mercredi 10 février 2010

Le contexte de la recherche en généalogie en France

Premier message d'une série de trois.

Un mémoire a été présenté comme exigence partielle dans le cadre d'une maîtrise en loisir, culture et tourisme :

Dolores Durbau
Portrait historique de la pratique de la généalogie et son rôle comme vecteur de transmission de la culture.Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, 16 avril 2007, 204 p.


Nos limiterons nos commentaires sur ce document à trois aspects particuliers qui feront l'objet de messages distincts.

Plusieurs chercheurs québécois recherchent avec raison leurs ancêtres le plus loin possible en France. Par ailleurs, ces derniers se rendent rapidement compte que l'univers de recherche est très différent de celui prévalant au Québec.

En effet, des conditions particulières rendent de telles recherches beaucoup plus difficiles qu'au Québec, sans compter que les recherches portent principalement sur le 17e ou le 18e siècle et sur un nombre réduit de personnes.

Parmi les autres éléments qui rendent une telle entreprise plus que laborieuse, mentionnons :
- l’absence ou la rareté des documents originaux en raison de conflits (guerre, révolution...), d’incendies…;
- la dispersion des archives qui ne sont pas centralisées;
- la rareté ou l’absence d'instruments de recherche;
- l’état même des documents qui sont parfois difficiles à lire et à déchiffrer;
- l’éloignement des sources compensé en partie par la mise en ligne de certaines des archives départementales relatives à l'état civil.



Aussi, il ne faut pas se surprendre que les résultats obtenus sont généralement beaucoup plus minces qu’au Québec et que plusieurs chercheurs procèdent à leur «enrobage» avec des informations à caractère historique et évoquant le contexte dans le but de pallier à la pauvreté des informations trouvées. Et cela sans compter que la graphie d'un patronyme peut être fort différente et particulière.


Dans ce contexte, la recherche en généalogie au Québec n'est pas très parente de celle pratiquée en France. Nous serions même portés à affirmer que, sur ce plan, les chercheurs du Québec ont davantage d'affinités avec leurs collègues américains.


Nos remerciements à madame Dolores Durbau pour avoir porté à notre attention une version numérique de ce document.

[Summary :

Some personnal thoughts on parts of a memoir dealing with genealogy in Québec.]

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