samedi 10 mai 2008

Décédé trop rapidement pour recevoir les derniers sacrements

Les registres de la paroisse Notre-Dame de la Conception de Caskakias en Illinois pour le 8 juillet 1767 font état de l’acte de sépulture suivant :

«S Jean Baptiste Labourer ?

L’an mil sept cens soixante sept le huitième jour du mois de juillet mourut en cette paroisse Jean Labourer ? fils du Sieur Jean Labourer ? et de marie Francoise Rivard ses pere et mère, agé de vingt ans. La maladie qu’on ne croyait pas dangereuse fit qu’on ne se pressat pas de lui procurer les sacrements qu’il désirait et mourut à l’improviste. Son corps fut inhumé le jour meme au cimetiere de cette paroisse avec les ceremonies ordinaires. En foi de quoi j’ai signé.
Signé S.L. Meurin pretre missionnaire faisant les fonctions curialles au pays des Illinois
».

Un aveu gênant de la part d’un curé qui a mal lu la situation du malade. La mention de ce fait dans un acte de sépulture illustre bien qu’en Nouvelle-France et au Québec ancien, les registres de l’état civil sont d’abord des documents religieux auxquels les autorités civiles reconnaissent une valeur de document civil public.

[Summary :

The church record of the burying of a man who died too rapidly to receive the last sacraments in Caskakias, Illinois.]

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