enfant dans les albums de photographies de famille permet de placer ces albums dans une perspective familiale plus vaste. À la suite de l’analyse méticuleuse de 54 albums différents, l’auteure fait notamment ressortir les éléments suivants :

- l’usage social des photographies; c’est en grande partie aux fonctions sociales qu’elle remplit au sein des familles que la photographie doit son émergence et son développement sans précédent depuis près d’un siècle;
- la naissance d’un album de photographies coïncide avec la naissance d’un enfant;
- les albums illustrent principalement les événements relatant la vie familiale avec ses temps forts (baptêmes, fêtes familiales…) et les activités plus quotidiennes (portraits d’enfants, sorties du dimanche…);
- la place importante de ces albums dans l’espace domestique;
- pour un sociologue, ces productions domestiques tiennent un discours normé sur la famille qui prescrit à ses membres la conformité à un certain idéal;
- ces albums font ressortir le travail parfois délibéré des parents qui cherchent à fabriquer un passé à l’enfant;
- ces photographies, tout comme les vidéos, la peinture et les œuvres littéraires, nous informent des normes et valeurs qui prévalent à une époque donnée.
[Summary :

Family photos albums are an unique source of information for a better knowledge of a peculiar family.]

lundi 20 août 2007

BMS2000

Depuis la fin de 2006, le site du Centre de généalogie francophone d’Amérique (CGFA) rend accessible en ligne la banque de données BMS2000 par l’achat de bons de consultation. Cette banque est également accessible gratuitement dans les locaux des sociétés de généalogie membres du Groupe BMS 2000.

Fruit d’un consortium de 24 sociétés de généalogie sont regroupées sous l’appellation Groupe BMS2000 pour mettre en commun leurs données; cette banque contient actuellement 2 640 810 mariages, 1 670 700 baptêmes et 759 415 sépultures.

Commentaires :
- il s’agit d’une banque de données importante qui a le potentiel de devenir la banque de références au Québec;
- la ventilation territoriale et temporelle des données présentes dans la banque n’est pas fournie; pourtant, la couverture territoriale est inégale (des régions sont peu ou mal couvertes; présentement, les résultats de la région du Saguenay et du Lac Saint-Jean ne sont pas disponibles) et la couverture dans le temps n’est précisée (qu’en est-il notamment de la période couverte par le PRDH?);
- au plan de la fiabilité, des progrès restent à faire; les demandes de correction de données ne sont pas explicitées;
- parmi les limites, il faut citer :
- la présence de modules de recherche différents pour les baptêmes, les mariages et les sépultures;
- la présentation des données n’est pas possible par fiche de famille;
- seuls les 500 premiers résultats sont accessibles;
- certaines limites intrinsèques ne sont pas notées; par exemple, dans la recherche par prénom, Marie-Rose ne sort pas si le prénom a été inscrit Rose;
- dans la recherche de mariages, il n’est pas possible de connaître tous les mariages relatifs à un même patronyme, une difficulté importante pour un historien de famille;
- quelques interrogations :
- une fois l’index de la Collection Drouin numérisée complété, quels seront les effets sur cette banque de données? À ne pas oublier ici que BMS2000 ne fait aucun lien en ligne avec l’image de l’acte de l’état civil;
- les limitations rencontrées sont-elles liées seulement aux aspects sécuritaires ou sont-elles une façon peu subtile de générer du fric? Sur un autre plan, on peut s’interroger si les membres du Groupe BMS2000 disposent de la capacité aux plans logistique et informatique pour rencontrer les difficultés et les défis liés à la mise en ligne de données payantes; cette dernière interrogation origine du constat que la version antérieure disponible uniquement sur cédérom était supérieure sur plusieurs plans.
[Summary :

BMS2000 is the most promising database online for Quebec’s genealogist; some serious limitations must be settled.]

dimanche 19 août 2007

Le conteur et l’historien de famille : un même univers

Le Québec compte de nombreux conteurs et ce tout au long de son histoire. La lecture de l’ouvrage suivant en est un exemple frappant :
Fred Pellerin
Il faut prendre le taureau par les contes!
Montréal, Planète rebelle, 2003, 133 p.
Dans le cas de Fred Pellerin, l’entendre ou le lire constitue un enrichissement tout aussi valable. Dans cet ouvrage, la majeure partie des contes traitent avec beaucoup de doigté et de tendresse de Babine, le fou du village qui est en réalité Roger Lafrenière dit Coboy selon sa notice nécrologique. D’ailleurs, cette notice nécrologique de ce dernier est reproduite dans l’une des annexes (p. 126).

