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dimanche 31 décembre 2023

Un acte de mariage particulier


Les registres de la paroisse Saint-Georges de Cacouna pour le 2 octobre 1851 font état de l’acte de mariage suivant :


«M  11   Malcolm Fraser Et Damanis Kally


Le deux x octobre x vû la dispense de disparité de Culte ad Cautelam et de trois bans accordée au nom du Souverain Pontife par Monseigneur par MonSieur le Grand Vicaire Gauvreau, nous prêtre Curé de cette paroisse, avons été témoin du Consentement de mariage que Malcolm Fraser, appartenant à la religion Anglicane, fils de feu Peter Fraser et de Josephte ChaSsé - Et que Damanis Kalley fille de Jacques Kelly et de Rosalie Michaud Se Sont donné mutuellement en présence de Henri Côté beau frère de l’époux et de Adolphe Dionne, ami, Ces deux temoins ont déclaré ne Savoir Signer #. Deplus Ces deux temoins ont entendu que Malcolm Fraser et Domanis Kelly reconnaiSsaient pour leur appartenir à tous deux, Sept enfants qu’ils ont eus Sans être mariés ensemble. Les témoins n’ont Su Signer. (dix mots en marge bons et un derayé, nul)

                                          J.C. Cloutier ptre».


Dans la marge, on peut lire les annotations suivantes :


«x mil huit cent cinquante un  J.C.C.» ;

 

«# ainsi que les époux – J.C.C».

 

Noter la dispense, le vocabulaire utilisé pour le mariage et le fait que les sept enfants reconnus ne sont pas nommés. Dans Le Lafrance, le prénom de l’épouse est indexé sous Demerise.



[Summary ;
The church record for a marriage in Cacouna, Québec.]

mardi 5 décembre 2023

Marie Marguerite est reconnue


Les registres de la paroisse Saint-Joseph de Deschambault pour le 3 février 1807 font état de l’acte de mariage entre Joseph Louis Beauchemin dit Labranche et Marie Madelaine Moran. Dans cet acte, il est notamment mentionné que le curé Dénéchaud a :


«…légitimé Selon la forme du Rituel, leur fille Marie Marguerite née le trente un décembre de l’année derniere…les susdits époux ayant reconnu la Susdite fille pour leur vrai et légitime enfant, voulant et entendant qu’elle Soit propre à Succéder à tous leur biens tant présenS qu’a venir…».


Vérification faite dans ce registre, l’acte de baptême de Marie Marguerite mentionnait qu’elle était «…née ce matin de parens inconnus.». Par ailleurs, il faut noter l’absence d’une annotation marginale au regard de cet acte qui ferait le lien avec l’acte de mariage de ses parents.



[Summary :
The church record for a marriage in Deschambault, Québec.]

mercredi 21 septembre 2022

Reconnu par son père à son baptême

 

Les registres de la paroisse Notre Dame de Montréal pour le 26 février 1810 font état de l’acte de baptême suivant :


«B.   Ant. flamand.


   Le vingt-Six février, mil-huit-cent-dix, j’ai batisé Antoine, né, ce jour, d’une femme inconnue, mais que reconnoît pour Son fils George flamand, domestique #, qui n’a Su Signer. Parain : joseph-Dagenais, qui n’a Su Signer. Maraine : julie-Cadoret, SouSsignée.    # en cette paroiSse et.

Julie Cadoret,

                              Thavenet ptre».


Une situation malheureusement peu fréquente.



[Summary :
The church record for the baptism
of a boy in Montréal, Québec.]

jeudi 1 septembre 2022

Reconnue par le père par la bouche du parrain

 

Les registres de la paroisse Notre Dame de Montréal pour le 16 décembre 1809 font état de l’acte de baptême suivant :


«B.   Marie-Anne-inc.


   Le Seize Décembre, mil-huit-cent-neuf, j’ai batisé Marie-Anne née, hier, d’une femme inconnue ; Parain : jean-baptiste-Pruno ; maraine : Géneviève girouard, SouSignés. M. Thomas Thain négociant de cette ville déclare, par la bouche du parain, Son confident, que l’enfant lui appartient, et promet qu’il le fera élever dans la Religion Catholique-Apostolique et Romaine ; en foi de quoi le Susdit parain a Signé avec nous, après avoir lu le présent acte.

Jean Baptist pruno        genevieve girouard       Thavenet

                                                                                    ptre».


Une façon pour le moins particulière de reconnaître un enfant.



