mardi 18 mars 2008

L’engagement d’un apprenti

Au Québec, la formation des ouvriers et artisans a souvent été favorisée par la technique de l’apprentissage.

La consultation d’un document (# 13210) faisant partie du greffe du notaire Roger Lelièvre de Québec en témoigne. Ce document est de fait un contrat d’engagement de Jean Lapierre, garçon majeur demeurant au Faubourg St-Jean, à titre d'apprenti charpentier et menuisier auprès de Jean-Baptiste Caillouette.

Cet engagement a débuté le 7 juin 1825 et doit durer 3 ans. Jean-Baptiste Caillouette s'engage notamment à le loger, le nourrir et lui donner 2 livres par année.

Commentaires :

- à cette époque, la formation de type professionnelle se faisait auprès d’un maître qui exerçait sa profession, une situation fort différente de ce qui existe aujourd’hui;
- dans le cas d’un enfant mineur, le père signait le contrat d’engagement et «plaçait» ainsi son fils dans le but de lui assurer un bel avenir;
- cette façon de transmettre les connaissances qui date du Moyen Âge accordait des avantages importants aux maîtres et, en France, ces derniers regroupés en association avaient une influence déterminante sur l’économie d’une localité; le contexte fort différent du Québec a fait en sorte que ce genre de situation ne s’est pas reproduite ici;
- les greffes de notaires du Québec fourmillent de contrats analogues.


[Summary :

A contract for an apprentice carpenter.]

Aucun commentaire: