lundi 8 juillet 2024

Ils ont consentis à se marier 71 jours plus tard


Les registres de la paroisse Saint-Joseph de Deschambault pour le 9 juin 1818 font état de l’acte de mariage nul suivant :


«M.   Germain dit Bellisle et M. Angèle Perault


         Aujourd’hui neuf juin mil-huit-cent-dix-huit après la publication de trois bans de mariage faite aux prônes de la meSse paroiSsiale, par les trois derniers dimanches consécutifs du mois de mai dernier entre Germain dit Bellisle menuisier domicilié en cette paroiSse, fils majeur de feu joseph Germain dit Bellisle et de Marie Louise Arcand d’une part, et Marie Angelle Perrault aussi résidente en cette paroiSse fille mineure de Nicolas Perrault, et de Rosalie Mailloux d’autre part ; et ne s’étant découvert aucun empêchement, je souSsigné prêtre curé de cette paroiSse, de l’agrément des parents de part et d’autre, ai reçu leur mutuel consentement, et leur ai donné la bénédiction nuptiale en présence de_____________________________

Les douze lignes ci-deSsus Sont nulles parce que les prétendus étant venus à l’église pour donner leur consentement et ne l’ont pas donné _____________________».


Dans la marge, on peut lire l’annotation suivante :

 

«N’A PAS EU LIEU. le 9 juin, mais le 19  aout 1818 - Voir Folio 216 v.».


Cet acte est effectivement repris en date du 19 août suivant et le curé y mentionne notamment «…après la publication des bans faite...il y a trois mois…» avoir «…reçu leur mutuel consentement…» ; les deux époux ont également signé au bas de l’acte.


Vérification faite, cette situation n’est décrite présente que dans la seule copie religieuse du registre. Un bel exemple qui illustre que le consentement des époux est requis pour qu’un mariage ait lieu et, sur un autre plan, l’intérêt de consulter les deux copies du registre lorsqu’elles sont accessibles.


[Summary :

The church record for a marriage in the church record of  Deschambault, Québec.]

Aucun commentaire: