jeudi 29 décembre 2011

Les registres de l'état civil et les signes de catholicité

La mention de signes de catholicité dans les registres de l'état civil du Québec n'est nullement exigée par la réglementation; elle ne se rencontre que dans les registres catholiques et dans le contexte de l'identification de personnes inconnues décédées. Indice de leur importance, la partie du texte de certains actes qui les concerne est importante et souvent aussi longue que celle consacrée aux éléments requis par la réglementation

Dans l'église catholique, le fait d'être baptisé ou non donne droit à un certain nombre de privilèges dont celui du type de célébration à son enterrement et, surtout, de voir inhumer son corps dans la partie consacrée du cimetière.

Lors de la découverte du corps d'une personne inconnue, une des vérifications effectuées concerne la présence de signes de catholicité, et l'absence de ceux-ci est parfois mentionnée explicitement dans le texte de l'acte de sépulture :
«...n'ayant sur lui aucun signe qu'il fut catholique...» [voir le billet publié le 20 juin 2011].

Dans les actes de sépulture concernés, on constate une diversité de tels signes lorsqu'ils sont précisés :
un chapelet [voir le billet publié le 13 octobre 2010]
une croix ou un crucifix [voir le billet publié le 25 juin 2009]
un scapulaire
un tatouage [une croix; le nom de Jésus]
une relique [ou un reliquaire]
un livre de prières.

Dans quelques cas, le corps porte plus d'un signes identiques [exemple : deux scapulaires, voir le billet du 12 décembre 2008] ou différents :
«...un Scapulaire, un chapelet & plusieurs autres marques de christianisme...»,
«...un nom de Jesus pique en noir sur la jembe gauche et un petit reliquaire en bandoliere...».

Si la présence de certains de ces signes va de soi, d'autres sont laissés à la discrétion du curé :
«...après avoir trouvé sur lui un bon livre pour marque de sa catholicité...»
«...apres avoir demandé un prestre, dit chappelet, demandé pardon à Dieu...» [voir le billet publié le 7 octobre 2011]
«…des marques suffisantes de catholicité…» [voir le billet du 5 juin 2010].


[Summary :
Some notes about signs of catholicity in Québec's church records.]

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