[Summary :
The church record for the baptism of a girl in Montréal, Québec.]

dimanche 24 octobre 2021

Charles est légitimé 57 jours plus tard

 

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Bon Secours de L’Islet pour le 20 janvier 1846 font état de l’acte de mariage suivant :


«Mariage de Charles Frs Fortin & Julie Gamache


Le vingt janvier mil huit cent quarante Six après la publication d’un Seul ban de mariage faite au prône de notre meSse paroiSsiale entre Charles Frédéric Fortin navigateur fils majeur d’Anselme Fortin cultivateur & de Therese Caron Ses père et mère de cette paroiSse d’une part & Julie Gamache fille majeure de Pierre Gamache journalier & de défunte Marie Felicité TouSsaint ses père & mère auSsi de cette paroiSse d’autre part, les parties ayant obtenu de Monsieur le grand Vicaire Mailloux la dispense des deux autres bans & ne s’étant découvert aucun empêchement au dit mariage, nous souSigné vicaire de l’Islet avons reçu leur mutuel consentement en présence d’Onésime Bélanger SouSigné et de Pierre Elie Fortin qui n’a su Snnger les parties ayant reconnu Charles, né avant leur mariage le vingt cinq novembre & baptisé le vingt six du même mois de l’année mil huit cent quarante cinq, pour leur enfant légitime, & ont les dits époux déclaré ne Savoir Signer.

  Onésime Bélanger

                                     Frs. Ed. Moore Ptre».


Vérification faite, leur enfant Charles est né le 25 novembre 1845 et a été baptisé dans cette même paroisse le lendemain. Il avait alors été décrit comme un enfant illégitime né


«…de parents inconnus…».

 

Il est étonnant que, dans les registres catholiques, aucun lien entre les deux actes concernés ne soit fait systématiquement par la rédaction d’une annotation marginale au regard de l’acte de baptême d’un enfant illégitime. En étant reconnu par ses parents, un enfant illégitime reçoit alors un nom de famille et se voit attribuer des droits notamment en matière de succession. Il perd alors également son statut social d’enfant illégitime, ce qui n’est pas rien.



[Summary :

The church record for a marriage in L’islet. Québec.]

vendredi 12 juillet 2019

Marie Jeanne est reconnue par ses parents


Les registres de la paroisse Saint-Antoine de Longueuil pour le 8 octobre 1909 font état de l’acte de baptême suivant :


«B. 94   Marie-Jeanne


Le huit octobre mil neuf cent neuf nous pretre vicaire soussigné avons baptisé Marie-Jeanne née le quatre du courant de parents inconnus. La marraine a été Emma Lussier qui a déclaré ne savoir signer. Lecture faite
                   J Ed Lacroix Ptre Vic». 

Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :


«Aldéric Gauthier et Octavie Charbonneau reconnaissent Marie-Jeanne comme enfant 27 nov. 1909.  J.G.P.».

Cette reconnaissance est notée au bas de l’acte de mariage de ses parents dans la même paroisse.




[Summary :
The church record for the baptism of a girl in Longueuil, Québec.]

lundi 23 septembre 2013

Baptisé sous un prénom peu fréquent

Les registres de la paroisse Sainte-Geneviève pour le 22 mars 1844 font état de l'acte de baptême suivant :                              

«B 18   Joseph Lupin 

Le vingt deux mars mil hit cent quarante quatre nous Prêtre soussigné curé de Ste Geneviève avons baptisé Joseph Lupin né hier dans cette paroisse de parens inconnus Parrain françois Lantier? marraine Eléonore Lemay qui ont déclaré ne savoir signer.
Louis Lefebvre ptre». 

Dans la marge, certains pourraient lire Joseph Lapin ! Cet enfant a été reconnu lors du mariage de Joseph Paré et Aurélie Ladouceur, ses parents, le 15 juillet 1844 dans la même paroisse.

Nos remerciements à Jules Guérard pour avoir porté ces actes à notre attention.
 

[Summary :
The church record for the baptism of a boy in Sainte-Geneviève, Québec.]

lundi 30 avril 2012

Un mariage et un baptême dans le même acte

Les registres de la paroisse de La Prairie de la Madeleine pour le 17 novembre 1711 font état de l'acte suivant :                                      

«M.   Pierre Lefebvre &t M-Louise Brosseau     B.   M-Susanne Lefebvre 

Le 17e nov de l'année 1711 apres la publication d'un ban apres la dispense des deux autres de Mons de la Colombiere Grand vicaire de monsgneur entre Pierre Lefevre fils de Pierre Lefevre et Marguerite Gagné ses pere et mere et Marie Louyse Brosseau fille de denys Brosseau et de Marie Louyse Hubert ses pere et mere demeurant en cette Paroisse sans qu'il y ait eu aucun empeschement je soussigné faisant les fonctions Curiales de la paroisse de la Prairie de la magd ay recu leur mutuel consentement de mariage et leur ay donné la benediction nuptiale avec les ceremonies prescrites parla Ste eglise en présence de Pierre Janson et francois LeBer témoins qui ont signé avec moy et ay legitimé en mesme temps l'enfant nommé Marie Susanne quils ont eu avant le dit mariage aagée de quatre mois et baptisée en cette église
franc  ?          Pierre Janson    F LeBer      pierre Bourdache       pperre Brosseau».


