samedi 11 avril 2009

Ondoyé sous condition qu’il vivait

Les registres de la paroisse Ste-Cécile de Cloridorme pour le 21 octobre 1876 font état de l’acte de sépulture suivant :

«Sp. 2. Anonyme Minville

Le vingt-un Octobre mil huit cent soixante-seize, a été inhumé, dans le cimetière de Saint-François-Xavier de la Grande Vallée, un enfant né le dix-neuf octobre, du légitime mariage de Pierre Minville, pêcheur et cultivateur, et de Adèle Caron, et ondoyé sous condition qu’il vivait. Présents Pierre Minville et François Minville qui n’ont su signer. Lecture faite.
N. Gagnon, ptre
».

Le libellé du texte de cet acte fait allusion à une des situations possibles lors d’un ondoiement. Au moment de la naissance, la personne en cause doit notamment constater si l’enfant est vivant ou non. Dans les cas où l’enfant est inerte, le rituel prévoit une expression particulière, en latin «si vivio».

Noter que l’inhumation a été faite dans le cimetière d’une autre paroisse, une situation qui se rencontre fréquemment lorsque plusieurs paroisses proches sont desservies par un même prêtre.


[Summary :

The church record for the burying of an anonymous child in Cloridorme, Québec.]

1 commentaire:

Marc-Antoine Dufresne a dit…

Toute une surprise de voir ici l'acte d'un de mes arrière-arrière-arrière oncle ou tante (assez bizarre à dire...). En effet, jusqu'en 1881, c'est un prêtre déservant de Cloridorme qui couvrait la déserte de Grande-Vallée.