jeudi 11 février 2010

Le sondage comme outil de connaissance des sociétés de généalogie

Deuxième message d'une série de trois.

Pour obtenir de l'information, un des moyens utilisés par l'auteure du mémoire mentionné dans le message publié hier a été de procéder à l'envoi d'un questionnaire. De façon concrète et avec l’appui de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG), un questionnaire postal a été transmis aux 49 sociétés membres vers la fin de février 2006. Ce moyen fut utilisé pour avoir une bonne représentation de la pratique de la généalogie à travers le Québec.

Prenant pour acquis que l'envoi de ce questionnaire et son exploitation ont été faits selon les règles de l'art, le moyen utilisé soulève tout de même des interrogations, notamment s'il s'agit là d'une bonne façon d'obtenir un portrait correct des «tenants et aboutissants» de la pratique de la généalogie au Québec.

Les aspects descriptifs et quantitatifs exceptés, la réponse à cette interrogation ne va pas de soi. Pour notre part, nous en doutons fortement et cela pour plusieurs raisons. Une proportion importante de la recherche en généalogie au Québec est le lot de chercheurs individuels qui sont à la fois fiers et farouches défenseurs de leur autonomie. Ces derniers ont notamment compilé d'importantes bases de données et de nombreuses informations de toutes sortes sur les aspects qui les intéressent et qui, pour la plupart, n'ont pas été publiées.

Tout chercheur qui a fréquenté durant un certain temps ce milieu et a échangé avec les personnes concernées a été frappé par la diversité et la richesse des travaux de recherche menés. Et plusieurs d'entre elles ne sont pas membres d'une société de généalogie.

Sur un autre plan, la personne qui a répondu au questionnaire au nom de sa société ne pouvait que donner des informations générales au meilleur de sa connaissance et, ainsi, rater le bateau sans trop le savoir. De fait, nous aurions été fort embêté de devoir libeller des réponses à certaines parties de ce questionnaire; aussi, par voie de conséquence, l'exploitation correcte de certaines de nos réponses aurait relevé du défi.

Ce caractère autonome de la recherche en généalogie au Québec constitue et constituera encore un de ses traits marquants. Et il serait illusoire de croire qu'avec le recours de plus en plus intensif à Internet par les chercheurs cette situation se modifiera de façon significative; au contraire, nous sommes d'avis qu'elle perdurera et même s'accentuera possiblement.


[Summary :

Some personnal thoughts on a memoir dealing with genealogy in Québec.]

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