Il est peu fréquent que des éléments de référence dans la marge d'un acte de mariage indiquent la reconnaissance et la légitimation d'un enfant. Pourtant, ces informations sont importantes puisqu'il s'agit parfois de la seule mention de la naissance de l'enfant dans les registres ou encore du nom de famille qu'il portera par la suite dans la vie. 


[Summary :
The church record for a marriage and a baptism of a girl in La Prairie de la Magdeleine, Québec.]

vendredi 6 novembre 2009

La reconnaissance de leur fils

Les registres de la paroisse Siant-Étienne de La Malbaie pour le 22 août 1780 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. De Joseph Duchène

Le vingt deux août mil sept cent quatre vingt onze par nous pretre soussigné et curé de cette paroisse a été baptisé Joseph né du six du present le père a été Jacques Duchaine et la mère félicette imbaux qui ont reconnus tous deux pour etre à eux et comme héritier dans tous leurs biens quils ont et quils pourront avoir en presence de germain Dufour et de Louis Bouchard le parain a été germain Dufour et la maraine geneviève tremblay lesquelles avec le pere present ont déclaré ne savoir signé de ce requis suivant l'ordonnance.
Chs . Duchouquet ptre
.».


L'acte de mariage de ses parents a été rédigé le même jour. L'intérêt du texte de cet acte tient à ce qu'il précise les effets de la reconnaissance de cet enfant notamment au plan du partage éventuel du patrimoine de ses parents.

À noter les variations du patronyme.


[Summary :

The church record for the baptism of a boy in La Malbaie, Québec.]

lundi 8 septembre 2008

La difficile reconnaissance du travail des bénévoles

Depuis toujours, le bénévolat est présent en généalogie et en histoire de famille. De fait, on peut avancer que, sans luit, la plupart des sociétés ne pourraient survivre.

Curieusement, autant la contribution de ces bénévoles est importante sinon indispensable, autant sa reconnaissance est malaisée et difficile. Dans certaines productions, leur apport n’est mentionné que de façon générale et leur nom n’est pas fourni.

À titre d’exemple, le site Family Search Record Search, un des plus importants pour la recherche en généalogie en Amérique du Nord, héberge un grand nombre de bases de données dont l’indexation a été faite par des bénévoles [volunteers]. Ce site comprend bien une rubrique spécifique pour les «volunteers» où un chercheur peut faire part de sa disponibilité ou y trouver des indications utiles pour effectuer son travail d’indexation. Par ailleurs, une fois une base de données indexée, aucune mention n’est faite du nom de ces collaborateurs anonymes.

Pourtant, une telle reconnaissance est possible et le Portail de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) en fournit un bel exemple. Ainsi, dans la section généalogie, la rubrique Des instruments de recherche en ligne comporte pour chacun de ces instruments, un texte de présentation où il est notamment fait mention du nom des chercheurs qui y ont collaboré; leur photo est parfois fournie et certains d’entres eux ont même participé à la rédaction de ce texte.

Bref, une façon de faire tout à fait correcte et qui rend justice au travail de ces bénévoles. D’autres organisations de l’univers de la généalogie devraient s’en inspirer.


[Summary :

Some thoughts on difficult recognition of the contribution of volunteers in genealogy.]

lundi 13 août 2007

Les «généalogistes diplômés»

Le Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie (BQACG) a fait connaître dans Info-Généalogie (volume 17, numéro 2, juin 2007, page 4) les modalités prévues pour la reconnaissance des «généalogistes diplômés».

Les membres de l’exécutif du Bureau proposent d’accorder, dès juin 2008, le titre de généalogiste diplômé à tout généalogiste qui aura suivi un certain nombre de cours parmi ceux proposés par les sociétés membres de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie.