La lecture des contes et, dans ce cas particulier, de la notice nécrologique illustre bien qu’un conteur et un historien de famille s’intéressent à des réalités communes dont les histoires qui ont souvent été partagées par les membres d’une même famille. Le partage de cet univers commun est et pour l’un et pour l’autre une source d’inspiration qui marquera leurs productions. Par ailleurs, dans l’un et l’autre cas, chacun peut s’interroger avec raison sur la portion d’une histoire donnée qui est véritablement fondée sur la réalité.

Bien sûr, l’historien de famille méticuleux fera état de ses sources et illustrera son propos par la reproduction de documents et de témoignages pertinents. Par ailleurs, chacun aime se faire conter des histoires en particulier par une personne «qui a le tour» de l’enjoliver; sur un ce plan, il s’agit là d’un ingrédient indispensable à une histoire de famille réussie.

De son côté, Fred Pellerin fait part avec brio du point de vue du conteur dans l’extrait suivant :
«Tout ce qui se trouve dans ces pages est environ vrai et très vérifiable. C’est vrai, et on est même pas obligé d’y croire. Parce que l’important, ce n’est pas d’y croire. L’important, c’est que c’est vrai» (p.125)!

En ce sens, les conteurs du Québec ont possiblement incité plusieurs personnes à rédiger des histoires de famille; entendre ou lire ces derniers constitue une invitation à rédiger pour le plaisir des autres.

[Summary :

Quebec’s storytellers were famous throughout history; they may have inspired some persons to begin to wrote their family’s history.]

samedi 18 août 2007

Les Annuaires Lovell

Le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) permet notamment de consulter en ligne les Annuaires Lovell de Montréal et de sa banlieue.

Commentaires :

- à l’instar de d’autres sources administratives, l’information dans les annuaires se présente sous la forme de listes nominatives qui permettent également de localiser sur le territoire une personne pour une date donnée;
- la consultation de tels annuaires permet notamment de suivre à la trace une personne à l’intérieur d’une ville et pour les années intercalaires au regard de celles des recensements;
- les années couvertes : 1842 à 1999;
- l’information en anglais se présente sous la forme d’une liste alphabétique comprenant le nom, l’adresse et la profession;
- la recherche par patronyme est possible;
- les résultats obtenus doivent souvent être croisés avec ceux d’autres sources : carte des rues ou des quartiers,…;
- de tels annuaires ne sont disponibles que pour les centres urbains importants.

[Summary :

Montreal Directories are available online for the period 1842 to 1999.]

vendredi 17 août 2007

Les toponymes disparus

Lors d’une recherche, il arrive parfois de tomber sur la mention d’un toponyme qui nous est inconnu. Dans certains cas, des vérifications dans divers instruments ne permettent pas de localiser l’endroit visé, ce qui pose problème pour la rédaction d’une histoire de famille.

Un extrait d’un court article paru le 10 janvier 1922 dans le journal The Davenport Democrat And Leader de Davenport en Iowa se lit comme suit :

«…George Caillouette, after whose family the town of Caillouette, Conn., derived its name has returned from a visit with his parents in Harford, Conn….».

Commentaires :

- il s’agit de la seule mention que nous connaissons d’une ville nommée Caillouette au Connecticut ;
- vérification faite sur une carte routière du Connecticut et dans le US Atlas de 1895, ce toponyme n’a pu être localisé ;
- fort vraisemblablement, il ne s’agit pas d’une ville ou d’un village mais d’un hameau connu sous ce nom par les gens du coin;
- la présence de George Caillouette en Iowa s’explique par le fait qu’il était inscrit au «...Palmer School to study Chiropractic»;
- à notre connaissance, des descendants de Gilles Caillouet se sont installés au Connecticut vers 1890, principalement à Willimantic et à Windham.

