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vendredi 25 septembre 2015

L'âge du soldat Neil Bradley

Les registres de l'Anglican Cathedral Holy Trinity Church de Québec pour le 31 août 1814 font état de l'acte de sépulture suivant : 

«Bradley Buried  

Neil Bradley, private soldier in the fourth Battallion of the Regiment of Royal Scots, (age omitted in the medical Return) died August the thirty first, and was buried September the second, in the year of our Lord one thousand eight hundred and fourteen.
By me,      Joseph Langley Mills,
                 Chaplain to H.M. Forces
Present    Chas. Linton Sexton
                Marie Linton her mark x». 

Un bel exemple d'acte pour illustrer l'identification souvent sommaire des militaires.
 

[Summary :
The church record for the burying of a soldier in Québec, Québec.]

dimanche 12 mai 2013

Un soldat trouvé gelé dans la neige

Les registres de la paroisse de La Prairie de la Madeleine pour le 11 mars 1708 font état de l'acte de sépulture suivant :                        

«S   LaRamée soldat. 

Lan de notre Seigneur mil six cent nonante et huit le enzieme de mars a eté enterré dans le cimetiere de cette paroisse en soldat nommé LaRamé de la compagnie de monsieur de noyan que on a trouvé 8 jours apres sa mort dans la neige gellé en foy de quoy jay signé ce jourdhuy enzieme de mars ml six cent nonante et huit.
Delafaye.». 

La formulation du texte est imprécise au regard de la date de sa mort : ce soldat est-il vraiment décédé la journée de sa disparition ? Noter la façon d'écrire l'année et le fait qu'il s'agit d'un registre recopié. 


[Summary :
The church record for the burying of a soldier in La Prairie de la Madeleine, Québec.]

vendredi 15 octobre 2010

Sous une sentence de la cour martiale pour désertion

Les registres de l'Anglican Holy Trinity Cathedral Church de Québec pour le 20 décembre 1813 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Hannan buried

James Hannan, from Upper Canada, under sentence from a CourtMartial from having deserted to the enemy, from the militia of that province, aged about thirty years, died December the eighteenth, and was buried December the twentieth, in the year of our Lord one thousand and thirteenth.
By me Father Jehosaphat Mountain, Officiating Minister at Quebec
Present William ? Thos Mansoon?, private of the 10th RO B. his mark +
».

Le libellé de l'acte laisse planer un doute si le décès résulte de l'exécution de la sentence rendue par la cour martiale.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier in Québec, Québec.]

dimanche 20 juin 2010

Sous le nom de guerre St Victor

Les registres du Fort Saint-Frédéric pour le 14 août 1747 font état de l'acte de sépulture suivant :

«E. Louis Augustin St Victor soldat

L'an mil sept cent quarante sept, le quatorze du mois d'aoust, à neuf heures du matin, dans le cimetière de ce fort, par nous Récollé, prêtre, aumonier, soussigné, a été inhumé le corps de François Augustin, agé de quarante deux ans, natif de Metz, en Lorraine, soldat de la compagnie de Monsieur de la Véranderie, sous le nom de guerre St Victor, mort d'hier, à neuf heures du soir, muni des sacrements de l'Extreme onction et de pénitence.
F. Hippolite Cober, Récollé, missionnaire
».

Les ancêtres qui ont fait partie de l'armée française au temps de la Nouvelle-France se sont faits attribuer un surnom ou nom de guerre. Cette pratique explique l'origine de nombreux patronymes au Québec.


[Summary :
The church record for the burying of a soldier in Fort Saint-Frédéric.]

mercredi 13 janvier 2010

L'identifier sera malaisé

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Québec pour le 29 septembre 1759 font état de l'acte de sépulture suivant :

« + In.
Le vingt neuf septembre mil sept cent cinquante neuf a été inhumé un soldat français dont je n'ai pu scavoir le nom ni le régiment. tout ce qu'une personne a pu m'en dire, c'est qu'avant la maladie il portait la perruque; et qu'ayant été blessé au combat du treize de ce mois il avait été embarqué sur un navire anglais où il est mort en rade. était present à son enterrement Jean Vallée et autres.
J.F. Récher curé
».


Savoir que le défunt portait la perruque n'est pas d'une grande utilité pour identifier ce soldat. Entre autres choses, son nom, le nom de son régiment, la date de son décès demeurent un mystère.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier in Québec, Québec.]

mardi 25 août 2009

Se faire casser la tête à Québec

Les registres de la paroisse Notre-Dame de Québec pour le 24 juillet 1751 font état de l'acte de sépulture suivant :

« +
Le vingt quatre de juillet mil sept cent cinquante un a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse Pierre Vitand? dit Laviolette, soldat de la Compagne de Sabrevois, agé de vingt et un ans, auquel on a cassé la tête le même jour par ordre du Conseil de guerre; étaient présents à linhumation Guillaume Taphorin et plusieurs soldats.
Lamig ptre
»


À noter que, dans cet acte, le mot «tranché» a été biffé pour être remplacé par «cassé», ce qui aurait eu la même conséquence pour ce soldat.

Une façon particulière de rendre la justice militaire et une pratique qui n'a plus cours de nos jours.