À cet effet, les sociétés membres sont invitées à transmettre à la Fédération :

- la liste de ces cours;
- le contenu de la publicité réalisée relativement à ces cours;
- ainsi que le plan ou le sommaire de ces cours.
«Ceci dans le but que le Bureau puisse évalué (sic) leur valeur et leur pertinence à être inclus parmi les cours obligatoires pour l’obtention d’un diplôme par les généalogistes qui le souhaitent

Ce projet a de quoi étonner et soulève de sérieuses interrogations :

- le terme diplôme réfère à un contenu précis; selon le Grand dictionnaire terminologique, il s’agit d’un acte par lequel une autorité compétente atteste qu’un élève ou un étudiant a achevé avec succès un programme d’études; est-ce le cas ici?
- le Bureau ne possède aucune compétence en formation, ce domaine relevant des sociétés de généalogie et de certains établissements d’enseignement dont les activités ne seraient pas visées ici;
- vérifier qu’un programme d’études a été achevé avec succès requiert de procéder à une évaluation (par la remise de travaux, le passage d’un examen…) comprise dans le programme même et permettant notamment de vérifier la compréhension et l’appropriation du contenu; à ma connaissance, aucune société n’offre présentement de telles activités incluant une semblable modalité; il est difficile de croire qu’un animateur sérieux s’associera à une démarche de cette nature impliquant le contenu de ses activités de formation;
- le terme cours employé ici est équivoque : fera-t-on la différence entre un atelier de sensibilisation grand public, un atelier spécialisé, un atelier pratique…? Dans l’affirmative, de quelle façon?
- l’évaluation par le Bureau des cours offerts par les sociétés sera faite sur la seule base du contenu de la publicité et du plan ou sommaire du cours! Une telle façon de procéder qui ignore le contenu même du cours n’est pas très crédible;
- le Bureau déterminera une liste des «cours obligatoires»; quels seront ces cours? sur quelle conception de la généalogie seront-ils fondés? Les sociétés n’offrent pas actuellement toutes les formations dans tous les domaines de la généalogie, des pans de formation seront-ils ainsi ignorés?
- il est étonnant de parler de formation «obligatoire» en généalogie; pour sa part, le Board for Certification of Genealogists américain ne préconise aucune formation obligatoire. De façon plus concrète et plus adaptée, il propose en ligne des exercices Skillbuilding à l’attention des chercheurs qui souhaitent améliorer leurs compétences; ils disposent également d’exercices intitulés Test Your skills et Are You Ready for Certification pour ceux qui veulent mener leur démarche plus avant;
- donner suite à ce projet dans son état actuel irait à l’encontre d’un des objectifs visés par le Bureau à savoir «Donner plus de crédit aux recherches généalogiques en général et protéger le public qui en fait la demande»;
- aussi, il est à espérer que, pour la crédibilité même de la généalogie au Québec, le BQACG, les sociétés et les chercheurs mettent le pied à terre et retirent ce projet.
[Summary :

A project of the Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie for the certification of Quebec’s genealogists raises serious interrogations on its pertinence and its credibility.]

lundi 2 juillet 2007

La reconnaissance du bénévolat

Dans le monde de la généalogie, l’apport des bénévoles est très important, voire indispensable. En pratique, les sociétés de généalogie n’existeraient pas et ne pourraient se développer sans le bénévolat.

Ce bénévolat se traduit de plusieurs façons : services aux membres, administration, activités et projets spéciaux…

La reconnaissance par les sociétés de ce bénévolat se fait de diverses façons : mention lors d’activités ou dans la revue, tenue d’une activité spéciale à leur seule intention…

Jusqu’ici, cette reconnaissance présente un caractère un peu «occasionnelle» et épisodique, et porte souvent sur les seuls bénévoles les plus visibles : ceux qui occupent des poste de direction ou qui offrent des services directs aux membres. De plus. il est rare de pouvoir remonter dans le temps pour trouver de l’information pour en connaître davantage sur cet aspect.

Dans le but d’assurer une plus grande visibilité et une couverture plus complète du bénévolat, une société de généalogie aurait avantage à tirer profit à cet effet de son site Internet :
- en dressant une liste complète de ses bénévoles ventilée par secteur, par projet ou activité;
- en faisant remonter cette liste le plus loin possible dans le temps; de cette façon, le devoir de mémoire nécessaire est assuré correctement.

L’utilisation d’un site Internet à cet effet est fort adaptée puisqu’il est facile d’y structurer, mettre à jour ou compléter l’information pertinente, sans compter qu’il assure une grande diffusion à coût nul.

[Summary :

For genealogical societies, voluntary help is critical for their mere existence and development. Suggestions are made for a better publicity on their web site.]