George Caillouette est un membre de la sixième génération des descendants de Gilles Caillouet; il est le fils d’Auguste-Alfred Caillouette et de Delima Melina Genard. .

[Summary :

Toponyms no longer in use poses special problems to familly historians. Finding their exact location may be tricky.]

jeudi 16 août 2007

La carte de Gédéon de Catalogne

La consultation de la carte de Gédéon de Catalogne permet de connaître la localisation approximative d’une terre en 1709 en Nouvelle-France.

La Collection numérique du Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec permet de consulter en ligne la carte du gouvernement de Québec et celle du gouvernement de Trois-Rivières.

Commentaires :

- l’occupation du territoire se fait alors en bordure des cours d’eau et, en particulier, du fleuve Saint-Laurent;
- la localisation d’une terre demeure approximative; une terre est surtout définie au regard de celles des voisins;
- le chercheur qui désire retrouver les titres de propriétés d’une terre en particulier doit reconstituer l’historique complet des transactions affectant cette portion de terrain de même que les terres voisines;
- le petit nombre de propriétaires permet encore ce genre de cartographie; la fragmentation ultérieure de plusieurs de ces terres rendra impossible une semblable opération.

[Summary :

In 1709, maps made by Gédéon de Catalogne outline the farms owned by the settlers. A must for that period.]

mercredi 15 août 2007

La recherche généalogique sur les Acadiens

Chaque année, le 15 août marque la Fête nationale des Acadiens. Plusieurs résidents actuels du Québec ont des ancêtres acadiens.

Au plan de la généalogie, cette population possède des caractéristiques spécifiques :

- des sources premières dispersées ou détruites doivent être compensées par le recours à des sources administratives, dont des recensements;
- la présence de plusieurs cas de familles homonymes;
- l’importance des réseaux de parenté dans cette société;
- le faible nombre de la population initiale (le noyau de familles fondatrices est de 70 familles et de 500 habitants en 1670) et l’origine commune de la majorité des colons font une communauté très homogène, pratiquement une famille étendue;
- le Grand Dérangement de 1755 est à l’origine d’une fragmentation régionale de la population acadienne (certains parlent d’un «peuple sans frontière»);
- leur dispersion a touché dives pays, dont les États-Unis, la France, l’Angleterre, les Antilles et certaines régions du Québec (Côte du Sud, Nicolet…);
- au Québec, plusieurs patronymes acadiens (exemples : Hébert, Roy, Bergeron, Landry, Forest …) sont également les noms d’ancêtres québécois; il faut donc s’assurer de départager et de bien identifier les ancêtres.

Quelques unes des ressources disponibles sur cette problématique :

Une partie de la Collection Drouin en traite.

Bona Arsenault.
Histoire et généalogie des Acadiens. Montréal, Leméac, 1978 (6 volumes). Le contenu de cet ouvrage est maintenant dépassé.

Adrien Bergeron. Le grand arrangement des Acadiens au Québec. Éditions Élysée, 1981 (8 volumes).

Stephen A. White. Dictionnaire généalogique des familles acadiennes. 1999, 1 614 p. (2 volumes). Constitue de loin le meilleur ouvrage et le mieux documenté sur cette problématique.


[Summary :

Acadian genealogy is special and specific sources must be searched.]

mardi 14 août 2007

Le Programme de recherche en démographie historique

Réalisé par l’Université de Montréal sous la direction de Jacques Légaré et d’Hubert Charbonneau, le programme de recherche Programme de recherche en démographie historique souvent mieux connu sous son sigle (PRDH) a permis la transcription abrégée des actes d’état civil inscrits dans les registres paroissiaux du Québec et de quelques autres catégories de documents dont les recensements nominatifs, les actes de confirmation…

Le tout a d’abord été publié en 47 volumes sous le titre :

Répertoire des actes de baptême, mariage, sépulture et des recensements du Québec ancien. Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1980-1990.


Le même contenu est également disponible sur cédérom et sur un site payant sur Internet qui comprend les dernières mises à jour.