[Summary:
The church record for the burying of a soldier in Québec, Québec.]

mardi 23 septembre 2008

La sépulture de Jacques Le Coq dit La Couture

Les registres de la paroisse St-Charles sur Richelieu pour le 12 juillet 1760 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sepul de jacque le coq soldat

L’an mil sept cent soixante le douxième jor de juillet par nous prêtre soussigné a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse en présence d’un concour de peuple le corps de Jacques le Coq dit La Couture soldat de la compagnie de Débeccoux ? au Régiment de la Reine lequel fut noyé avant hier au soir en se baignant devant la maison de Toussaint Loiselle son hôte, il a été inhumé après avoir été visité selon les formes ordinaires par le sieur guyon capitaine de la milice de cette paroisse comme il paraît par son certificat, nous certifions de plus que le dit défunt a satisfait à son devoir pascal qu’il était de bonne doctrine et de bonnes mœurs, et agé de vingt cinq ans en foi de quoy
La Taille Ptre
».

Pour mémoire, faire son devoir pascal pour un catholique tien à se confesser et à communier durant la période de Pâques.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier in St-Charles sur Richelieu, Québec.]

lundi 4 août 2008

Un soldat inhumé sans secours spirituels

Les registres de la paroisse St-Ours de Sorel pour le 16 août 1760 font état de l’acte d’inhumation suivant :

«Enterr.

Le seize août mil sept cent soixante par nous soussigné a été enterré Condé soldat au régiment de Berry compagnie de ? ¸ agé de trente ans environ, il est mort sans secours spirituels par la faute des chirurgiens du camp qui nont pas avertis apropos, plusieurs soldats étaient présent à l’enterrement et ont déclarés ne savoir signer de cerequis suivant l’ordonnance.
Jos. Hypp. Tibau curéde so
rel».
On peut comprendre le curé qui, à titre de pasteur, n’a pu assister un mourant par la faute des chirurgiens.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier died without spiritual assistance in Sorel.]

mercredi 30 juillet 2008

L’inhumation d’un ancien soldat résidant près d’un fort

Les registres du Fort Presqu’Île pour le 7 février 1761 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S

L’an mil sept cent soixante et un , le sept Février, je, soussigné, ay inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps de Jean Rousseau dit Ladouceur, de la ville de Otsibuy en Bretagne, ancien soldat habitant de la pointe à la chevelure, âgé environ de cinquante sept ans, munit de tous les sacrements,enterré en présence de Basil Lefevre et de J.B. Lafleur ? qui ont déclarés ne savoir signer, de ce requis, suivant
l’ordonnance.
f. Elzéar Maugé Ptre R. Miss
»

Cette inhumation constitue un bel exemple illustrant le fait que des soldats démobilisés se sont souvent établis à proximité d’installations militaires.


[Summary :

The church record for the burying of an ancient soldier near Fort Presqu’Île.]

jeudi 29 mai 2008

Une toux opiniâtre l’empêche de recevoir le Saint-Viatique

Les registres du Fort de Chartres pour le 14 janvier 1745 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S René Roy

L’an mil Sept Cent Quarante Cinq le quatorze de janvier est décédé à deux heures du matin le Sieur René Roy Sergent major agé dansviron quarante ans. Il est mort après avoir été confessé plusieurs fois et recu le sacremens d’Extrême Onction. On n’a pas pu lui donner le sacremens du Saint Viatique à cause d’une tou oppiniatre qu’il avait. Son corps a été inhumé le lendemain dans l’église de cette paroisse avec les ceremonies prescrites par notre mere la Sainte Eglise Après avoir chanté un service sur son corps. En présence de ? Sans Chagrin, de René Dubois qui ont signé avec moy de ce interpellé.
Signé Dubois ?
Signé J Gagnon Prestre
».

Les circonstances d’un décès sont rarement décrits avec une telle précision dans les registres de l’état civil.


[Summary :

The church record for the burying of a soldier with a stubborn cough.]

samedi 24 mai 2008

Le soldat Piavant dit Prêt à boire est inhumé au Fort Frédéric

Les registres du Fort Frédéric pour le 23 décembre 1756 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sépulture Jacques Piavant soldat de la Compagnie de Lavaltrie

L’an mil sept cent cinquante six, le vingt troisième Décembre, par moÿ, soussigné, aumonier pour le Roÿ, au Fort Frédéric, a été inhumé, avec les cérémonies ordinaires, dans le cimetière de ce fort, le corps de Jacques Piavant dit Prêt à boire, soldat de la paroisse de Cormorlain, Juridiction de Taurinie, en Basse Normandie, agé de vingt six ans, fils de Marin Piavant et de Marie françoise Hébert, ses père et mère en légitime mariage, soldat de la compagnie de Lavaltrie, en cette colonie, muni des sacrements de pénitence et d’Extrême Onction et de St Viatique. En foï de quoï j’ai signé
Fr. Didace Cliche Ptre Récollet
».

Une coutume fort répandue chez les militaires en Nouvelle France consistait à se donner des «noms de guerre» ou des surnoms. Certains de ces surnoms se retrouvent encore au Québec parmi les patronymes. On peut spéculer sur les raisons qui ont présidé à l’attribution du surnom au soldat mentionné dans cet acte.


[Summary :

The church record with the nickname for the burying of a soldier s in New France .]