Le PRDH constitue une source incontournable et unique au monde pour le contenu des registres catholiques d’avant 1800; l’information disponible sur les 710 000 actes est très fiable; il s’agit d’un dépouillement exhaustif des registres paroissiaux catholiques du Québec ancien.. Les données du PRDH se divisent en deux parties : de 1621 à 1765, et de 1766 à 1799; les données de la deuxième partie sont un peu moins nombreuses ne comprenant que les noms des témoins ayant un lien de parenté avec le «de cujus» et non celui de tous les témoins comme dans la première partie. Les données sur certaines sépultures survenues entre 1800 et 1850 sont également incluses.

Dans la foulée de l’entente conclue récemment avec le site Ancestry.ca, l’indexation des actes de l’état civil contenus dans la Collection Drouin sera réalisée au cours des prochains mois. Il s’agira d’un prolongement fort intéressant du travail remarquable réalisé jusqu’ici.

Pour plus d’information sur ce programme, consulter l’article suivant :


Hubert Charbonneau. Petite histoire du P.R.D.H. Mémoires, volume 54, numéro 2, cahier 236, été 2003, p. 95-102.

[Summary :

The Programme de recherche en démographie historique (PRDH, Research Programme in Historical Demography) at the Université de Montréal is a computerized population register of the population of Quebec from the beginnings of French colonization in the seventeenth century. A must database and website to consult for that period.]

lundi 13 août 2007

Les «généalogistes diplômés»

Le Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie (BQACG) a fait connaître dans Info-Généalogie (volume 17, numéro 2, juin 2007, page 4) les modalités prévues pour la reconnaissance des «généalogistes diplômés».

Les membres de l’exécutif du Bureau proposent d’accorder, dès juin 2008, le titre de généalogiste diplômé à tout généalogiste qui aura suivi un certain nombre de cours parmi ceux proposés par les sociétés membres de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie.

À cet effet, les sociétés membres sont invitées à transmettre à la Fédération :

- la liste de ces cours;
- le contenu de la publicité réalisée relativement à ces cours;
- ainsi que le plan ou le sommaire de ces cours.
«Ceci dans le but que le Bureau puisse évalué (sic) leur valeur et leur pertinence à être inclus parmi les cours obligatoires pour l’obtention d’un diplôme par les généalogistes qui le souhaitent

Ce projet a de quoi étonner et soulève de sérieuses interrogations :

- le terme diplôme réfère à un contenu précis; selon le Grand dictionnaire terminologique, il s’agit d’un acte par lequel une autorité compétente atteste qu’un élève ou un étudiant a achevé avec succès un programme d’études; est-ce le cas ici?
- le Bureau ne possède aucune compétence en formation, ce domaine relevant des sociétés de généalogie et de certains établissements d’enseignement dont les activités ne seraient pas visées ici;
- vérifier qu’un programme d’études a été achevé avec succès requiert de procéder à une évaluation (par la remise de travaux, le passage d’un examen…) comprise dans le programme même et permettant notamment de vérifier la compréhension et l’appropriation du contenu; à ma connaissance, aucune société n’offre présentement de telles activités incluant une semblable modalité; il est difficile de croire qu’un animateur sérieux s’associera à une démarche de cette nature impliquant le contenu de ses activités de formation;
- le terme cours employé ici est équivoque : fera-t-on la différence entre un atelier de sensibilisation grand public, un atelier spécialisé, un atelier pratique…? Dans l’affirmative, de quelle façon?
- l’évaluation par le Bureau des cours offerts par les sociétés sera faite sur la seule base du contenu de la publicité et du plan ou sommaire du cours! Une telle façon de procéder qui ignore le contenu même du cours n’est pas très crédible;
- le Bureau déterminera une liste des «cours obligatoires»; quels seront ces cours? sur quelle conception de la généalogie seront-ils fondés? Les sociétés n’offrent pas actuellement toutes les formations dans tous les domaines de la généalogie, des pans de formation seront-ils ainsi ignorés?
- il est étonnant de parler de formation «obligatoire» en généalogie; pour sa part, le Board for Certification of Genealogists américain ne préconise aucune formation obligatoire. De façon plus concrète et plus adaptée, il propose en ligne des exercices Skillbuilding à l’attention des chercheurs qui souhaitent améliorer leurs compétences; ils disposent également d’exercices intitulés Test Your skills et Are You Ready for Certification pour ceux qui veulent mener leur démarche plus avant;
- donner suite à ce projet dans son état actuel irait à l’encontre d’un des objectifs visés par le Bureau à savoir «Donner plus de crédit aux recherches généalogiques en général et protéger le public qui en fait la demande»;
- aussi, il est à espérer que, pour la crédibilité même de la généalogie au Québec, le BQACG, les sociétés et les chercheurs mettent le pied à terre et retirent ce projet.
[Summary :

A project of the Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie for the certification of Quebec’s genealogists raises serious interrogations on its pertinence and its credibility.]

dimanche 12 août 2007

La mention d’un patronyme dans la littérature

Lors de recherches sur une histoire de famille, il arrive parfois de tomber sur une mention d’un patronyme dans la littérature.

À chaque fois, la première question à se poser est de savoir si le patronyme est accolé par l’auteur de l’œuvre à un être de fiction ou encore à une personne vivante ou défunte. La teneur de la réponse à cette question conditionnera évidemment le traitement à accorder à l’information dans une histoire de famille.

Au cours de nos recherches pour identifier tous les descendants de Gilles Caillouet, nous sommes tombé sur un court texte paru dans le journal Le Devoir des samedi 26 et dimanche 27 juin 1993, à la page A-1 et A-10 et intitulé La clé. Ce texte de l’écrivaine Monique Proulx était dédié À monsieur Cayouette; il lançait la nouvelle série littéraire d'été de ce journal sous l’appellation Coup d’foudre.

Vérification faite l’année suivante auprès de l’auteure, la mention du patronyme Cayouette, peu fréquent au Québec, faisait allusion au patronyme du vendeur d’une résidence secondaire. Malheureusement, cette dernière ne se souvenait plus de son prénom. Aussi, il nous reste à découvrir l’identité de ce monsieur Cayouette, qui possédait et a vendu à cette date une résidence secondaire dans les Laurentides au nord de Montréal. Par la suite, nous pourrons inclure cette information dans l’histoire de la famille.

[Summary :

Making use of a mention of a surname in a litterary work is tricky : a fiction or a real person?]

samedi 11 août 2007

Les Malécites au Québec

Le Québec fait une place aux amérindiens et aux différentes nations qui ont été présentes à différents moments de son histoire. Parmi celles-ci, les Malécites n’ont pas vraiment été traités sur le plan historique avant la parution de l’ouvrage suivant :

Ghislain Michaud
Les Gardiens des portages. L’histoire des Malécites au Québec
Sainte-Foy, Les Éditions GID, 2003, 303 p.
Commentaires :

- ce volume est le fruit d’une recherche de plus de vingt ans sur la présence et l’histoire des Malécites vivant au Québec;
- le territoire de cette nation touche le Maine, le Nouveau-Brunswick, le Bas du Fleuve et la Côte Nord;
- la lecture de ce volume est intéressante pour revivre l’histoire mouvementé de cette nation qui a été mal traitée par l’histoire officielle; de façon fort éloquente, une partie du livre est intitulée Silence graduel des registres concernant les Malécites (p.
285-188);
- une réserve dans le canton Viger à proximité de L’Isle-Verte et de Saint-Épiphane constitue le signe le plus visible de leur présence au Québec;
- au fil du temps, plusieurs mariages ont eu lieu entre des Malécites et des Québécois;
- une lecture qui s’impose pour mieux comprendre le Bas du Fleuve.
[Summary :

A book reveals the peculiar history of the indian nation «Malécites» who lives in Maine, New-Brunswick and Québec.]

vendredi 10 août 2007

Le site Cyndi’s List of Genealogy Sites on the Internet

Le site le plus cité et le plus connu des chercheurs en généalogie et en histoire de famille est le Cyndi's List en ligne depuis plus de dix ans.

Ce site renferme plus de 261 900 liens dans plus de 180 catégories et indexés par sujets, pays, groupes ethniques, types de sources, thèmes, pages personnelles…

Commentaires :

- la mise à jour est continuelle avec l’ajout de plus d’une dizaine de liens à chaque jour;
- une belle illustration en généalogie d’un travers américain, le «biggest in the world» où le meilleur et le pire se côtoient;
- le contenu québécois ou canadien est très limité;
- tenir à jour une telle liste constitue une tâche difficile; aussi, plusieurs des liens mentionnés, même récents, ne sont plus accessibles;
- le filtrage à l’inscription est faible au regard de la pertinence ou la validité de l’information; résultat assez fréquent : des banques de données plus ou moins utiles;
- somme toute d'une utilité fort relative pour un un chercheur du Québec ou du Canada.

[Summary :

The most known website on the Internet in genealogy; for a researcher in Quebec or Canada, its utility is so-so.]

jeudi 9 août 2007

Le Code de Droit Canonique

Au Québec, la recherche généalogique dans les actes de l’état civil se bute fréquemment à des termes et à des réalités liés au fait que, traditionnellement, la plupart des registres des paroisses étaient tenus par des prêtres catholiques.

Ainsi, au regard d’un acte de baptême, le fait de lire des expressions telles ondoyé, baptisé sous condition, enfant légitime, la mention d’un parrain et d’une marraine est lié à des prescriptions particulière du Droit canon. De même, pour un acte de mariage, la publication ou la dispense de publication de bans, les dispenses de consanguinité ou d’affinité spirituelle accordées en sont d’autres. Enfin, au regard d’un acte de sépulture, il est possible de lire qu’un corps a été enterré dans la partie non consacrée du cimetière.Voilà autant d’exemples de situations qui trouvent leur explication dans les prescriptions du droit canon qui régit l’église catholique.

Il est possible de consulter en ligne le texte du Code de Droit Canonique. Même s’il s’agit d’une version moderne, la plupart des situations évoquées plus haut y sont mentionnées. La lecture des modalités des prescriptions prévues favorise une meilleure compréhension du texte d’un acte et dans certains cas fournit des éléments pour alimenter une histoire de famille.


[Summary :

In Quebec, most of the church records were written by Catholic priests under the prescriptions of the Canon Law, which may explain some part of the text for a peculiar record.]

mercredi 8 août 2007

Les avis de décès en ligne

Le site de la Corporation des thanatologues du Québec permet de consulter les avis fournis par les entreprises funéraires membres de la Corporation, ce sur une base volontaire. Règle générale entre 500 et 700 avis sont accessibles pour une période d’un mois.

Commentaires :

- la recherche peut être faite par nom, par date ou par ville (localité); la recherche plein texte est impossible;
- les avis proviennent surtout d’entreprises funéraires situées en dehors des centres urbains importants;
- la recherche par patronyme ne couvre pas les patronymes doubles;
- il est à souhaiter que la Corporation des thanatologues du Québec apporte des améliorations à ce site, particulièrement au plan de l’archivage et de la contribution des autres entreprises funéraires membres;
- une source complémentaire de notices nécrologiques qui doit être consultée souvent.
[Summary :

A website where funeral homes outside large towns in Quebec post their obituaries.]

mardi 7 août 2007

Les documents manquants

Au cours d’une recherche, il arrive à l’occasion que le contenu d’un document fasse référence à un document antérieur qu’il est impossible de localiser ou de consulter.

Un bel exemple est donné par l’acte de mariage de Gilles Caillouet avec Marie-Anne Méthot, le 12 mai 1750 dans la paroisse Notre-Dame de Québec. Le début de l’acte se lit comme suit :

«Le 12 de mai mil sept cens cinquante vu le certificat de liberté de mariage donné par Mr Brian, Secretaire de Monsgr. L’Evêque en faveur de Gilles Caillouet et…».

Un tel certificat de liberté de mariage faisait état pour l’officiant que la personne visée n’était pas déjà mariée en France, ceci dans le but d’éviter la bigamie. Le certificat de liberté de mariage mentionné dans cet acte ne pourra probablement jamais être retrouvé; en effet, les archives du diocèse de Québec ne possèdent aucun certificat de ce genre pour l'année 1750. Par ailleurs, la mention de ce certificat constitue un indice important témoignant de la volonté ferme de Gilles Caillouet de venir s'établir à demeure en Nouvelle-France.

À propos de ce même mariage, une autre indication d’un document manquant a été trouvée lors de nos recherches. En effet, ce mariage a été célébré après qu'un contrat de mariage ait été signé par les parties sous seing privé.

Cette dernière information est mentionnée dans le texte d'une obligation datée du 30 juillet 1768 et signée par Marie-Anne Méthot en faveur du marchand Pierre Robichaud et faisant partie du greffe du notaire Noël Dupont.

Le recours à la pratique de signer un contrat sous seing privé s’explique généralement par le peu de valeur des biens des contractants au regard du coût d’un acte notarié et, dans certains cas, par la rareté de notaires. La première raison est probablement la bonne dans le présent cas. Le texte de ce contrat n'a, semble-t-il, jamais été enregistré ou insinué (ancien terme de droit relatif à l'inscription d’un acte dans un registre qui lui donne authenticité); aucune trace n’a pu être trouvée dans la banque Parchemin notamment.

[Summary :

Sometimes, a researcher finds only reference to an older document which cannot be located or found; two examples are given pertaining to the marriage of Gilles Caillouet.]

lundi 6 août 2007

Le site Find A Grave

Les épitaphes contiennent de l’information utile pour un chercheur notamment lorsque les registres du cimetière n’existent pas ou ne sont pas accessibles.

Le site gratuit Find A Grave est intéressant à consulter à cet effet. Il renferme de l’information sur plus de 17 millions d’épitaphes surtout aux États-Unis; quelques unes d’entre elles sont au Canada.

La recherche par patronyme est possible. Les résultats sont parfois accompagnés d’une photographie du monument ou encore du texte de la notice nécrologique.

[Summary :

A website dealing with graves; a valuable source to consult for a family researcher.]

dimanche 5 août 2007

Les Fêtes de la Nouvelle-France

Depuis onze ans au début du mois d’août, les Fêtes de la Nouvelle-France célèbrent l’histoire des premiers arrivants en terre d’Amérique; elle se tiennent dans le Vieux Québec. Le cadre urbain choisi met en valeur de façon remarquable la quinzaine d’activités tenues.

Parmi ces activités, des dizaines d’associations de famille animent des kiosques sur leurs activités en généalogie et en histoire de famille, une activité périphérique à celles des Fêtes mais qui s’inscrivent bien dans le contexte d’ensemble, De plus, le centre régional de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et la Société de généalogie de Québec font de même dans une optique plus large.

L’intérêt des associations de famille à investir pour être présentes dans le cadre de ces Fêtes tient à une visibilité et à une publicité certaines auprès des personnes qui s’intéressent à leurs activités et, pour certaines, peuvent agir à titre d’informateurs pour compléter leur base de données. À l’occasion, elles peuvent accueillir de nouveaux membres ou encore vendre des produits dérivés.


[Summary :

Each year on the first days of August, the New France Festival celebrates the history of the first European settlers in North America. On that occasion, some family associations keep a stall on their activities in genealogy and family history.]

samedi 4 août 2007

Le Dictionnaire généalogique Nadeau

L’ouvrage suivant vient de paraître :
France Nadeau
Dictionnaire généalogique Nadeau
Québec, 2007, 2 070 p. (2 volumes)

Commentaires :

- un bel exemple d’ouvrage fait par un chercheur et dont la diffusion est restreinte;
- l’intérêt de consulter une telle masse information tient à son caractère organisé en fiche de famille;
- la présence d’un index et de notes explicatives pour son utilisation est appréciée; de même, les références sont notées avec soin;
- la disposition de l’information d’une façon claire est particulièrement réussie; manifestement, cela résulte d’une décision de l’auteure et les résultats sont remarquables.
Un chercheur non averti n’a pas idée de l’investissement en temps nécessité pour la production d’un tel ouvrage. Pour sa part, France Nadeau y a consacré douze années et le tout n’est pas fini : elle continue à colliger des informations sur cette famille qui s’ajouteront à celles publiées.

[Summary :

A genealogical dictionary on the Nadeau Family; a good example of a valuable research and work made by individuals researchers.]

vendredi 3 août 2007

Les catastrophes

Le 1er août dernier, un viaduc routier s’est effondré dans la ville de Minneapolis au Minnesota entraînant des pertes de vie. Ce genre de catastrophes fait la manchette des média avec raison.

Au fil du temps, de telles catastrophes naturelles ou non se sont produites un peu partout. Parmi ces catastrophes, pensons aux éboulements, aux accidents routiers et ferroviaires, aux tornades, aux inondations, aux incendies, aux explosions, aux tremblements de terre …

Le site GenDisasters Events that touched our Ancestors' Lives a été créé pour traiter de ce genre de situations; la recherche par patronyme est possible. Le contenu est surtout américain. Une autre façon de documenter la vie de nos ancêtres, spécialement ceux qui ont disparu de façon tragique.

[Summary :

A specialized website dealing with disasters.]

jeudi 2 août 2007

Les sources administratives

L’exploitation de certaines sources pose des difficultés additionnelles à un chercheur; c’est notamment le cas avec les sources administratives.

Dans la plupart des cas, l’information contenue dans ces sources a été colligée pour des fins particulières liées à la gestion d’un programme, ce qui en limite parfois l’exploitation pour un chercheur. De plus, il est difficile souvent de s’assurer que l’information est vraiment liée à la personne qui nous intéresse.

Un exemple de ce genre de source est fourni par l’utilisation du moteur de recherche du Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). En y insérant le patronyme Caillouet, une des huit occurrences trouvées concerne un document du Fonds Conseil militaire de Québec. La pièce est relative à la présentation d’une requête du chirurgien, Jean-Baptiste Garon afin que la défenderesse, la dame Caillouet qui n’est pas présente, soit condamnée à lui payer la somme de 24 shillings et demie qu’elle lui doit pour le reste de son compte. L’image de ce document est accessible en ligne.

L’exploitation de cette information est malaisée : s’agit-il vraiment ici de l’épouse de Gilles Caillouet?

La réponse à cette interrogation n’est pas évidente :

- la date du document : dans le texte, il est fait mention du deux mars; par ailleurs, la période concernée peut être entre 1760 et 1764;
- le chirurgien Garon pratiquait à cette époque à Cap Saint-Ignace selon la vérification effectuée par Rénald Lessard dans sa base de données;
- la présence de Gilles Caillouet dans cette paroisse est connue et attestée par des actes tirés des registres religieux;
- par ailleurs, une autre difficulté surgit : des descendants de Pierre Cahouet ont vécu également là depuis le mariage de ce dernier le 27 juillet 1893 avec Marie-Anne Gaudreau;
- l’information clé selon nous réside dans la graphie Caillouet du patronyme; à
cette période, cette variation du patronyme ne sert qu’à identifier Gilles Caillouet alors que les descendants de Pierre Cahouet, qui ne sait pas signer, est plutôt connu comme Cahouet, Caouet ou Kaouet.

[Summary :

The exploitation of an administrative source pose specific problems; a researcher must carefully verify with others sources to be able to link the information to the good ancestor.]

mercredi 1 août 2007

À une échelle différente

La recherche en généalogie et en histoire de famille au Québec et aux États-Unis se pratique dans un contexte fort différent. Un des traits majeurs de cet environnement tient à la disparité de l’échelle des données.

À titre d’illustration, le recensement américain de 1910 touche 92 228 496 personnes différentes alors que le recensement du Canada de 1911 en touche 7 206 643, dont environ 2 006 000 au Québec. Dans ce cas, la disparité est telle que le chiffre de la population américaine en 1910 dépasse celui de toutes les personnes mentionnées dans tous les recensements canadiens depuis le premier effectué en Nouvelle-France.

Sur un autre plan, le site payant Ancestry.com a mis en ligne, ces dernières semaines, la base de données California Marriage Index, 1960-1985 contenant des informations sur plus de 4 800 000 mariages intervenus durant cette période dans ce seul état. En comparaison, la base de données BMS 2000 compte actuellement 2 627 032 mariages et la collection Drouin imprimée (aussi connue sous les appellations la Masculine et la Féminine) contient entre 1 et 2 000 000 de mariages selon l’estimation de Denis Beauregard; ces volumes couvrent la période du début de la Colonie jusque vers 1935.

Cette différence d’échelle doit être constamment gardée en mémoire lors de la consultation d’une base de données dans l’un ou l’autre de ces pays.

[Summary :

One of the main differences between the databases in United States and Quebec lies in the total amount of data.]